Un roman israélien revient sur l’affaire Kastner, le juif qui négocia avec les nazis
Qui était Rudolf Kastner ? Un héros qui a sauvé près de 1.700 juifs hongrois de l’extermination durant la Seconde guerre mondiale ou une crapule qui n’a pas hésité « à vendre son âme au diable » en négociant ce sauvetage avec les nazis ?
L’écrivaine israélienne Michal Ben-Naftali revient sur cet épisode dramatique de l’histoire de l’holocauste dans un roman, « L’énigme Elsa Weiss », qui vient de paraître en français chez Actes Sud.
« Avec la disparition des derniers témoins directs, il ne reste que la fiction pour parler de l’holocauste », affirme l’écrivaine rencontrée chez son éditeur à Paris par un journaliste de l’AFP.
« L’énigme Elsa Weiss » dresse le portrait d’une femme tourmentée, sévère professeur d’anglais à Tel Aviv dans les années 1970, qui mis fin à ses jours « une nuit de tempête » en 1982 en se jetant d’une fenêtre de son appartement situé sous les toits.
« Elsa Weiss n’a pas existé. Mais elle ressemble à une professeur d’anglais que j’ai eue à Tel Aviv dans les années 1970 », confie la romancière âgée de 55 ans.
Dans son livre, traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech, l’écrivaine, récompensée en Israël par le prix Sapir (une des plus importantes récompenses littéraires israéliennes), imagine que son héroïne, originaire de Hongrie, a fait partie du « train Kastner ».
L’Histoire a retenu ce nom car ce convoi fut conçu par l’avocat et journaliste juif hongrois Rudolf Kastner.
Kastner n’hésita pas à négocier avec Adolf Eichmann (le responsable de la logistique des déportations, jugé et exécuté en Israël en 1961), pour organiser, contre paiement d’une rançon, le sauvetage de 1.684 juifs hongrois.
Ces juifs parmi lesquels des notables, des proches de Kastner mais aussi de nombreux orphelins, purent quitter Budapest et rejoindre la Suisse après un passage par le sinistre camp de Bergen-Belsen.
La « culpabilité » des victimes
Michal Ben-Naftali, auteure de plusieurs essais (non traduits en français), éditrice et traductrice en hébreu d’auteurs comme Jacques Derrida, André Breton, Maurice Blanchot ou Annie Ernaux, pose des questions qui continuent de hanter la société israélienne.
Une rescapée qui doit sa survie à une négociation avec les nazis est-elle « une victime pure », « la victime n’a-t-elle pas sa part dans une négociation qui l’a sauvée » ?, s’interroge l’écrivaine en rappelant le sentiment prégnant de « culpabilité » de nombreux survivants.
Et Rudolf Kastner, faut-il d’abord retenir qu’il sauva des juifs d’une extermination certaine ou qu’il « vendit son âme au diable » ?
Après guerre, Rudolf Kastner s’installa en Israël, rappelle Michal Ben-Naftali. En 1953, travaillant pour le gouvernement de David Ben Gourion il est accusé par « un petit journaliste » d’extrême droite, Malchiel Gruenwald, d’avoir collaboré avec les nazis. Le gouvernement israélien défend Kastner et poursuit le journaliste devant les tribunaux pour « diffamation ».
Mais le procès Gruenwald deviendra vite le procès Kastner.
« Dans les années 1950, il y eut des moments très pénibles dans l’histoire d’Israël avec des juifs accusant d’autres juifs », déplore l’écrivaine. « Une personne dans la rue pouvait en accuser une autre d’avoir été un Kapo dans un camp ».
Gruenwald sera acquitté et pour une partie de l’opinion israélienne Kastner sera considéré comme « un collaborateur ». En 1957, un militant d’extrême droite assassine Kastner en pleine rue. L’année suivante, la Cour suprême israélienne lui rendra justice mais, aujourd’hui encore, l’opinion israélienne est divisée entre ceux qui le considèrent comme un héros et ceux qui le voient comme une crapule.
« C’est seulement 50 ans après son assassinat que Kastner a eu sa plaque commémorative à Yad Vashem », regrette Michal Ben-Naftali en jugeant cette reconnaissance tardive « incroyable et scandaleuse ».
En juillet 2007, la famille de Kastner (dont sa petite-fille, député travailliste au Parlement israélien) est venue à Yad Vashem faire don de ses archives privées. « Si l’on voulait rassembler tous les enfants et les enfants de ces enfants sauvés par Kastner pendant la guerre, le plus grand stade d’Israël n’y suffirait pas (…) Il n’y a pas eu d’homme dans l’histoire de l’holocauste qui ait sauvé tant de juifs tout en subissant autant d’injustice », avait alors déclaré le président du Mémorial national des héros et des martyrs de la Shoah.
