À l’approche du mandat de Trump, les exportations de pétrole iranien s’effondrent.

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Le Shandong Ports Group, l’un des plus grands terminaux pétroliers recevant du pétrole d’Iran, de Russie et du Venezuela, a interdit l’entrée des pétroliers sanctionnés par les États-Unis, au moment même où les exportations de pétrole iranien diminuaient considérablement au cours des deux derniers mois.
La majeure partie du pétrole iranien est livrée aux raffineries chinoises via ce port.
L’Iran fournit également une autre partie de son pétrole aux ports de Dalian et de Javashan, à de petites raffineries chinoises indépendantes, appelées Teapot, mais le volume est bien inférieur au pétrole déchargé au Shandong.
Les raffineries sont les seuls clients pétroliers de l’Iran en Chine.
Afin d’exporter secrètement du pétrole vers la Chine, l’Iran a besoin de pétroliers appelés « Ghost Fleet » (ou « flotte fantôme») et pour livrer son pétrole aux ports dont ils ont besoin, ils doivent désactiver le système d’identification automatique.
En octobre et septembre, les États-Unis ont imposé des sanctions à des dizaines de pétroliers appartenant à la « flotte fantôme », et les exportations de pétrole iranien vers la Chine sont tombées à moins de 1,3 million de barils en novembre et décembre, soit 550 000 barils de moins qu’en septembre.
Citant les statistiques de Kepler, l’agence de presse Reuters a rapporté que les ports du Shandong ont reçu 1,74 million de barils de pétrole iranien, russe et vénézuélien par jour l’année dernière, soit l’équivalent de 17 % des importations totales de pétrole de la Chine.
Désormais, aucun pétrolier figurant sur la liste des sanctions ne sera en mesure de livrer le pétrole iranien, vénézuélien et russe au port de Shandong.
Reuters a publié les noms de huit très gros pétroliers, chacun d’un volume de deux millions de barils, qui ont déchargé leurs cargaisons dans les ports du Shandong le mois dernier, et la plupart de ces cargaisons étaient du pétrole iranien.
Ce rapport indique que le dernier embargo imposé par les États-Unis sur les pétroliers transportant du pétrole iranien a augmenté le coût du transport de la cargaison, et que l’action du Shandong Ports Group augmentera le coût du contournement des sanctions contre l’Iran.
Dans ce contexte, Humion Falkshahi, expert principal de Kepler, a déclaré à Farda Radio que le facteur le plus important dans la chute des exportations de pétrole iranien au cours des deux derniers mois était l’imposition de sanctions américaines sur des dizaines de pétroliers de la « flotte fantôme ».
Selon lui, depuis septembre, les réserves de pétrole invendus dans les eaux iraniennes ont plus que doublé et atteint 20 millions de barils.
M. Falkshahi a également souligné que les raffineries dites « à théière » étaient peu efficaces et causaient beaucoup de pollution, et le gouvernement chinois leur a demandé soit de les rénover, soit de les mettre hors service.
Ces derniers mois, au moins trois « théières » ont officiellement déclaré faillite.
Le problème de la baisse des exportations pétrolières iraniennes réside également dans le fait que Donald Trump, le président élu des États-Unis, entrera à la Maison Blanche dans moins de deux semaines et devrait relancer la politique de « pression maximale » contre Iran.
Les sanctions imposées à l’Iran au cours de sa présidence précédente ont réduit les exportations quotidiennes de pétrole de 2,5 millions de barils à 350 000 barils.
L’Iran a augmenté ses exportations de pétrole chaque année depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration de Joe Biden, et l’année dernière, il a exporté en moyenne 1,55 million de barils de pétrole.
Source

JForum.fr avec Nziv

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  1. joseparis dit :

    C’est l’effet trump avant l’heure ! Il faut éliminer les mollahs pour délivrer le peuple iranien de ses bourreaux.

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