5 mois ferme requis contre Alain Soral pour le montage antisémite partagé par G. Filoche
Le photomontage « reprend l’intégralité des poncifs antisémites qui ont nourri la France depuis 1890 »
Cinq mois de prison ferme ont été requis mercredi à Paris à l’encontre de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, jugé pour provocation à la haine pour avoir diffusé un montage photographique à caractère antisémite et complotiste représentant notamment Emmanuel Macron.
Gérard Filoche, représentant de l’aile gauche du PS, est actuellement poursuivi pour avoir publié ce même photomontage sur Twitter, ce qui lui avait valu une exclusion du parti en novembre.
Sur cette image, diffusée en février 2017 sur le site d’Alain Soral « Egalité et réconciliation », on voit Emmanuel Macron bras levés devant un globe terrestre, un bras ceint d’un brassard d’allure nazie orné d’un dollar à la place d’une croix gammée. Le tout sur fond de drapeaux américain et israélien et de photos de Patrick Drahi, Jacob Rothschild et Jacques Attali, et barré du slogan « En marche vers le chaos mondial ».
Emmanuel Macron est présenté comme une marionnette dont on tire les fils en secret. Derrière, il y a ceux qui ont le vrai pouvoir, et c’est les Juifs », a dénoncé la procureure. Selon elle, il y a là, « sans doute possible », « exhortation à la haine » envers la communauté juive.
Devant le tribunal correctionnel, Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, a estimé faire l’objet d’un « procès politique » et expliqué ne pas comprendre « où est l’incitation à la haine ou à la violence ».
« On devrait avoir le droit d’attaquer Macron pour ce qu’il est, un agent du nouvel ordre mondial et de la finance mondialisée », a-t-il ajouté. « A mon avis, c’est un dessin assez gauchiste », « c’est pour ça que Filoche l’a relayé », a-t-il encore affirmé.
Plusieurs associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme se sont constituées partie civile.
Le photomontage « reprend l’intégralité des poncifs antisémites qui ont nourri la France depuis 1890 », a estimé Me Ilana Soskin, avocate de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). « M. Soral a voué sa vie à expliquer les causes de l’antisémitisme par les turpitudes des Juifs », a dénoncé son confère Stéphane Lilti, avocat de l’Union des étudiants juifs de France et de l’association J’accuse.
Le jugement sera rendu le 20 mars.
Soral, 59 ans, a déjà été condamné à de multiples reprises, notamment pour provocation à la haine raciale. La semaine dernière, il a été condamné en appel à 10.000 euros d’amende, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement, pour avoir publié sur son site un dessin négationniste.
Source :
il y a un marché pas à dire
À voir la geule de ces deux types, on comprend mieux la mise en quarantaine de la race porcine en cas de contagion 🙂
LOL, pas mieux !
https://pbs.twimg.com/media/DPHHhI5X4AEWz2K.jpg
Le jour ou la justice fera appliquer les peines effectives de soral,dieudonné et les autres négationnistes multi-cons-damnés,on saura qu’elle lutte vraiment contre l antisémitisme.
En revanche,un gars comme soral sera un dieu vivant en prison en raison du public qui s’y trouve:
Il aura sûrement le privilège VIP d avoir un canapé rouge en cellule ainsi qu’un smartphone offert par la maison.
Il pourra y filmer des vidéos avec Karim et Momo ou il explique que c’est de la faute des juifs et des sionistes s’ils volent des sacs a main.
voilà qui confirme ce que je disais, quand VA débattait sur le droit à l’expression libre, le génie, le plus grand ..
lui céline : Céline : « On veut me faire payer mes livres d’avant-guerre »
DOCUMENTS. Dans un texte rédigé en 1946, Céline répondait aux accusations dont il était l’objet en France, y compris celles concernant ses écrits antisémites.
PAR SAÏD MAHRANE
Modifié le 24/01/2018 à 19:06 – Publié le 24/01/2018 à 19:00 | Le Point.fr
Louis-Ferdinand Céline en 1934.
Louis-Ferdinand Céline en 1934.
Robert Massin avait 22 ans – aujourd’hui 92 – lorsqu’il interviewa Céline lors de son exil au Danemark. C’était le 13 octobre 1947, dans une petite chambre de Copenhague appartenant à un peintre nommé Jensen. De cette rencontre qu’on dirait aujourd’hui « exclusive »,
Soral, coco défroqué a viré vichyste. Il n’est pas pour autant d’extrême droite. Vichy était une droite populiste composée surtout de ci devant socialistes, radicaux, communistes.Un des rares vichystes d’extrême droite fut François Mitterrand. L’assassin de Darlan, issu d’une mouvance royaliste, était d’extrême droite. Franco était d’extrême droite. Pas vichy
Votre commentaire me paraît obscur et j’aimerais que vous m’indiquiez ce qui fait qu’on est d’extrême-droite et la convergence qu’il peut y avoir entre Mitterrand, l’assassin de Darlan et Franco?
Céline : « On veut me faire payer mes livres d’avant-guerre »
DOCUMENTS. Dans un texte rédigé en 1946, Céline répondait aux accusations dont il était l’objet en France, y compris celles concernant ses écrits antisémites.
Par Saïd Mahrane
Modifié le 24/01/2018 à 19:06 – Publié le 24/01/2018 à 19:00 | Le Point.fr
Louis-Ferdinand Céline en 1934.
