Une affiche représentant Vladimir Poutine, Kim Jong-un et Ali Khamenei fait polémique à Béziers

Dans la ville héraultaise, une campagne d’affichage met en scène Kim Jong-un, Vladimir Poutine et Ali Khamenei, dirigeants de la Corée du Nord, de la Russie et guide suprême de la révolution iranienne. L’image s’accompagne d’un message ironique : « Triez vos déchets ».
À Béziers, dans l’Hérault, une nouvelle campagne de sensibilisation au tri sélectif fait parler d’elle, rapporte Le Figaro. Sur les bus de l’agglomération, une affiche met en scène Kim Jong-un, Vladimir Poutine et Ali Khamenei, les dirigeants respectifs de la Corée du Nord, de la Russie et de l’Iran. Accompagnée d’un fond bleu, l’image est assortie d’un message ironique : « N’oubliez pas de trier vos déchets ».
Cette initiative est portée par l’agglomération biterroise et son maire, Robert Ménard. Connu pour ses positions tranchées, notamment en soutien à l’Ukraine et à Israël, ce dernier ne cache pas son opposition aux régimes incarnés par ces trois figures politiques.
La municipalité a revendiqué cette campagne sur les réseaux sociaux. Sur son compte Facebook, elle écrit : « Pour bien commencer l’année, pensez à trier vos déchets. Nouvelle affiche visible depuis ce matin sur les bus de l’agglomération ! ».

La nouvelle campagne de la ville suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. « Je ne suis pas admirateur de ces personnages, je trouve cette affiche outrancière. Il y a des limites à ne pas dépasser », commente un abonné de la page municipale. « Outrancier, pas malin… Et il manque Netanyahou », ajoute une autre. D’autres soutiennent l’initiative, comme ce message : « Super, bravo M. Ménard ! ». Les avis positifs restent toutefois minoritaires.
Robert Ménard, maire de Béziers, est familier des actions provocantes. En 2015, il avait placardé des affiches montrant un policier armé sous le slogan : « Désormais, la police municipale a un nouvel ami ». Une autre, montrant un homme étranglant une femme avec le message « L’État étrangle nos communes », avait aussi créé la polémique
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