À Marseille, cet imam antijuif qui faisait des adeptes dans toute la région
ENQUÊTE – Les autorités ont fermé la mosquée As-Sounna, dont le leader prononçait des prêches qui mêlaient djihad armé et loi du talion. À en croire les connaisseurs de la situation marseillaise, l’influence de cet imam s’étendrait bien au-delà de ses fidèles.
«Nous ne créons pas de problème, nous obéissons toujours au “gouverneur” (pouvoir en place).» L’homme, qui s’exprime à deux pas de la mosquée marseillaise As-Sounna, fermée pour six mois par les autorités à la mi-décembre pour les prêches de son imam radical, se revendique salafiste. Dans le doute, sa barbe et ses habits trahiraient de toute façon son appartenance à ceux qui se réclament des «pieux ancêtres» (salaf) de l’islam. Comme cette femme croisée quelques minutes plus tôt et dont on n’aperçoit que le regard derrière un niqab de couleur prune. Car les salafistes apprécient le quartier. La mosquée, et ses 400 fidèles, voisine avec des commerces hallal et une librairie islamique où l’on trouve habits traditionnels et ouvrages pieux comme Mon livre d’invocations (version fille).
«C’est une attaque contre les musulmans ! Si un prêtre est accusé de pédophilie, on ne ferme pas son église !»
Un fidèle de la mosquée As-Sounna
La mosquée As-Sounna, fondée à la fin des années 1990, a plutôt fière allure: une plaque élégante, un vaste local (on parle de 400 mètres carrés) où il est précisé que l’école coranique accueille les enfants à partir de 5 ans. Les alentours sont nettement moins rutilants. En plein IIIe arrondissement, le boulevard National se trouve à un petit quart d’heure en voiture du Vieux-Port. Mais le secteur passe pour l’un des plus pauvres de la ville. Aux pieds des piliers de l’autoroute du Soleil, les immeubles sont souvent défraîchis. Dans les rues, le voile est fréquent chez les femmes et les jeunes filles. Aux abords de la mosquée, un fidèle se plaint de la fermeture du lieu de culte: «Nous devons nous disperser dans les autres mosquées.
Si l’État soupçonnait l’imam (Abdelhadi Doudi), il aurait pu enquêter sur lui, mais pas fermer les lieux, c’est une attaque contre les musulmans! Si un prêtre est accusé de pédophilie, on ne ferme pas son église!» «En tout cas, ajoute-t-il, je n’ai jamais entendu l’imam appeler à la haine ou au djihad armé.»
La Préfecture de police n’est pas de cet avis. Son arrêté repose sur un document de quelque 45 pages, portant sur la période 2012-2017. Seraient notamment visés une vingtaine de prêches en arabe et une douzaine de textes de l’imam et d’autres salafistes. Le constat est sans appel: légitimation du djihad armé, de la mise à mort des adultères et apostats, de la loi du talion, appel à la défaite et à la destruction des mécréants, juifs «impurs, frères des singes et des porcs»… Le 15 décembre, le tribunal administratif a confirmé la fermeture, mais le conseil de l’association gérant la mosquée, Me Philippe Perollier, note que ses clients ont l’intention de faire appel (une question prioritaire de constitutionnalité pourrait également être déposée sur la «pérennisation de l’état d’urgence»). L’avocat souligne que son client a publiquement dénoncé les attentats de 2015. Mais Me Perollier reconnaît aisément que les propos en question sont «violents, choquants, virulents». Sur la loi du talion, il évoque, en un vocable légèrement décalé, un texte «plutôt raide», les attaques contre les juifs étant qualifiées de «très raides». «Cela nous choque et il y a de quoi», conclut-il. Mais il avance aussitôt des considérations historiques (les références au djihad évoquent la bataille de Badr au VIIe siècle), géographiques (la loi du talion serait soutenue mais pas en France) ou religieuse (les juifs «frères des singes et des porcs» sortent tout droit du Coran…). Toujours selon l’avocat, rien de tout cela ne constituerait en tout cas d’appel au terrorisme. «On accuse M. Doudi de double langage et de condamnation de façade du terrorisme, cela ne résiste pas à l’analyse.» Reste que certains fidèles de la mosquée As-Sounna semblent avoir «mal» compris ces prêches «très raides» et basculé dans l’action armée (en partant pour la zone syro-irakienne ou en s’alignant sur al-Qaida).