Source :
https://www.lepoint.fr/culture/un-roman-israelien-revient-sur-l-affaire-kastner-le-juif-qui-negocia-avec-les-nazis-21-02-2019-2295198_3.php
un autre roman
un roman de Gilet a étoile jaune !!
cette crapule antijuive qui s’ est coiffé d’ une kippa, a diffuser partout a tous vos contacts pour le faire connaitre
https://www.facebook.com/franceinfo/videos/607179986418841/?sfns=mo
ce rat bien Sous-chien, se nomme CHIRON
CHIRON? LE BIEN NOMM2? EN FRAN9AIS? UN chiron désigne un insectes ravageur, ça va de la vrillette, au puces en passant par les morpions
alors cher Macron, tu attends quoi pour nous ecraser d’ un coup de talon cette crevure ?
histoire ‘ etre en accord avec tes paroles ?
j’ ai appris que tu as interdit le « Baston social » -c’est mieux que bastion
bravo, quand on sait que les dechets du GUD, les résidus de ces complexés s’ y sont retrouvés
et tu as continué avec deux autres organismes antijuifs a consonnance anglo saxonne, dont je n’ ai jamais entendu parler
nous, Juifs, nous pensons que tu aurais du te préoccuper de toute cette nébuleuse nazillonne française, sous-chienne, qui a profité des Gilets Jaunes ( ah! cette couleur dont nous a affublés la chrétienneté depuis le haut moyen age..et que reprendra Monsieur JUDEN………..)
ce Chiron doit etre trés facile a retrouver, mille fois plus facile que le converti, insulteur de FINKIE
alors ?? nous savons que tes limiers passent deux fois par jour sur ce site
tont comme nous savons que l’ immense majorité des antijuifs actuels sont des Maghrébins, mais, nous savons aussi que cette faune résiduelle des Ryssen, Ben Hédetti (il a fait la fusion çui là ! ) et autres Dieureprendra, comme Ali Saroual, ou le libanais Elie Hatem sont la lie de ce fond de chaudron
j’ ecarte de ces courageux de la languette mon favori, le grassouillet Jérome Bourbon, patron de RIVAROL, ce brave Jérome, dont le gros, trés gros cul, flasque, comme une motte de gelatine, s’ agite et tremblote, quand aprés une grosse baffe dans la gueule, il remonte a toute vitesse les escaliers du parking ou il vient a son tour de toucher le salaire de la trouille
bien sur que ces gr, non! petits héritiers des Maurras, des Drumont, des Papy le pen, avec les Tixier Vignaucul (hémos obligent) ne sont plus qu une minorité, mais je ne peux pas oublier que s ils ne sont que des brandons marginaux, il n’ en demeure pas moins qu ils couvent sous la cendre
alors Monsieur le Président , moi, citoyen Français, de confession Juive, heu! non! je n’ ai rien a confesser, je ne suis pas SAINT AUGUSTIN …..,de religion Juive, je te demande de nous certifier ce beau discours prononcé devant ces Juifs Français, comme toi, en te préoccupant enfin plus qu un peu de ces morbaques
Ah, j’ insiste en disant Antijuifs, parce que Antisémite a fait son temps et, comme « islamiste » ou « islamique » on n’ en veut plus
Surtout quand on sait que le terme Sémite désigne, les Hebreux -je ne dis pas Juifs, vu le nombre de Juifs aux gueules d’ ARYENS, donc les Hébreux, les Arabes,les Bédouins, les ETHIOPIENS, et 70% des maghrébins ( le reste étant berbéro-vandalo-mélanchés -comme l’ autre grande gueule baiseur de beurettes)
d’ailleurs, on tente de nous faire couvrir de l appellation soft de » Français Juif »
tiens! tiens! pourquoi donc? ce serait plus une profession de foi patriotique que Juif Français ??
on dit Français catholique ? on dit Français protestant calviniste ? on dit Français catholique apostolique romain ??
non! jamais , même pas Catho Français, et jamais Parpaillot Français………
et grace a ce mot « antisémite » on pourrait croire que la Frnance est envahie d’ Ethiopiens, que le Guez ou l’ Amharique sont les langues courantes de la France.
bon il est vrai qu une autre langue sémitique, l’ affreux sabir maghrébin -dit Arabe-a bien envahi la France, et quand il aura disparu, il laissera des traces
exemple les arabes ayant squatté l Espagne durant 8 siècles, nomèrent son plus grand fleuve l’ oued el kébir, qui gardera jusqu a nos jour le nom de Guadalquivir (oued el kebir hispanisé)
et dans quelques siècles ,j’ espère que Lahçène retrouvera son nom de La Seine , comme les Folies Berbères redeviendront Bergères
je pige pas bien pourquoi il serait une crapule alors qu’il a sauvé 1.684 juifs … d’autant plus qu’il a été négocier ça avec eichmann ; n’a t-il pas pris un risque pour lui-même en faisant cela ?