
À quoi joue Dominique de Villepin ?
L’ancien Premier ministre chiraquien orchestre un retour inattendu sur le devant de la scène, sur fond de positions controversées. Revanche d’un paria politique, manœuvre dictée par des intérêts financiers, expression d’une ambition jamais éteinte… Que cherche vraiment ce personnage insaisissable de la Ve République ?
Publié le 6 février 2025 à 8h00Par Sébastien Lignier
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. PhotoMichel Euler/AP/SIPAL’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. PhotoMichel Euler/AP/SIPA
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Nous sommes au cœur de l’été 2024, et l’Élysée s’imprègne de cette atmosphère singulière qui aura accompagné tout le long du règne d’Emmanuel Macron. C’est ce curieux mélange entre la désinvolture presque grivoise du boys club qui conseille et détend le “patron”, et le climat de tension extrême qui électrise les salons feutrés du Palais en période de crise. L’ordre du jour ? Trouver un Premier ministre pour la France, et vite.
Laurent Berger, Catherine Vautrin, Thierry Beaudet… Les noms fusent, les hypothèses se multiplient. À l’évocation de l’un, on grimace ; pour un autre, l’enthousiasme semble excessif. On charge un fidèle collaborateur de “lancer la ligne” en espérant que l’élu potentiel mordille à l’hameçon. La valse des prétendants s’éternise. Jean-Dominique Senard, François Baroin, Olivier Blanchard…
Tiens ! il vient une idée à un marcheur : « Et Villepin ? » Cela fait des années que le nom de l’ancien Premier ministre chiraquien n’avait pas résonné ainsi à l’Élysée.
Il y eut bien une lune de miel, fugace, entre Emmanuel Macron et Dominique de Villepin, le temps de quelques échanges informels en 2017. L’ex-ministre des Affaires étrangères, errant dans une traversée du désert douloureusement silencieuse depuis son procès dans l’affaire Clearstream – où il fut relaxé – et sa tentative avortée de prendre part à l’élection présidentielle de 2012, croit alors déceler dans le disrupteur socialiste un souffle, un élan qui sied à son caractère volubile.
Surtout, il entrevoit une opportunité de prendre, enfin, sa revanche sur la droite, cette famille qui l’avait déchu et pour laquelle il éprouve, depuis, un profond sentiment d’aversion. « Il a une vraie qualité d’écoute, une détermination et un sens de l’État indispensable », loue-t-il ainsi le candidat Macron.
S’imagine-t-il déjà ministre, dix ans après Matignon ? « Il n’aurait pas refusé, pense un intime. Il a toujours eu une phobie : se transformer en vieux con de droite dépassé. Il veut rester dans le coup. »
Ministres, conseillers, ambassadeurs, fidèles dévoués, ennemis jurés… : Valeurs actuelles a interrogé une dizaine de témoins privilégiés de l’ascension de Dominique de Villepin. Tous, ou presque, ont souhaité conserver l’anonymat, par crainte de susciter l’ire d’un sujet à la rancœur tenace.
« VILLEPIN PREMIER MINISTRE ? LE PROBLÈME, C’EST QU’ON CHERCHAIT UN HOMME DE DROITE… «
Le premier gouvernement Macron se constitue donc sans lui. Mais les rencontres se poursuivent un temps, une fois le jeune président installé au Palais. Puis, déjà tourmenté par sa propre hubris, ce dernier jugea finalement les savoirs du vieux diplomate inférieurs à sa propre connaissance du monde. « Comme beaucoup, il a eu l’impression de s’être fait berner par les séductions et les promesses du personnage », confie un proche villepiniste.
Depuis, Dominique de Villepin ne cache plus, en privé, tout le dédain qu’il voue à l’action du chef de l’État. « Il n’écoute rien ! Le Quai était mal en point depuis un moment mais, avec Séjourné, il est définitivement mort », lâche-t-il, amer, devant ses convives lors d’un dîner organisé chez lui, avenue Foch. Un lieu hybride, improbable fusion entre appartement huppé, bureau de conseil, salon mondain et un foisonnant musée d’art asiatique et africain. Sa dévorante passion transmise par Marie-Claude Cabana, épouse de Camille Cabana, plusieurs fois ministre sous le gouvernement Chirac et ancien président de l’Institut du monde arabe.
