VIDEO :Des images inédites d’Eli Cohen diffusées sur internet
Un film muet montrant des images de l’espion israélien Eli Cohen pendu sur la place publique de Damas en 1965 a ravivé le souvenir de ce héros de l’histoire d’Israël dont la dépouille n’a jamais été rendue par les autorités syriennes.
« >
Ce film de moins de deux minutes montre le corps d’Eli Cohen pendu puis détaché, posé dans un cercueil et dans une voiture devant les regards des passants sur cette place de la capitale syrienne. Eli Cohen reste à jamais associé à la victoire d’Israël dans la Guerre des Six Jours en 1967. Espion envoyé en Syrie, il atteint les plus hauts sommets des sphères du pouvoir, avant d’être découvert puis pendu le 18 mai 1965, en place publique, à Damas.
Son frère Avraham Cohen, 71 ans, a confié à IsraPresse que ces images ne sont pas nouvelles et sont en fait celles filmées par une agence de presse américaine puis retrouvées dans leurs archives par des inconnus en Syrie qui les ont diffusées sur la toile. Depuis des années, Israël tente de récupérer le corps d’Eli Cohen sans succès mais pour son frère, ce qui compte « c’est qu’il soit vivant dans la mémoire du peuple ». « Je ne crois pas qu’on récupérera un jour son corps mais Moise n’a pas eu de tombe et personne ne l’a oublié », explique M. Cohen.
Ravivant ses souvenirs des dernières visites de son frère en Israël qui ne venait que deux fois par an en Israël voir sa famille à partir du début de sa périlleuse mission en Syrie, M. Cohen pense que l’urgence est de rendre concrète la décision des autorités israéliennes d’instituer une journée nationale à la mémoire de son frère.
Pour sa veuve, Nadia, « ces images me ramènent au moment où Eli est mort ». Dans un entretien à la télévision israélienne, Mme Cohen se tourne vers le peuple syrien dans l’espoir que quelqu’un dévoile enfin le lieu où repose son époux.
Eli Cohen est né en 1924 à Alexandrie en Egypte, d’une famille originaire de Syrie. La famille Cohen immigre en Israël en 1954 mais Eli, reste sur place et s’investit dans des opérations clandestines. Arrivé en Israël en 1957, il va poursuivre une carrière dans les services secrets et se fabriquer sur ordre de ses supérieurs une couverture, celle d’un homme d’affaire d’origine syrienne.
Peu de temps après son arrivée en Syrie, Kamal Amin Taabat, son nouveau nom, s’infiltre dans les milieux baasistes et devient vite un personnage incontournable des cercles d’influence et du pouvoir. Il parvient à se lier au futur président Hafez el Assad et lorsque celui-ci devient ministre, l’agent Taabat est pressenti un temps pour intégrer le ministère de la Défense. Son sens du contact, sa capacité à trouver la faille en chacun de ses interlocuteurs lui ouvrent la voie royale. Il parvient même à visiter les forces armées syriennes basées au Golan et transmet des informations stratégiques capitales, issues de ses observations et des confidences qu’il reçoit. Il informe ainsi Israël des positions des bunkers et des bases de tirs syriens.
Les quatre années de son immersion syrienne attestent de ses capacités hors-normes. Loin des siens, dans la dissimulation la plus radicale, au cœur d’enjeux immenses, la solitude et la tension deviennent intenables. en 1964, c’est un Eli Cohen épuisé d’endosser l’identité de Kamal Amin Taabat qui arrive en Israël pour assister à la naissance de son 3e enfant. De retour à Damas, il multiplie les messages au mépris du danger et les imprudences. En janvier 1965, aidés par les services secrets soviétiques, les Syriens localisent son émetteur et l’arrêtent dans son appartement au coeur de Damas.
