À l’école, une minute de silence sous tension

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Le ministère de l’Éducation, qui veut éviter de nouveaux dérapages, a écrit à tous les enseignants.
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Bis repetita? Dans le cadre des trois jours de deuil nationaldécrété par le président de la République François Hollande,une minute de silence sera observée lundi à midi dans l’ensemble des établissements scolaires français, comme sur tout le territoire. Une initiative qui n’est pas sans rappeler les dérapages de la dernière minute de silence, le 8 janvier 2015, après les attentats contre Charlie Hebdo, avec quelque 200 cas recensés dans les établissements.
Aujourd’hui, il est peu de dire que le ministère de l’Éducation nationale ne veut pas voir se reproduire ces incidents et provocations. Pour cela, a multiplié la communication, écrivant tant aux enseignants qu’aux parents d’élèves pour donner des précisions sur le déroulé de la journée de lundi et apaiser les craintes. Elle a notamment précisé que le soin serait laissé aux équipes pédagogiques «d’adapter ce moment de recueillement à l’âge des élèves». Après le drame de vendredi, le ministère a particulièrement veillé à répondre rapidement aux inquiétudes des équipes enseignantes. Dans la nuit de samedi à dimanche, des «ressources pédagogiques» à destination des enseignants ont été mises en ligne. «Pour les très jeunes, la minute de silence peut être traumatique», explique-t-on, «c’est pourquoi une marge de manœuvre est laissée aux enseignants». «Pour les plus âgés, collégiens et lycéens, nous encourageons vivement un moment d’échange pour leur rappeler les faits, discuter avec eux de ce qu’ils ont vu, à la télé ou sur Internet.» Les enseignants ont pour consigne de prendre le temps, avant la minute de silence, de dialoguer avec leurs élèves sur les événements dramatiques qui ont atteint Paris. Des adultes – surveillants, directeurs, proviseurs…- seront également à l’entrée des établissements pour accueillir les élèves et rassurer si besoin les parents. Côté sécurité, le ministère précise qu’une vigilance particulière sera observée à l’entrée et la sortie des établissements, des fouilles étant possibles.

En dépit de ces précautions, du côté des syndicats d’enseignants, la perspective d’une nouvelle minute de silence n’est pas toujours bien accueillie. «On nous impose la minute de silence», estime Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes-FSU, estimant que le ministère ne leur laisse «pas le temps de la préparer» et que «le dispositif d’accompagnement des équipes manque de formalisation». Stéphanie de Vanssay, de l’Unsa, pense également qu’une minute de silence, «imposée à une heure précise, c’est trop lourd». La syndicaliste réfléchit particulièrement aux manières d’aborder les attentats avec les élèves. «L’idéal, ce serait de réfléchir en amont sur le geste à proposer, trouver un geste qui ait du sens.» Elle s’y est employée tout le week-end, en rassemblant sur un post de blog des pistes pour aider ses collègues à préparer le moment d’échange de ce lundi. Selon elle, quelle que soit la solution retenue, «le plus important est de savoir si les élèves et leurs parents y adhèrent».
«Hélas, l’expérience fait progresser», constate Philippe Tournier, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’éducation nationale (SNPDEN). Il ne trouve «rien à redire» sur la réaction du ministère et les mesures mises en place. «Malheureusement, on a tiré les conséquences des événements de Toulouse, en mars 2012, et de Charlie Hebdoen janvier dernier.» Selon lui, le moment d’échange à propos des attentats est «très anxiogène» pour les enseignants, «car ils sont déjà stressés, comme tout le monde, et ils ne savent pas s’ils en font trop ou pas assez». En revanche, Philippe Tournier les juge «beaucoup moins inquiets des réactions de leurs élèves» pour la minute de silence.
Car la situation n’est pas la même. «Vendredi, les victimes c’étaient nous, les jeunes», résume Mayline, en terminale L à Enghien-les-Bains. Une enseignante ajoute: «En janvier, certains ont pu dire: “ils l’ont bien cherché”, se souvient-elle. Cette fois, c’est différent. Tout le monde est touché.» Reste que de nombreux parents se disent inquiets à la veille de la reprise des cours, notamment sur les mots qui seront employés par les enseignants. Et que rien ne dit qu’aucun dérapage ne sera à déplorer.

source :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/11/15/01016-20151115ARTFIG00182–l-ecole-une-minute-de-silence-sous-tension.php

happywheels

7 Commentaires

  1. josué bencanaan dit :

    Apres on se pose des question sur l’education des enfants a l’ecole, les enseignants enseigne la haine contre Israel, jai deja eu une altercation avec un de leur sbire dans le lycée de ma fille.

    Socialiste FSU racaille islamique

  2. Claude.herz dit :

    Cette manifestation ne peut pas avoir lieu !!!! ils ne manquent pas de culot …..

    et l’ETAT D’URGENCE , alors ???!!! sur tout le territoire national !!

    Ce gouvernement a t-il encore un semblant d’AUTORITE !!!

  3. ron dit :

    combien d’année que l’on fait une minute de silence,par si et par la!
    le combat est à la racine, en irak, et en syrie et en france dans des mosqués salafiste,takfiriste,et wahhabite?
    sinon! en pleure et beaucoup de minute de silence ne suffisent pas
    alors! que des soldats daéchistes entre en europe parmi les réfugiées
    60% se sont des jeunes hommes seuls prét aux combat contre notre civilisation
    on est pas dans la merde

  4. capucine dit :

    une minute de silence sous tension à l’école ? et pourquoi ???
    les enfants doivent obéir à leur instituteur où institutrice point barre …Un peu d’autorité voyons ?? qu’est ce qu’une minute de silence
    ou une minute de respect pour les victimes innocentes mortes en pleine jeunesse tuer par des kamikazes islamistes de daesh ?
    je ne comprend pas pourquoi il y a des tensions ……

  5. jm dit :

    Triste France, plus de respect et ca continuer.
    Avant on aurait jamais fait ça.
    quand on voit des gens prendre des photos ou selfie pendant la minute de silence…
    même un groupe de « chanteur » français disent que les terroristes sont des victimes aussi à cause de la société (1.48min)
    https://www.youtube.com/watch?v=a7ztc_UescI

    les memes toujours qui sont contre le peuple d israel et qui défendent « les gentils terroristes » palestiens.
    d’autre qui chanson dans la rue l amour vaincra la haine. c’est pas comme ça que l’on va gagner cette guerre.
    ils doivent bien ce marrer les terroristes.

  6. Cathy dit :

    A quoi bon !!! Des minutes de silence ne serviront en rien à ce qui va arriver de plus grave et de plus redoutable…

  7. Alice dit :

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    LA MINUTE DE SILENCE N’A PAS ÉTÉ RESPECTÉE DANS CERTAINES ÉCOLES AVEC L’ACCORD DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM
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    © Villard, Sipa
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    La minute de silence observée hier à midi sur l’ensemble du territoire a encore fait parler d’elle dans les établissements scolaires. Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Éducation nationale, a précisé dans son communiqué à l’attention du corps enseignant que « dans les écoles et les établissements scolaires, il est important que ce moment de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l’âge des élèves, puisse être précédé de ces temps d’échanges avec les élèves ». Une manière d’éviter ou de minimiser les quelques 200 incidents qui ont suivi celle observée en janvier à la suite des attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.

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