Zemmour : l’homme que la gauche rêve de diaboliser
« Traitez vos adversaires de fascistes : le temps qu’ils se défendent, vous aurez tout loisir de leur porter de nouveaux coups ! » Attribuée à Dimitri Manouïlski, une éminente figure de l’Internationale communiste, cette injonction cynique est devenue l’arme de prédilection des adversaires d’Éric Zemmour.
Dans son récent essai Le Venin dans la plume, Gérard Noiriel, historien et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), se livre à un parallèle intentionnellement infamant entre la rhétorique identitaire d’Éric Zemmour et la prose antisémite d’Édouard Drumont. Noiriel dresse ainsi une liste de points communs que partageraient les deux auteurs, « le recours constant aux polémiques et aux scandales pour exister dans le débat public », mais également une commune doctrine de la stigmatisation, « sauf que Drumont s’en prend aux juifs et Zemmour aux musulmans ».
Un cas d’école, grossier s’il en est, de reductio ad hitlerum. L’antisémitisme de Drumont ayant préparé le terrain idéologique avant l’avènement d’Hitler, l’“islamophobie” d’Éric Zemmour pourrait conduire aux mêmes abominations ; voilà en creux ce que signifie cette comparaison. Pour être certain que cette rhétorique du danger infuse, Noiriel a recours à un lexique de la peur.
Ainsi l’auteur affirme avoir découvert avec « stupéfaction» et « terreur » que les analogies entre les deux auteurs «allaient bien au-delà de ce qu’il pensait au départ ». On en tremble. D’après Noiriel, lorsque Zemmour dénonce les “islamogauchistes”, il s’en prend en réalité aux « vrais savants ». À la manière de Drumont qui vilipendait les «élites enjuivées », accusées de falsifier l’histoire de France.
En recourant à de telles analogies, dont la pertinence échappe à l’entendement, Noiriel cherche comme tant de ses prédécesseurs à dresser un cordon sanitaire et moral autour d’Éric Zemmour. Mais, hélas pour lui, il ne suffit pas de formuler un souhait pour qu’il se concrétise. Décidément, entre Tariq Ramadan qui se figure en capitaine Dreyfus et Zemmour que l’on voudrait dépeindre en Édouard Drumont, le bal des comparaisons douteuses est bel et bien ouvert. Qui pour faire Zola ?!
Source :
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/zemmour-lhomme-que-la-gauche-reve-de-diaboliser-110625
Profil de ce personnage communiste :
Gérard Noiriel, né le 11 juillet 1950 à Nancy1, est un historien français.
Il est l’un des pionniers de l’histoire de l’immigration en France. Il s’est également intéressé à l’histoire de la classe ouvrière, et aux questions interdisciplinaires et épistémologiques en histoire. À ce titre, il a participé activement au développement des études socio-historiques. Il est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Il découvre au début des années 1970 le militantisme politique, via les syndicats étudiants très présents sur le campus après mai 1968, comme l’UNEF et l’UEC, où il milite successivement5. Son militantisme très lié au marxisme lui permet de découvrir des sciences humaines et sociales comme la psychanalyse, l’anthropologie et la linguistique.
Il noue des liens avec le philosophe marxiste Étienne Balibar, ce qui le conduit à s’intéresser à l’histoire sociale.
Après sa maîtrise, il prépare l’agrégation d’histoire, encouragé par les médiévistes Robert Fossier et Michel Parisse ; il devient alors enseignant dans le secondaire, puis effectue son service militaire comme coopérant en République populaire du Congo, pendant deux ans.
Il est ensuite nommé professeur d’histoire dans un collège de la banlieue de Longwy, pendant les conflits sociaux de la fin des années 1970. Membre d’une cellule communiste locale, il anime, sur la radio Lorraine Cœur d’Acier, une émission consacrée à l’histoire.
En 1980, il quitte le Parti communiste français à la suite de la publication de Vivre et lutter à Longwy, écrit avec le syndicaliste de la CGT Benaceur Azzaoui. L’ouvrage, s’inscrivant dans une critique du manque de démocratie des structures du PCF face aux mouvements sociaux, avait entraîné de très vives réactions au sein du Parti. Cette séparation du Parti développe son intérêt pour les travaux de Pierre Bourdieu et de Michel Foucault.
En mai 2012, il signe une pétition appelant à voter pour François Hollande.
Il a bien la tête de l’emploi Un vrai gaucho
ROSA
Putain la gueule ! Un personnage de train fantôme !
[…] If Zemmour decides to become a presidential candidate, he will need to do so soon, and undoubtedly knows that being elected will be difficult. He has no support from any political party or any political leader. Attacks against him by the mainstream media will not just continue but intensify. […]
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