L’Élysée observe désormais, gêné, les gesticulations d’un éphémère et imprévisible soutien. « Il a une vision très historique de la diplomatie et des affaires internationales. Ce n’est pas inintéressant. Mais quand vous voyez ses dernières prises de position et les mots qu’il emploie… », souffle un conseiller du président.
Alors, dans la ferveur postdissolution de cet été 2024, quand le nom Villepin retentit à nouveau au Palais, son dossier rejoint la pile des protocandidats indésirables et des idées farfelues. Un stratège marcheur s’en amuse : « Villepin Premier ministre ? Le problème, c’est qu’on cherchait un homme de droite… » Il ne croyait pas si bien dire…
UNE ROCK-STAR CHEZ LES « COCOS »
De mémoire d’organisateur, jamais un ministre gaulliste n’avait reçu un tel plébiscite. 15 septembre 2024, Fête de l’Huma. Reçu sur la scène principale, Dominique de Villepin déroule, sous les applaudissements nourris de l’assistance, la diatribe enflammée qu’il récite de plateaux télévisés en studios de radio depuis maintenant plusieurs mois.
Pendant près d’une heure, il disserte sur l’ordre du monde, la souveraineté européenne, Donald Trump, mais surtout, surtout, sur Gaza, le 7 Octobre, la responsabilité d’Israël et le “silence complice” des Occidentaux : « La seule solution pour les esprits les plus radicaux comme Benyamin Nétanyahou est de faire en sorte que le conflit s’étende, avec le rêve d’une guerre totale qui ferait taire toutes les dissidences. »
Le tribun fend la foule, déambule difficilement à travers les allées. Ici, il prend la pose avec de jeunes admirateurs communistes. Là, il échange deux mots avec Salah Hamouri, l’avocat franco-palestinien au crâne rasé et à la réputation sulfureuse. Soutien du Front populaire de libération de la Palestine, une organisation reconnue comme terroriste par l’Union européenne, il a été condamné à sept ans d’emprisonnement en Israël pour avoir tenté d’assassiner le grand rabbin Ovadia Yosef.
LCI, BFM TV, France2, France Inter… Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, Dominique de Villepin, ses costumes impeccables, sa crinière blanche et son teint légèrement hâlé retrouvent une notoriété et un semblant de légitimité qui l’avaient quitté après sa défaite politique contre Nicolas Sarkozy. La revanche d’un vieux fauve qu’on croyait éteint ? « Chez lui, le besoin de reconnaissance est essentiel. Il doit se sentir comme Napoléon lors des Cent-Jours », souffle un ancien du cabinet du Quai d’Orsay.
Avec son timbre de voix et son débit de parole caractéristiques, cette union insolite entre la sévérité du maître et la passion du déclamateur théâtral, Villepin assène ses vérités sur Gaza, « le plus grand scandale historique, dont plus personne ne parle dans ce pays ». Il jure, le doigt brandi vers le ciel, qu’Israël « devra rendre des comptes » face au « risque de génocide » qu’il redoute.
HAMAS, NÉTANYAHOU, RISQUE DE GÉNOCIDE… LES LEÇONS “VILLEPINISTES” SUR GAZA
Parfois, il dérape. Comme ce soir de novembre 2023 sur le plateau de Quotidien, où le chiraquien dénonce « la domination financière sur les médias, et sur le monde de l’art, de la musique » qui empêcherait la libre dénonciation des crimes de guerre parmi les sphères de pouvoir. Tollé immédiat. « L’antisémitisme, si longtemps masqué, se déchaîne, en croyant intimider… », siffle Jacques Attali.
