Yom Hazikaron : pour ne jamais oublier
Mercredi 18 avril, tout Israël s’unira dans le souvenir des soldats tués au combat pour la défense du pays et celui des victimes du terrorisme.
« Un jour à l’école il m’a dit bonjour en souriant, depuis on ne s’était plus jamais quittés », confie Shani dont le fiancé, Marom, est tombé, sous les balles palestiniennes, à Jénine, pendant l’opération Rempart en 2002 . « Je me souviens des coups sur ma porte. C’était l’un de ses amis. Il m’a demandé de m’asseoir et m’a juste dit, Marom est mort. En même temps que pouvait-il me dire d’autre ? La première chose que j’ai faite est d’essayer de l’appeler sur son portable. Mais il n’a pas répondu. « Quand je vois mes amis se disputer avec leurs frères et sœurs, je me dis : si seulement j’avais encore mon grand frère pour pouvoir me chamailler avec lui », témoigne lui Lir le frère de Doron, tué lors d’une mission il y a 5 ans.
Des frères et des sœurs que le ministère de la Défense vient de décider de reconnaître. Ils auront désormais droit au soutien consenti par les autorités. Financement du suivi psychologique, des frais d’études ou liés à leur bar-mitsva ou mariage.
Haya a perdu son mari pendant la guerre de l’Indépendance et son fils pendant celle des Six jours. « Jamais la douleur ne s’estompe ». Tal n’aura jamais 20 ans. Il a sauté sur un engin explosif au Liban. Depuis, chaque jour, sa mère Ruth s’assoit sur le banc devant chez elle et l’attend, comme elle le faisait quand il était en vie. « Sait-on jamais », dit-elle sans y croire. Roy n’a que 13 ans quand son père se tue avec son hélicoptère lors d’un exercice. Huit ans après, le jour de l’indépendance, il sera décoré de la Médaille d’Excellence du président pour service rendus à la nation. Rivka a 106 ans. Son frère Zvi tombe pendant la guerre de l’Indépendance et son fils Betzalel 23 ans dans une opération militaire de Tsahal vingt ans après. « Ce qui m’a permis de continuer, c’est mon travail auprès des enfants du Kibboutz où je vis, ils sont aussi un peu les miens », confie-t-elle.
Tal, la fille de Ron, est assassinée dans l’attentat du bus 37 à Haïfa, le 3 mars 2003, avec sa meilleure amie. Inséparables dans la vie, elles le seront aussi dans la mort. Avec elles 13 autres victimes, la plupart des adolescents qui revenaient de l’école. Ron consacre sa vie à pérenniser le sourire de sa fille et à se battre pour que le dernier terroriste qui a aidé à planifier l’attentat, un Arabe israélien de Haïfa, Mounir Radjbi, ne soit pas libéré par anticipation. Les trois autres ont, eux, été relâchés dans le cadre de l’accord Guilad Shalit, en 2011. « Je me battrai pour qu’il reste en prison jusqu’au dernier jour des 20 ans dont il a écopé, sinon quel aura été le prix de la vie de ma fille ? », poursuit Ron qui garde un morceau de la tôle calcinée du bus et qui a demandé au ministre de l’Intérieur de déchoir le terroriste de la nationalité israélienne afin qu’une fois libéré il ne revienne plus à Haïfa. C’est ce qu’Arié Derry a fait en août 2017. On attend à présent la décision de la Cour Suprême auprès de laquelle a été déposé un recours.
Des histoires comme celles-ci, on pourrait en narrer des milliers. Exactement 23 645. 20 511 soldats tués au combat depuis 1860 – l’année de la fondation du premier quartier juif hors de la vieille ville de Jérusalem et des premiers conflits intra-étatiques entre Israéliens et Arabes en Eretz Israël. Et celles des 3 134 victimes du terrorisme depuis 1948. Mercredi, à 10 heures, après les deux minutes de silence ponctuées par la sirène, 1,5 million et demi d’Israéliens iront se recueillir sur la tombe de leurs proches. Au Mont Herzl débutera la cérémonie officielle en présence des plus hauts dirigeants de l’Etat et dans les écoles une commémoration transmettra aux plus jeunes le sentiment d’identité nationale. Depuis la veille et durant toute la journée, les noms des victimes du terrorisme et des soldats sont égrenés, un à un, sur les écrans de télévision. Apparaissent leur photo, la date et l’âge qu’ils avaient à leur disparition. 18, 19, 20. A 20 heures, on passera des larmes à la joie. Les célébrations du 70e anniversaire d’Israël pourront commencer. Un passage brusque qui illustre la force d’Israël et du peuple juif. « Toujours tu choisiras la vie… ».
Source :
http://www.actuj.com/2018-04/israel/6604-yom-hazikaron-pour-ne-jamais-oublier
Nous n’oublierons pas, nous nous souviendrons, par nos mitsvot les effacerons
Je me demande pourquoi depuis hier, j’essaye de mettre un commentaire, qui est immédiatement effacé, sans même passer en modération !!
J’ai essayé 5 fois de suite et à chaque fois, c’est effacé immédiatement .
Je ne comprends pas, car cela ne passe même pas en modération ?!
veuillez le renvoyer svp
Détection d’un doublon : il semble que vous avez déjà envoyé ce commentaire !
« Retour
voilà , ce que je trouve à présent ! je ne comprends pas ce qui se passe, car j’ai du essayer 5 fois hier et autant aujourd’hui et je ne vois aucune trace .
Et bien c’est dommage, et je vous remercie de m’avoir répondu.
(hs. Blocage posts)
ça m’est parfois arrivé aussi, j’avais constaté que cela venait de certains liens web qui ne passaient pas ; alors comme solution je recherchais le même thème que je voulais poster mais à un lien d’origine différente.
Je vous dois un grand merci , vrcngtrx, vous aviez raison !
Depuis 3 jours j’essaye d’écrire ce commentaire, je ne vous dis même pas combien de fois j’ai essayé, car je l’avais à cœur !
Et voilà ça marche , grâce à vous .j’ai trouvé un autre lien !
Mille merci encore
https://www.marianne.net/monde/anniversaire-du-soulevement-du-ghetto-de-varsovie-zivia-lubetkin-l-insurgee-meconnue
Nous ne pouvons oublier ces jeunes soldats , ces familles endeuillées , ces histoires déchirantes qui touchent tant de familles, nous souffrons avec eux!
Ils ont donné leur vie, leur jeunesse afin qu’Israël vive , qu’ils soient bénis .
Mais je pense aussi , en ce jour de tristesse , à ces hommes et femmes courageux, qui avec si peu de moyens, leur courage, leur force, leur rage ont lutté contre ceux qui les envoyaient à la mort. alors que l’on racontait que les juifs se laissaient conduire à l’abattoir comme des moutons !
J’ai une grande admiration pour eux, qui n’ayant pas encore d’état d’Israël protecteur, ont réussit à tenir et mettre en échec l’armée qui , à l’époque, était l’armée la plus forte.
Ils ont tenu près d’un mois, laissant les nazis ébahis et furieux, reconnaissant que les juifs n’étaient pas des « sous hommes » , mais de vrais combattants .
Ils sont morts debout , les armes à la main avec HONNEUR et DIGNITE.
En ces journées de commémoration, ayons une pensée pour eux !