Vannes (56) : Détenu pour apologie du terrorisme et fiché S, il est libéré grâce au Covid et de nouveau interpellé
Des motards de la police nationale, suivis de fourgons de la gendarmerie, qui traversent le centre-ville, à vive allure et toutes sirènes hurlantes : la fin de la course-poursuite n’est pas passée inaperçue, mardi, en fin d’après-midi, à Vannes.
Elle a débuté, plusieurs dizaines de minutes plus tôt, dans la cité de Kerihouais, à Hennebont, lorsque des motards du commissariat de Lorient ont voulu contrôler une voiture. L’homme, qui se trouve au volant, est connu de leurs services et il n’est pas titulaire du permis de conduire.
À la vue des policiers, ce Brestois de 18 ans accélère et prend la fuite en direction de la RN165. Poursuivi par les motards, le conducteur multiplie alors les infractions et fonce en direction de Vannes à une vitesse estimée à plus de 160 km/h.
Alors que les motards sont à ses trousses, l’un des occupants balance quelque chose par la vitre. Le projectile vient s’encastrer dans le radiateur de l’une des motos. Il s’agit, en fait, d’un sachet contenant une arme de poing, un pistolet 7.65.
Immédiatement alertés sur le parcours, les gendarmes se joignent au dispositif de prise en chasse. La voiture, désormais poursuivie par les policiers et les gendarmes, quitte alors la RN165, à hauteur du rond-point de Tréalvé, à Saint-Avé. Elle file vers la gare, en empruntant la rue de Strasbourg, y compris dans sa partie en sens interdit, puis fonce vers le centre-ville de Vannes, en empruntant la rue Victor-Hugo, la rue Le Brix et la rue Thiers.
Après une embardée, la voiture finira, finalement, par percuter une voiture à l’arrêt à un rond-point sur le boulevard des îles, vers 18 h 15, sans heureusement faire de blessé. Les deux occupants de la voiture sont alors interpellés et placés en garde à vue. Selon nos informations, le conducteur de 18 ans est fiché S. Comme son passager, âgé de 19 ans et lui aussi originaire de Brest, il est connu pour son implication dans le trafic de stupéfiants. L’un des deux venait de sortir de prison. Le parquet de Lorient indique qu’une enquête est ouverte pour des chefs de refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui, violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, port et transport d’arme de catégorie B et défaut de permis de conduire.
Source :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/morbihan-sans-permis-fiche-s-ils-tentent-de-semer-la-police-sur-plus-de-50-km-6826659
La Justice française, celle de Belloubet, est bien clémente envers certains…
Belloubet à relâché 10 000 prisonniers dans la nature !