« Villepin est aujourd’hui dans un grand état d’ex-citation, il est obsédé par la question », raille l’avocat Gilles-William Goldnadel, qui a débattu avec l’ancien Premier ministre sur le plateau de CNews. Éric Zemmour ne l’épargne pas davantage : « Il se rêve en défenseur gaulliste, mais il oublie que le de Gaulle d’aujourd’hui serait en désaccord total avec le de Gaulle de 1958 ! »
Son cercle d’intimes, l’ancien diplomate Gérard Araud, les ex-ministres Luc Ferry et Hubert Védrine, se démène encore pour défendre les positions d’un « gaulliste de cœur et de sang » qui tente de porter « la voix historique de la France à l’international ». Comprenez : une France inféodée et inféodable. Ses sorties de route ? « C’est Dominique… Ce n’est pas un politique, c’est un romantique. Il se laisse enivrer par le propre son de sa voix », justifie un camarade de route de longue date.
POUR LA GAUCHE, SA FAMILLE DE SUBSTITUTION, IL INCARNE LA “BONNE” DROITE
Son ancien clan politique se montre bien plus intransigeant à l’égard de l’un de ses enfants terribles. Évoquer son nom, c’est provoquer à coup sûr une série d’expirations désabusées. « De la part de Dominique, rien ne me surprend jamais. Sa caractéristique est justement de surprendre tout le monde en permanence, déplore un ancien ministre sarkozyste de premier plan. C’est l’homme de tous les excès. C’est l’homme des emballements. C’est l’homme de la dissolution… Le panache, parfois, conduit à la défaite. »
Dominique de Villepin peut se réconforter dans les bras aimants de sa famille de substitution : Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Olivier Faure… Les ténors de la gauche louent en chœur sa rigueur intellectuelle, son courage politique.
Le voilà devenu un parangon gaullien, l’incarnation de la droite à l’ancienne ; comprendre la “bonne”, celle acceptable, qui refusait de débattre avec “l’extrême droite” et faisait la fierté de la France en adressant un bras d’honneur diplomatique à l’imperator américain à l’Onu le 14 février 2003, date de son célèbre plaidoyer contre une intervention militaire en Irak. Cette même gauche qui, en 2005, battait le pavé pour protester contre sa réforme du contrat première embauche (CPE). Les temps changent.
Lucie Castets, grisée par sa miragineuse quête de Matignon, ira jusqu’à lui proposer le maroquin des Affaires étrangères dans un utopique gouvernement du Nouveau Front populaire. De quoi attiser les ambitions personnelles d’un exilé de la politique ? « S’il voit une ouverture, il s’y engouffrera. C’est comme mettre une viande fraîche devant un fauve affamé… », pense un ancien confident.
Personnage insaisissable et taciturne, il arrive parfois à Dominique de Villepin d’évoquer ses songes de retour, comme lorsqu’il retrouve son compère Védrine pour juger sévèrement la classe politique désormais aux commandes : « Hubert, il faut qu’on y retourne. Ce sont tous des nains. »
C’est un Français de l’étranger, qui a grandi dans une version idéalisée de la France et de sa place dans le monde.
Dominique de Villepin s’emporte aisément dès qu’il s’agit de la France. Une ardeur qui puise dans son parcours, celui d’un homme né au Maroc, à Rabat, issu d’une lignée bourgeoise où le service de la nation se transmet comme un devoir presque héréditaire (son père était sénateur, sa mère, magistrate). « C’est un Français de l’étranger, qui a grandi dans une version idéalisée de la France et de sa place dans le monde », décrit un membre de la famille.
Il a longtemps entretenu avec son pays une frustrante relation à distance. Sa jeunesse est ballottée entre l’Afrique noire, le Venezuela et New York. Une escale en métropole pour bûcher l’Ena (promotion Voltaire, celle de François Hollande et Ségolène Royal), puis le voilà reparti en vadrouille au gré de ses affectations de jeune diplomate, de New Delhi à Madagascar en passant par Washington.