L’arrestation de Kamal Amin Taabat fait vaciller le pouvoir syrien. A l’atmosphère délétère qui règne en Syrie, s’ajoute la mobilisation internationale pour sauver l’espion Cohen. Le gouvernement israélien fait appel à des avocats français qui tenteront en vain de négocier avec le pouvoir syrien et de rencontrer leur client. Après des mois d’emprisonnement, de tortures et d’isolement, Eli Cohen est condamné à mort par pendaison à l’issue d’un procès expéditif.
Source :
http://www.israpresse.net/images-inedites-deli-cohen-diffusees-internet/
« >
Vidéo plus longue
Eli Cohen, né le 26 décembre 1924 à Alexandrie en Égypte et mort pendu le 18 mai 1965 en Syrie, est un espion israélien. Il est reconnu comme l’un des espions les plus efficaces des temps modernes
Cohen a notamment contribué à des activités pro-israéliennes en Égypte pendant les années 1950, puis a exercé pour les services israéliens d’espionnage en Syrie. Après avoir approché de près les plus hautes autorités syriennes, il est finalement démasqué et pendu sur la place publique.
Son père, Saul Cohen, né à Alep en Syrie, vit en Égypte depuis ses 7 ans. C’est là que naît Eli dans une famille juive modeste. Il reçoit une éducation religieuse juive orthodoxe. Eli se montre très doué pour les mathématiques (il désire devenir ingénieur après avoir failli opter pour le rabbinat) les langues étrangères et doté d’une mémoire exceptionnelle, ce qui lui rendra service pour ses activités de renseignement.
En 1944, Eli Cohen rejoint le mouvement sioniste d’Alexandrie. Il est impliqué dans des actions clandestines visant à permettre aux juifs égyptiens de rejoindre la Palestine mandataire. Il est emprisonné quelques mois pour son implication dans l’affaire Lavon. Il rejoint Israël en 1957 à la suite de l’expulsion des juifs d’Égypte après la crise de Suez. Il devient analyste pour le contre-espionnage militaire. Blessé par le rejet de sa candidature au Mossad, il quitte l’armée, devient employé de bureau dans un cabinet d’assurance de Tel Aviv et épouse en 1959 Nadia, une nouvelle immigrante d’Irak. En 1960, son dossier de candidature étant rouvert, il est engagé par les services de renseignements israéliens en tant qu’« illégal » : ne bénéficiant d’aucun statut protecteur comme celui de diplomate, il opèrera à l’étranger sous une fausse identité. Il est pris en main par Yitzhak Shamir. Le contrôle de ses activités sera transféré au Mossad en 1964
En 1961, il est envoyé en Argentine (où il existe une forte communauté arabe, un demi million d’exilés) pour y élaborer sa couverture en tant que marchand arabe syrien, notamment de meubles damascènes, sous le nom de Kamel Amin Taabat. Eli Cohen entretient là-bas de nombreuses relations au cœur des communautés arabes locales, notamment le général Amin al-Hafez, attaché militaire syrien à Buenos Aires. Moins d’un an plus tard, il « revient » à Damas et gagne progressivement la confiance de plusieurs militaires et officiels du gouvernement syrien. Il transmet des informations aux services israéliens par radio et lettres secrètes ou même directement une fois tous les 6 mois au cours d’un voyage d’affaires en Europe, profitant à cette occasion pour rendre visite à sa famille à Bat Yam.
Il joue la carte du parti Baas qui est contre le projet de République arabe unie et entretient progressivement des relations d’amitiés avec des personnalités au plus haut niveau du pouvoir syrien, incluant Hafez el-Assad. Quand celui-ci devient Premier ministre, Cohen-Taabat est même pressenti pour un poste d’adjoint au ministre syrien de la Défense.
Cohen réussit notamment à visiter les fortifications syriennes des hauteurs du Golan. Il rapporte ainsi aux services israéliens la disposition des bunkers et des bases de tir syriens organisés en trois lignes. Certains ajoutent qu’il aurait ainsi suggéré aux officiers syriens que des arbres à eucalyptus soient plantés autour des bunkers syriens pouvant viser le territoire israélien, prétendant officiellement que ces arbres pourraient servir d’abris naturels aux postes avancés. La plantation de ces arbres fut décidée par les autorités syriennes, suivant ses conseils. Cela permit surtout aux soldats de Tsahal de pouvoir facilement localiser les bunkers syriens lors de leur bombardement pendant la Guerre des Six Jours.
