Une femme de 26 ans membre de Daech, mise en examen et incarcérée à Fresnes après son retour de Syrie
Cette jeune femme de 26 ans, dont la famille avait rejoint les rangs de Daech en 2014, a été mise en examen, le 28 juin, avant d’être placée en détention provisoire.
De larges zones d’ombre demeurent autour de son parcours en zone irako-syrienne. Selon les informations de BFMTV, une jeune femme de 26 ans, de retour de Syrie, a été mise en examen, le 28 juin, par un juge antiterroriste du chef « d’association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Une information confirmée par le parquet national antiterroriste (PNAT) à BFMTV.
Nadia* a ensuite été placée en détention provisoire au centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne).
Expulsée par les autorités turques
Le long et mystérieux parcours de cette « revenante » dans les rangs de Daech intrigue autant qu’il interroge. Expulsée par les autorités turques, le 25 juin, elle a été placée en garde à vue, dès son retour en France, dans les locaux de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Au cours de son audition, cette jeune femme, originaire d’Arles (Bouches-du-Rhône), est revenue sur le fil de sa vie au cours des dix dernières années.
Accompagnée de ses parents, de ses trois frères et de ses deux sœurs, elle est arrivée en Turquie au mois d’octobre 2014 alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans. Sa plus petite sœur avait, elle, à peine 4 ans.
La famille a ensuite rejoint les rangs de Daech, quelques mois après l’instauration d’un califat en zone irako-syrienne. Selon ses déclarations, un de ses frères a été tué lors d’un bombardement tandis qu’un second aurait succombé à ses blessures, toujours au cours d’une frappe aérienne.
Sur le devenir de son troisième frère, Nadia a avancé ne pas savoir s’il était « encore en vie ».
« Mariée à plusieurs reprises »
En revanche, ses parents ainsi que ses deux sœurs, âgées aujourd’hui de 14 et 28 ans, seraient toujours en vie et se trouveraient encore quelque part entre l’Irak et la Syrie.
Sur son implication dans les rangs de Daech, la jeune femme a soutenu avoir été « cantonnée à des tâches ménagères » et avoir été « mariée à plusieurs reprises avec des membres de l’organisation terroriste Etat islamique, à différentes périodes », mais ne pas avoir eu d’enfant.
Devant les enquêteurs antiterroristes, la « revenante » a aussi précisé avoir été détenue, au cours de l’année 2019, dans le camp de réfugiés d’Al-Hol, situé dans le nord de la Syrie, près de la frontière irakienne. Un camp tenu par les forces démocratiques syriennes (FDS) et qui a abrité des milliers de personnes déplacées de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL).
Toujours selon son récit, Nadia serait parvenue à s’évader de ce camp en décembre 2019.
« C’est le grand flou »
Mais la suite de son parcours demeure des plus nébuleux. « Entre la fin de l’année 2019 et son interpellation par les autorités turques en 2024, c’est le grand flou, estime une source proche de l’affaire. Elle a probablement effectué plusieurs séjours entre la Syrie et la Turquie ».
« Elle a séjourné au sein de l’organisation terroriste pendant plusieurs années avant de s’installer en Turquie », indique encore le PNAT.
Une chose est sûre: peu de temps avant son expulsion de Turquie, elle s’est présentée à l’ambassade de France à Istanbul afin de manifester sa volonté de rentrer dans son pays natal.
L’information judiciaire en cours a désormais pour but d’établir son rôle précis au sein de Daech et son parcours sur zone. Sollicitée, son avocate, Me Louise Hennon « n’a pas souhaité s’exprimer ».
Source
https://www.bfmtv.com/
Elle n’aurait jamais dû rentrer en France .
Elle a fait le choix de partir là-bas. Il fallait la laisser crever dans son nouveau pays. Avec l’affront populaire qui a gagné, nul doute que toutes ces salopes nazislamistes et leurs enfants biberonnés à la haine vont bientôt revenir en France. Elles seront sans doute accueillies comme salah hamouri à l’aéroport par les députés lfi.
Elles préfèrent la prison en France que la » liberté » avec Daesh ..