De ces voyages et ces aventures naissent ce tempérament de feu, cette manie de parler fort, de marcher vite et de s’agacer promptement face à l’incapacité de la plupart de ses camarades à suivre sa logique et ses raisonnements intriqués. Il trouve en Alain Juppé, mais surtout en Jacques Chirac, des blocs de glace suffisamment épais pour tempérer sa fougue.
Bernadette, sceptique par nature, voue une répulsion légendaire à celui qu’elle surnomme “Néron”, ses faveurs étant réservées à Nicolas Sarkozy, sa Némésis, qui fantasmait de le voir finir à « un croc de boucher ». Jacques, lui, se prend d’affection pour l’élancé poète. « Il y avait une relation filiale entre eux, se rappelle un ancien conseiller de l’époque. Villepin réveillait Chirac, Chirac calmait Villepin. Le tandem fonctionnait. »
QUAND L’ÉLYSÉE VIVAIT AU RYTHME DE SES COUPS DE SANG
20 septembre 2000. Dominique de Villepin, puissant et retors secrétaire général de l’Élysée – « Il citait le Parrain pour vous éliminer et décidait de l’agencement des meubles », résume un ministre -, reçoit un appel du Monde, alors dirigé par un certain Edwy Plenel, un ami.
Le quotidien s’apprête à sortir une bombe : un enregistrement où Jean-Claude Méry, ancien collecteur de fonds pour le compte du RPR, désigne Jacques Chirac comme l’un des cerveaux derrière l’affaire dite “des HLM de Paris” et le système mis en place par le parti gaulliste pour financer illégalement ses campagnes électorales.
Furieux, Villepin explose, interrompt une réunion présidentielle et s’agite : « Monsieur le Président, le Monde met en une les confessions de Méry. Il faut réagir, vite ! Préparer la contre-attaque ! » Chirac, enfoncé dans son siège, imperturbable comme toujours, lui réplique posément : « Méry ? Qui est-ce ? Passez-moi le téléphone, je l’appelle. »
Son lieutenant, tel un lion dans une cage dorée, manque de renverser les verres disposés sur la table du salon élyséen : « Mais il est mort, mort ! » La réponse du président pourrait servir de définition à l’esprit chiraquien : « Aucune raison de paniquer dans ce cas… »
Durant ses années au Quai d’Orsay (2002-2004), à Beauvau (2004-2005) puis à Matignon (2005-2007), Dominique de Villepin, frénétique, refusait toute halte. Lorsqu’un collaborateur inquiet lui suggérait de lever le pied, lui qui ne s’octroyait qu’une semaine par an au Club Med – « pour sonder l’électorat », jurait-il – répondait invariablement, comme un mantra : « Une cible ne doit jamais être immobile. »
L’immobilisme, pourtant, il l’a connu. Ou plutôt, il l’a subi. Sa défaite dans la guerre fratricide avec Nicolas Sarkozy laisse des traces. En l’espace d’un instant, il passe de la ferveur du pouvoir à l’isolement du banni. Ses conseillers rejoignent le camp du vainqueur. « Tu sais, on a besoin du cœur de Dominique, mais de l’énergie de Nicolas », souffle un certain Bruno Le Maire, collaborateur villepiniste historique, à un camarade de cabinet le soir de l’élection de Sarkozy. Il sera nommé aux Affaires européennes un an plus tard. Usé politiquement, la cure de jouvence de Dominique de Villepin sera financière.
Son riche et hétéroclite carnet d’adresses – de Jean Todt, patron historique de l’écurie Ferrari en formule 1, à Zao Wou-Ki, peintre abstrait franco-chinois, en passant par Al-Mayassa bint Hamad al-Thani, fille de l’ancien émir du Qatar -lui assure un accès privilégié chez les puissants de ce monde. Et en particulier dans ce “Sud global”, où le diplomate capitalise encore sur une renommée héritée de sa « période warholienne », pour reprendre les mots d’un ministre chiraquien, lors de laquelle Villepin parcourt la planète pour le service après-vente de son discours à l’Onu.