Cohen transmet également les identités de nombreux pilotes syriens, ce qui aura notamment pour effet d’empêcher le bombardement de Tel Aviv en 1967 par l’aviation syrienne.
Craignant d’être découvert, au bord de l’effondrement, le Mossad ignore les avertissements de Cohen2. Après un séjour de quelques mois en Israël fin 1964, l’« espion au rendement exceptionnel »3 est renvoyé en mission en Syrie. Certains estiment que le Mossad, bien conscient des risques encourus, avait anticipé la capture de Cohen, espérant ainsi déstabiliser les services secrets syriens par la révélation au grand jour d’un espion si bien infiltré4.
Son frère Maurice Cohen affirme qu’Eli est au troisième rang des prétendants au titre de Président de la Syrie quand il est découvert par des spécialistes du contre-espionnage égyptien ayant localisé (grâce à un nouveau système de radiogoniométrie d’origine soviétique) les ondes radio de messages chiffrés en morse émises depuis un poste émetteur miniature de son appartement.
Cohen est condamné à la peine maximale . Malgré les interventions de nombreux chefs d’État (France, Belgique, Canada), et du Pape Paul VI qui demandent au gouvernement syrien de revenir sur cette sentence5, Eli Cohen est pendu sur une place publique à Damas le 18 mai 1965.
Les autorités syriennes ont toujours refusé de renvoyer le corps de Cohen à sa famille pour qu’il soit enterré en Israël. Les demandes de sa famille sont ignorées par le gouvernement syrien. En février 2007, un officiel turc confirme que son gouvernement est prêt à jouer le médiateur pour obtenir le retour des ossements de Eli Cohen6
.
Cohen est considéré comme un héros par Israël (des rues et jardins de plusieurs villages d’Israël ainsi qu’un village du Golan portent son nom) et ses contributions ont été admises comme décisives pour l’issue de la Guerre des Six Jours. Un film, The Impossible Spy, qui fait le récit de sa vie, est projeté au musée international de l’espionnage à Washington
razak , col hacavod eli !!
ils ont du appliquer la methode evian les h’mar syriens
» buvez eli ….minez »
Huhuhuhhuhuhu
Repose en paix Elie! D’ Venge ton sang en mettant la Syrie à feu et à sang.
Kol akavod
Hazak kol akavod !
Nous te vengerons !
AM ISRAËL HAÏ
Je n’ai vu aucun « droit de l’hommiste » s’exprimer ou manifester lors de ce lache assassinat dont toutes les dictatures arabes sont habituées quand il s’agit d’exécuter les juifs …
Souvenez vous à Bagdad ,Le 27 janvier 1969, neuf Juifs furent pendus, accusés d’espionnage au profit d’Israël.
Ou étaient les défenseurs de Barghouti ? , Olivia zemor et autres ordures comme ceux d’Amnesty International ou du parti de gauche ?
Comment réagirait le monde si Israel en faisait autant avec toutes les merdes terroristes qui croupissent sous le régime de la détention administrative ?
Bravo LEHI! Tu soulèves un bon point.
On entendrait déjà l’ONU nous sermonner avec les droits de Lhomme et de ce fait ajuster une riposte qui ne soit pas disproportionnée face à des kamikazes dont leur vie ne vaut pas plus chère qu’une olive!
Je crains malheureusement qu’il faille convenir que le sentiment antisémite peut aussi se manifester par une sorte d’hypocrite humanité envers une certaine population…
PAIX A TON ÂME ELI
KOL A KAVOD
Qu’Hachem repose ton ame!!!
Merci pour tout Elie…
Toujours la meme jalousie haine cruauté des barbares coraniques.