À Nice, une fanatique pro Hamas incarcérée après une série de propos antisémites

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Par Nicolas Daguin
Fondatrice de l’association «Nice à Gaza», la prévenue a été de toutes les manifestations en soutien à la Palestine devant l’hôtel de ville où flotte, depuis le 7 octobre 2023, le drapeau d’Israël. KEMAL ASLAN / AFP
Amira Z., une infirmière et mère de famille sans casier judiciaire, est poursuivie pour «apologie du terrorisme», «provocation à la haine, à la violence et à la discrimination» et «apologie de crimes contre l’humanité».
«Le Hamas n’est pas une armée terroriste !» : voici le genre de message qu’Amira Z. publie depuis des mois sur X. De nationalité française, cette militante propalestinienne est devenue à Nice l’une des figures les plus radicales du mouvement. Fondatrice de l’association «Nice à Gaza», elle a été de toutes les manifestations en soutien à la Palestine devant l’hôtel de ville où flotte, depuis le 7 octobre 2023, le drapeau d’Israël. Dénonçant tantôt «l’islamophobie» de la France, tantôt la «lâcheté infinie» du maire de Nice Christian Estrosi qui brandirait «le drapeau de la honte», cette infirmière de profession a partagé ou écrit des propos d’une telle violence sur le réseau social qu’une enquête a fini par être ouverte, conduisant à son interpellation en début de semaine.
Placée en garde à vue, Amira Z. a reconnu être l’auteure des tweets, jurant par ailleurs n’avoir voulu provoquer ni blesser personne. Difficile à croire à la lecture de messages tel que «la destruction d’Israël est imminente» ou encore lorsque la jeune femme partage une photo de Gaza «avant d’être détruite» et qu’elle s’interroge : «Et si c’était Nice ?» Que dire encore de cette citation reprise dans un tweet : «Hitler a fait une grosse erreur. Il aurait dû vous mettre tous dans les chambres à gaz». À l’issue de 48h d’auditions, l’intéressée a été déférée puis mise en examen pour «apologie du terrorisme», «provocation à la haine, à la violence et à la discrimination» et «apologie de crimes contre l’humanité».
Risque de récidive
Jugée en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nice jeudi après-midi, la prévenue a demandé un délai pour préparer sa défense. L’audience a donc été renvoyée au 21 octobre prochain. Suivant les réquisitions du parquet, Amira Z. a été placée en détention provisoire. Une décision difficilement supportable pour cette dernière, maman d’une fillette handicapée de douze ans et dont le casier judiciaire ne comporte aucune mention. «Elle était bénévole au sein de la Protection civile pendant l’attentat du 14-Juillet (qui a fait 86 morts à Nice, en 2016, NDLR), aide-soignante de nuit pendant trois mois pendant le Covid, elle a participé à des associations humanitaires. Son téléphone et son ordinateur sont mis sous scellés. Elle est même prête à supprimer son compte Twitter», a vainement plaidé son avocate comme le rapporte le quotidien régional Nice Matin.
À l’approche du 7 octobre, le tribunal a jugé le risque de récidive trop important. L’avocat général a d’ailleurs fait savoir pendant l’audience que des notes avaient été découvertes dans les affaires de la prévenue, laissant penser que de nouvelles publications étaient en préparation en vue de la date anniversaire. «Il est évident que l’on a affaire à quelqu’un de particulièrement déterminée», commente Me Louis Bensa, l’un des trois avocats de la partie civile, représentant la Licra. L’avocat déplore également l’attitude des proches d’Amira Z. à l’issue du rendu de la décision de placement en détention provisoire. «On a été pris à partie. Ils ont concentré leur colère sur nous, nous traitant notamment de ‘génocidaires’», assure-t-il.
La fondatrice de «Nice à Gaza» dispose d’un délai de dix jours pour faire appel. Son avocate dit «se réserver ce droit», jugeant l’incarcération de sa cliente «injustifiée» et «incompréhensible». Une expertise psychiatrique a par ailleurs été demandée d’office. «Il s’agit peut-être pour le tribunal de parer une éventuelle tentative de la défense de dire que leur cliente n’a pas toute sa tête et qu’elle n’est donc pénalement pas responsable. Si une première expertise nous dit que tout va très bien et que Madame Z. ne souffre d’aucun trouble, ce sera difficile ensuite de prouver le contraire», analyse un connaisseur de la chose judiciaire.
Source
Le Figaro

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6 Commentaires

  1. ETHAN dit :

    On lui laisse prendre l’avion ?

  2. bensoussan jean joseph dit :

    Cette photo posée à bord d’un avion privé(en vol où à l’arrêt juste pour la photo?)en dit long sur ce qu’elle voudrait être alors qu’elle n’est qu’une simple infirmière.(elle va peut être y parvenir quand on voit un sebastien delogu deputé lfi qui siége à la commission des finances) Elle va user de tous les artifices possibles pour ne pas rester en prison.Elle a même dit, »je ne voulais blesser personne « D…dans sa grande mansuétude l’a fait accoucher d’une enfant handicapée.Je me serai fait une joie de lui offrir un « Bipper Libanais » salutations,joseph

  3. Franccomtois dit :

    ,Amira Z., une infirmière 😮, ils payent bien dans le milieu associatif(quelqu´il soit ceci dit),jet privé,la coquine 🤬.La haine paie bien dirait-on?Comme quoi nous pouvons bien présenter et être completement tordu!
    Qu´elle perde son job serait déjá une bonne chose,une peine de prison avec sursis ne serait pas mal non plus et le top du top serait de lui faire péter sa nationalité francaise 🤬,ne soutient elle pas le terrorisme?!Infirmiere au bled moins bien payé mais elle serait chez elle et je suis certain qu´elle en serait enchantée 😁!
    🙏✝✡👍💪

  4. hérode dit :

    ça se passait comment si Monsieur Cohen lui demandait de passer pour ses soins quotidiens ou Madame Levy pour préparer ses médicaments ?

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