QATAR, ARABIE SAOUDITE, CHINE…LA JUTEUSE RECONVERSION
Ses sociétés de conseil, dont l’une est sobrement baptisée Villepin International, ne connaissent pas la crise. En Arabie saoudite, l’ancien Premier ministre jouit de sa proximité avec Alexandre Djouhri, richissime intermédiaire franco-algérien proche de Nicolas Sarkozy, dont le nom apparaît à plusieurs reprises dans le dossier libyen, pour lequel l’ex-président de la République comparaît actuellement devant la justice.
Il dégote quelques lucratifs contrats avec la famille Bugshan, à la tête d’un influent conglomérat du Moyen-Orient. L’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCL-CIFF) a retracé divers accords pour un total dépassant les 4 millions d’euros.
L’empire Villepin s’étend jusqu’à l’Extrême-Orient. Son fils Arthur dirige la sélecte galerie Art Villepin, à Hong Kong, qu’il a fondée en hommage à Zao Wou-Ki avec son père. Lequel enseigne le business et la diplomatie à Shanghai, tout en sillonnant l’empire du Milieu pour des conférences où se presse l’élite économique et politique du régime.
Un temps, on le retrouve au Qatar, administrateur du Centre de Doha pour la liberté de l’information, nébuleux organisme fondé par Al-Mayassa bint Hamad al-Thani, ou membre du conseil d’administration de l’Autorité des musées du pays pétrolier, toujours sous l’égide et la protection de la princesse. En 2010, il reçoit même une médaille culturelle de la main de l’ambassadeur du Qatar en France.
Son discours de remerciement dit finalement tout des errements et de la pensée profonde du personnage : « Je suis convaincu que cette terre arabe est indissociable de notre propre terre. […] Le monde arabe, pour moi, c’est aussi un ailleurs qui nous offre un espace que nous n’avons plus, un espace qui nous offre l’opportunité d’entreprendre, d’aimer, d’espérer. […] Il suffit parfois de peu de chose, de patience, de détermination, d’audace aussi pour que cet ailleurs, cet autre, ce temps devienne alors notre temps, l’autre notre frère et, bien sûr, cet espace, cet ailleurs, notre terre. »
Source
Valeurs Actuelles
Son visage décati respire la traitrise à la droiture
Un grand bourgeois antisémite qui se prend pour Corto Maltese..
« errant dans une traversée du désert »
Et il s’y serait d’ailleurs installé (Qatar) après avoir trahi la souveraineté des français (traité de Lisbonne) et sabordé son aile politique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Villepin#Secrétaire_général_de_l'Élysée_avec_Jacques_Chirac_(1995-2002)
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/05/15/31001-20140515ARTFIG00245-dominique-de-villepin-la-reconquete-de-notre-independance-l-enjeu-des-europeennes.php
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« dans l’affaire Clearstream il fut relaxé »
Et ce sont des fumiers pareils qui espèrent tenir les rênes du pays !
Bonjour l’intégrité du gonze :
https://www.bfmtv.com/politique/il-n-y-a-rien-a-soupconner-villepin-assure-ne-travailler-pour-aucune-puissance-etrangere_AV-202402290535.html
https://www.ouest-france.fr/economie/banques-finance/dominique-de-villepin-repond-aux-accusations-sur-ses-potentiels-liens-financiers-avec-le-qatar-d8dfeb44-d709-11ee-a613-258427ffa9f5
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« positions controversées »
Voila ce que camarade ‘First class’ dit du financement du terrorisme :
https://www.challenges.fr/monde/comment-le-qatar-a-achete-des-politiques-francais_434048
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« Il a toujours eu la phobie de se transformer en vieux con de droite dépassé »
Son cauchemar s’est réalisé mais visiblement personne ne l’a encore prévenu …
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« chez lui, avenue Foch lieu improbable fusion entre appartement huppé, bureau de conseil, salon mondain et un foisonnant musée d’art asiatique et africain »
Mais pas d’art français bien entendu, c’est amusant de voir comment tous ces prétendus ‘hauts responsables’ patriotes ont une estime constante pour tout ce qui vient d’ailleurs et dans le même temps un mépris profond pour leur pays.
