UNE ORDURE DE MOINS : Le négationniste Ernst Zundel n’est plu

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Le néonazi Ernst Zundel, qui a vécu longtemps au Canada, est mort à l’âge de 78 ans en Allemagne, a rapporté CTV News, dimanche soir.
C’est sa femme Ingrid qui a annoncé que son mari serait mort d’une crise cardiaque.
Ernst Zundel, qui niait vigoureusement l’holocauste, avait immigré au Canada en 1958. Il a notamment vécu à Montréal, selon CTV.
Cet éditeur néonazi avait fait les manchettes en étant condamné en 1985 pour avoir publié sciemment une fausse nouvelle, avec son pamphlet «Did Six Million Really Die?» qui remettait en cause l’existence des chambres à gaz pour exterminer les juifs et les autres personnes jugées indésirables par le régime d’Adolph Hitler. Cette condamnation avait ensuite été cassée et finalement jugée illégale par la Cour suprême qui y voyait une atteinte à la liberté d’expression. Cette cause avait suscité beaucoup de débats, notamment sur les limites à imposer à la liberté d’expression.
Ce négationniste avait ainsi été extradé dans son pays natal, l’Allemagne, où il a été jugé et condamné à cinq ans de prison à Manheim pour avoir nié l’holocauste.
SOURCE :
http://www.tvanouvelles.ca/2017/08/06/le-negationniste-ernst-zundel-nest-plu

Ernst Zündel (né le 24 avril 1939, à Bad Wildbad, Bade-Wurtemberg et mort le 5 août 2017 d’une crise cardiaque, à son domicile, en Allemagne) est un éditeur néonazi allemand.
Il a vécu durant plusieurs décennies au Canada, où il a publié des pamphlets antisémites et négationnistes.
Il s’installe au Canada en 1958 comme immigrant reçu. En 1960, il épouse la Canadienne Janick Larouche, avec laquelle il a deux fils. Ils divorcent en 1977.
Il devient directeur des publications Samizdat qui produisent un abondant matériel néonazi1, et participe sous le pseudonyme de Christof Friedrich à des magazines antisémites. Il est en outre l’un des cofondateurs du mouvement suprématiste de la race blanche (White Power).
Il illustre de nombreux magazines, y compris la couverture du Maclean’s Magazine.
En janvier 1985, à la suite de la publication par Zündel de l’ouvrage Did Six Million Really Die?, Sabrina Citron, ancienne déportée, dépose plainte contre lui pour « publication de fausses informations destinées à porter atteinte à l’intérêt public et ce en toute connaissance de cause » ; le procureur appelle à la barre des témoins l’historien Raul Hilberg2 et la défense sollicite le négationniste français Robert Faurisson, ami de longue date de Zündel1. Condamné une première fois, Ernst Zündel obtient que le jugement le condamnant soit cassé pour vice de procédure. En 1988, le verdict du jugement prononcé en 1986 par la cour d’appel de l’Ontario, qui imposait quinze mois de prison ferme pour la même raison, est cassé par la Cour suprême du Canada pour atteinte à la liberté d’expression : la loi interdisant de répandre sciemment de fausses nouvelles est jugée anticonstitutionnelle2. Lors de son procès en appel, Zündel fait appel aux services de Fred A. Leuchter Jr (en), technicien autodidacte en matériel d’exécution capitale, qui se rend à Auschwitz et en retire un document à prétentions scientifiques alléguant de l’impossibilité technique des chambres à gaz homicides. Si le « rapport Leuchter » se voit refuser toute crédibilité par la cour, il devient dans les années suivantes un document fondateur de l’argumentaire des négationnistes de la Shoah3.
En 1997, son second mariage prend fin après dix-huit mois.
À la fin des années 1990, il est convoqué par la Commission canadienne des droits de la personne pour répondre de propos relevant de la haine raciale tenus sur les Juifs. Avant la fin de la procédure, il part à Pigeon Forge au Tennessee, où il épouse Ingrid Rimland en déclarant ne plus vouloir revenir au Canada.
En 2003, il est arrêté aux États-Unis pour violation des règles d’immigration. Il est expulsé au Canada, bien que son statut de résident ait expiré pour absence prolongée hors du pays. Un mandat pour son arrestation est émis en Allemagne pour négation de l’Holocauste (« Volksverhetzung »).
Zündel est maintenu en détention au Canada comme menace à la sécurité nationale à cause de ses liens avec les groupes néonazis violents pendant que la procédure d’extradition se déroule.
Le 24 février 2005, le juge fédéral Pierre Blais statue que l’extradition dans son Allemagne natale est légale. Le 1er mars, il embarque dans un avion et, dès son arrivée à l’aéroport de Francfort, il est envoyé en prison.
Le début de son procès en février 2006 se déroule dans une atmosphère tendue, ses partisans étant présents pour chanter « Deutschland Über Alles » et son avocate Sylvia Stolz étant menacée de poursuites pour outrage au tribunal par le juge examinant le cas.
Le 15 février 2007, il est condamné à cinq ans de prison, la peine la plus lourde possible, par le tribunal de grande instance de Mannheim4. Les juges ont suivi les réquisitions du Parquet qui avait requis cette peine en janvier 2007, tandis que la défense avait demandé un acquittement. Il était jugé pour négation de la Shoah par le biais de son site Web et de diverses publications, ce qu’interdit la législation allemande. Il lui était notamment reproché de mettre en cause l’existence des chambres à gaz durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que celle de l’Holocauste et du nombre de ses victimes.
Il est relâché le 1er mars 20105.
Il est l’auteur de deux ouvrages sous le pseudonyme de Christof Friedrich abordant le thème des OVNI du IIIe Reich et de la Nouvelle-Souabe6.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Z%C3%BCndel

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1 Comment

  1. Nitzotz dit :

    Puisse Faurisson rapidement le rejoindre en enfer !

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