«Nous avons essayé de le raisonner. Mais ces dernières années, c’est devenu une sorte de gourou diffusant un discours de haine, de séparation d’avec la société»
Abderrahmane Ghoul, vice-président du conseil régional du culte musulman
La chose n’a d’ailleurs rien de très étonnant dans l’histoire de l’islam radical: par le passé, des individus séduits par le salafisme «quiétiste» (opposé au salafisme «djihadiste») ou le mouvement tabligh (piétiste, officiellement opposé à la violence) ont suivi le même chemin. Dans le cas de l’imam Doudi, la Préfecture de police n’est pas la seule à lui reprocher ses propos. Vice-président du conseil régional du culte musulman (CRCM), Abderrahmane Ghoul tient à souligner que, s’il critique le religieux, il ne demande pas la fermeture de mosquées. «Nous avons essayé de le raisonner. Mais ces dernières années, c’est devenu une sorte de gourou diffusant un discours de haine, de séparation d’avec la société.» À noter qu’en 2012, des policiers avaient été pris à partie par des fidèles lors du contrôle d’une jeune convertie en niqab (trois policiers blessés). Le vice-président du CRCM est d’autant plus inquiet qu’il observe que «le courant salafiste a pris le terrain en France, et progresse à Marseille. Doudi fait des adeptes et son influence rayonne à Vitrolles, Avignon ou Aix-en-Provence.»
Là réside l’une des raisons de l’action de la Préfecture de police. L’arrêté préfectoral souligne que l’intéressé «a pour ambition de faire de la mosquée As-Sounna le plus grand lieu de culte musulman de Marseille en effectuant des acquisitions immobilières, facilitées financièrement par une association salafiste niçoise». L’imam userait même «de pressions pour collecter d’importantes sommes d’argent, notamment en appelant ses fidèles aux dons en précisant qu’il accepterait de “l’argent sale”». L’arrêté juge également que l’imam est devenu «une référence du salafisme». De source proche du dossier, il était ainsi en contact avec une mosquée salafiste d’Aix-en-Provence fermée pour six mois en février 2017 (la première dans les Bouches-du-Rhône). Un de ses lieutenants serait également actif en Avignon (Vaucluse). On peut aisément imaginer que ces «disciples» sont d’ores et déjà dans le collimateur des autorités. Boulevard National, la rumeur court déjà chez les salafistes: «Ils vont fermer une autre mosquée et ensuite faire comme à Paris et fermer les autres.»
Un jour, une jeune prof vient le voir, choquée : un élève de cinquième a soutenu qu’il est normal de lapider une femme adultère, de couper la main d’un voleur comme le dit un petit livre qu’on lui a donné à la mosquée
À en croire les connaisseurs de la situation marseillaise, l’influence de l’imam ne se limiterait pas à ses adeptes. Ces prêches, précise la préfecture, «conduisent les habitants du quartier à un repli communautaire et constituent le terreau d’actions violentes: ce phénomène est particulièrement constaté dans les établissements scolaires du quartier dans lesquels sont relayés les messages de haine et de discrimination tenus dans la mosquée, et de nombreux élèves ont cru bon de légitimer l’attentat de Charlie Hebdo et ont refusé d’observer les cérémonies de minutes de silence organisées». Passez sous les piliers de l’autoroute A7 et vous tomberez au bout de quelques centaines de mètres sur le collège Versailles, très mal nommé. Surplombés par l’autoroute, les immeubles avoisinants sont plus que vétustes. Une ruelle jouxtant l’établissement exhibe une carcasse de téléviseur, des gravats et des déchets. Alentour, de jeunes hommes semblent faire le guet. Le collège, où des pancartes annoncent un programme de démolition/reconstruction de 22 millions d’euros et le projet d’en faire un établissement «100 % numérique», est entouré par une palissade métallique haute de plusieurs mètres, les vitres donnant sur la rue sont grillagées et un «sas» contrôle les entrées.
L’établissement a fait la une de l’actualité à la rentrée dernière avec l’ouvrage de Bernard Ravet (en collaboration avec le journaliste Emmanuel Davidenkoff), ancien principal de Versailles, qui revient avec précision sur ce qu’il a vécu.