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« de Villepin »
On me souffle dans l’oreillette que ça rime avec fils de p_tin.
Immigration : il dénonce avec véhémence l’esstraimedrouate mais évidemment ferme sa gueule sur le sang des français qui coule au quotidien
https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/immigration-dominique-de-villepin-denonce-la-derive-dangereuse-du-parti-les-republicains_5901722.html
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Faudra qu’on m’explique aussi pourquoi parmi le fan club du Vil Pinpin la sphère soralienne qui, depuis des années articule sa haine antijuive sur fond de ‘Nouvel Ordre Mondial’ ne montre jamais ceci :
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@protagoras
« Corto Maltese » .
Il déclarait ceci :
» Mon père partait sans cesse et revenait de moins en moins. Il était originaire de Tintagel, en Cornouailles, un endroit plein de fées et de magiciens. Il affirmait être le neveu d’une sorcière de Man qui avait un chat roux, mais il disait un tas de choses quand il se perdait dans ses bouteilles. J’ai étudié à l’école hébraïque de La Valette et puis à Cordoue avec le rabbin Ezra Toledano, c’est lui qui m’a initié à la Torah et qui m’a raconté d’autres histoires secrètes. Quoi qu’il en soit, ce que je me rappelle le mieux c’est le jour où je suis parti de Malte en m’embarquant sur le Golden Vanity, un magnifique trois mâts ; depuis lors, j’ai toujours navigué de par le monde.
J’ai connu Raspoutine, Jack London et bien d’autres, j’ai appris à danser le tango à Buenos Aires, aux Antilles et au Brésil j’ai connu Esmeralda et les rites vaudou. Et puis il y a eu les Indes, la Chine, les îles des Caraïbes entre moments de paresse dans les vérandas et fusillades, et les îles du Pacifique avec Escondida, la plus étrange de toutes, parmi moines et corsaires. J’ai vu un train chargé d’or s’engloutir dans un lac glacé de Mongolie, j’ai partagé les silences du désert avec un guerrier, le vert paysage et les larmes avec une très belle fée irlandaise, j’ai cherché des joyaux et des rêves impossibles au long des canaux et sur les toits de Venise.
Je ne suis pas un héros…. »
Quand il parle des « toits de Venise » il me fait penser à Casanova qui s’était enfui de la prison des plombs de cette même ville .
Il fut le seul dans toute l’histoire à avoir réussi cet exploit .
Le visage le plus obscène, le plus méprisable, le plus ignoble de ces politiciens prêts au pire pour être reconnus et rémunérés en pétrodollars.
Beaucoup trop de mots pour un vieux grigou qui inspire que le dégoût et aucune once de pitié. Son seul titre de gloire (!) est la lecture théâtrale qu’il a faite au théâtre de l’ONU d’un texte dont il n’est pas l’auteur (en réalité écrit par une équipe de petits énarques bien en cour à l’Elysée).
Sale gueule et âme à l’image du faciès. Le titre qui lui convient,: raclure d’agora.
Pour info un des principaux rédacteurs de ce fameux serait Bruno LEMAIRE. cf extrait du magazine LE POINT « La paternité de ce texte est jusqu’ici attribuée à Villepin. Dans le documentaire, celui qui était à l’époque conseiller pour les affaires étrangères de Dominique de Villepin sème le trouble et laisse entendre qu’il est le véritable auteur de ce texte qui fait date. « On vous donne des morceaux de tissus, des petits bouts de pièces. Tout ça ne fait pas un ensemble qui tient vraiment debout, mais il faut arriver à le travailler pour que ça fasse comme une très belle robe qui tombe bien et qui peut impressionner et séduire. » VILLEPIN n’a jamais contredit. Tout est dit.
Amalec en costume cravate.