© Rue des Archives
Le 28 novembre 1947, Céline écrit à Robert Massin. « Tout d’abord un service, ne donnez sous aucun prétexte mon adresse ici à personne. Au moindre scandale je serais chassé de mon grabat pour échouer où ? Qu’ils écrivent à mon avocat ces zélés, tant qu’ils voudront ! »
© DR
Robert Massin avait 22 ans – aujourd’hui 92 – lorsqu’il interviewa Céline lors de son exil au Danemark. C’était le 13 octobre 1947, dans une petite chambre de Copenhague appartenant à un peintre nommé Jensen. De cette rencontre qu’on dirait aujourd’hui « exclusive », Massin avait fait un article, publié dans le journal La Rue. Un article sans complaisance, qui n’occulte rien de la nature et des choix de l’écrivain, mais qui ne sonnait pas comme une condamnation à mort. Céline, qui vomissait la presse, a apprécié. Durant son exil, il enverra plusieurs lettres au jeune journaliste, mais également un document « rare », selon le mot de François Gibault, l’exécuteur testamentaire de Céline. Il s’agit d’un texte de dix pages rédigé par le pamphlétaire en 1946 avec l’aide de son avocat danois Me Thorvald Mikkelsen, dans lequel il se défend des accusations dont il est l’objet en France, y compris celles qui concernent ses écrits antisémites. Et c’est peu dire que, par moments, il récrit l’Histoire…
• « Alors qu’ils [les Allemands] possédaient en France le monopole absolu du papier d’imprimerie, et qu’il m’était impossible d’imprimer mes livres faute de papier, je n’ai jamais reçu d’eux le moindre “bon de 10 kilos”. Je m’accuse toutefois d’avoir sollicité à deux reprises la faveur des Allemands pendant l’Occupation.
1) En sollicitant la grâce d’un condamné, d’un malheureux “idiot de village” breton […]
2) J’ai sollicité à diverses reprises l’autorisation de me rendre à Saint-Malo. »
• « Dès l’arrivée des Allemands, je me suis complètement désintéressé de la question juive, et du reste je n’avais pas rêvé la guerre mais la paix. Je ne me souviens pas d’avoir écrit une seule ligne antisémite depuis 1937. » [L’École des cadavres est édité en 1938 et Les Beaux Draps en 1941. En août 1940, il écrit dans le journal antisémite Au pilori : « Un seul ongle de pied pourri de n’importe quel truand aryen vaut encore cent mille fois davantage et de n’importe quelle façon, à n’importe quel moment, que cent vingt mille Einstein. » – NDLR]. « Je n’ai d’ailleurs jamais à aucun moment dans une seule ligne de mes livres poussé à la persécution antisémite » [Il écrit, entre autres incitations à la haine, dans L’École des cadavres : « Il faut de la haine aux hommes pour vivre, soit ! […] Ils n’ont qu’à l’avoir pour les juifs, cette haine, pas pour les Allemands. »]
• « Dès l’arrivée de Hitler au pouvoir, tous mes romans ont été interdits, et cette interdiction a été strictement maintenue pendant la durée du règne nazi. Mes ouvrages littéraires furent tout autant interdits que mes ouvrages politiques (sauf quelques pages je crois de Bagatelles, tronquées, truquées, sabotées). […] Ainsi furent traduits et imprimés, honorés, joués et fêtés en régime nazi : Mauriac, Maurois, Martin du Gard, Jules Romains, etc. »
• « Lorsque Goebbels invita à diverses reprises des groupes d’artistes et d’écrivains français à se rendre en Allemagne, je ne fus jamais invité. J’ai toujours été soigneusement tenu à l’écart de toute “Kollaboration”. Cette mise à l’index répondait d’ailleurs admirablement à mes vœux. »
• « On veut, on cherche désespérément à me faire payer, expier mes livres d’avant-guerre, mes succès de littérature et de polémique d’avant-guerre. C’est tout. Il semble impossible, inimaginable à mes ennemis, que je me sois abstenu de toute collaboration. Cette abstention leur paraît monstrueuse, impensable. […] À n’importe quel prix ! Ils comptent sur cette “collaboration” pour me faire condamner et exécuter, si ce n’est légalement, par assassinat. […] Certes, on aurait pu penser, vu mes livres, que j’allais devenir pour les Allemands le fanatique collaborateur, mais c’est tout le contraire qui s’est passé. Or à coups de calomnies, mensonges, faux et inventions, transformer, esbroufer, basculer, travestir un suspect en coupable, c’est le sport classique de toutes les Révolutions – le jeu mignon de tous les fanatismes. Utiliser les transes populaires pour faire décapiter l’adversaire jalousé, envié, détesté, le truc n’est pas d’hier. Cela s’appelle alors le châtiment. »
En 1946, Céline rédige cette défense : « Réponses aux accusations formulées contre moi par la Justice française au titre de trahison et reproduits par la Police Judiciaire danoise au cours de mes interrogatoires ».
© DR
Le 11 janvier 2018, Gallimard annonce suspendre la réédition de ses pamphlets.
De toutes dans la tete de ces malades manteaux, tous leurs problèmes viennent des
juifs.
Eux sont parfaits, et ol faudrait que le monde les écoute et les applaudissent………….
Ils ont la geule qui pue la haine
Le gros porc qui travaillait à l inspection du travail il a du en faire chier des patrons juifs
Il mérite de se faire casser les genoux