Quand on le contacte pour lui demander si la mosquée As-Sounna lui dit quelque chose, la réponse fuse: «Bien sûr que cela me dit quelque chose.» Et de replonger dans son ouvrage: un jour, une jeune prof vient le voir, choquée: un élève de cinquième a soutenu qu’il est normal de lapider une femme adultère, de couper la main d’un voleur comme le dit un petit livre qu’on lui a donné à la mosquée. Le livre s’avérera être un ouvrage saoudien interdit en France et apporté dans l’établissement par un surveillant au-dessus de tout soupçon et fréquentant une mosquée tabligh. Reçu par une policière des Renseignements généraux, il s’entend dire qu’une association d’aide aux devoirs est une émanation de cette mosquée tabligh. «Leur vrai truc, explique la fonctionnaire des RG, c’est de harponner les familles par ce truchement.» Bernard Ravet en profite pour poser une question sur une autre association d’aide aux devoirs qui aimerait se faire prêter les locaux le soir. «Ah oui, on la connaît bien, s’entend répondre le principal, celle-ci dépend d’une des mosquées du boulevard National.» «Tabligh?» interroge Bernard Ravet. «Non, salafiste, c’est celle de l’imam Doudi». Ce jour-là, le principal de Versailles dit découvrir que «plusieurs dizaines de nos élèves, via leurs familles, sont pris dans les rets de mosquées qui prônent une vision radicale de l’islam.». La scène rapportée par Bernard Ravet remonte à… 2004, treize ans avant la fermeture de la mosquée du boulevard National.
Source :
http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/12/25/01016-20171225ARTFIG00104–marseille-cet-imam-radical-qui-faisait-des-adeptes-dans-toute-la-region.php
Là, les mecs, j’en reviens pas… zavez- vu sa tronche d’intellectuel éclairé ? Sur la vie de « momo le pedzouille » ( chiasses épaisses et pissats puants de verrats en rut sur lui), j’ai jamais vu une telle profondeur d’intelligence dans le regard…. putain, en dialectique, il doit faire très mal, cêzigue pâteux! Tous les philosophes des lumières passés, présents, futurs ne lui arrivent même pas à l’élastique du slibard « petit bâteau » qui lui tient lieu de béret. Même « tarik la trique » ne fait pas la maille. Lui c’est à la cou…lle gauche qu’il ne lui arrrive pas.. c’est dire!
A le voir, il est évident que les parents ne lui ont pas prévu l’électricité au plafond…. même pas une chandelle.. la nuit noire! Et, on voudrait avec cet embryon de cerveau et les deux pois- chiches qui s’y promènent que les fidèles soient sensés? Si par nature, la mission est déjà impossible, vous imaginez, dans ce cas concret ? Voyons, un peu de bon sens!
Même les chamelles n’en voudraient pas…
parachuter cet imam sur l’ile de Robinson Crusoé après il verra s’il aura des adeptes 🙂
il en profiterait pour contaminer Robinson
https://www.islamreligion.com/fr/articles/10170/vendredi-le-meilleur-jour-de-la-semaine/
je connais ce tas de merde de vue, et faites moi confiance il a beaucoup d’adepte, et surtout des gaulois convertis a l’islam, les plus dangereux.
Les musulmans sont de plus en plus nombreux a Marseille, ce qui est a craindre c’est cette nouvelle generation de migrant surtout des africains ( noirs ), raciste et surtout antisémites et pour cela pas besoin d’etre musulman
Marseille ville du maghreb …..
https://www.youtube.com/watch?v=zHX3Mo2i2OQ
des fillettes voilées chante dans une cathédrale Saint Paul en GB devant le gratin aristocratique anglais
Mais avec l’extrême gauche collabo, on va bien lui trouver des circonstances atténuantes, le pauvre. Dehors, les nazislmistes et leurs amis.
Pourquoi cet abruti n’est pas accusé de propos racistes , antisémites et condamné et expulsé, alors que dès que un Zemour ou un Finkelkrot dit 2 mots intelligents tous les médias leur sautent dessus…….
super situation, sous les encouragements de la gauche