Un an requis contre le « papy nazi » de Keerbergen
Ce septuagénaire avait décoré sa maison de symboles à la gloire du régime hitlérien.
Les images avaient défilé sur plusieurs chaînes de télévision et fait le tour de la Toile. Georges B., 76 ans, est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Louvain pour avoir violé la loi contre le négationnisme ainsi que la législation antiracisme. Il risque une peine d’un an de prison et c’est précisément cette peine que le ministère public a requis contre lui mardi.
Georges B. habite dans un quartier résidentiel de Keerbergen (Brabant flamand). La commune était jusqu’ici surtout connue pour son lac mais la maison du septuagénaire était devenue une autre de ses attractions, nettement plus morbide celle-là.
Le prévenu avait, en effet, décoré la façade et les abords de son habitation avec toutes sortes de symboles nazis. Un tableau du « Nid d’Aigle », ce bâtiment qui a servi de centre de conférences au parti national-socialiste, avec les lettres « SS » inscrites au-dessus, ornait l’allée qui menait à son seuil. Georges B. avait par ailleurs suspendu un drapeau nazi dans un arbre tandis que des croix gammées avaient été placées un peu partout dans et autour de sa maison.
En 2014, une plainte avait déjà été déposée contre ce sympathisant nazi. Mais le parquet de Louvain avait classé le dossier estimant « qu’aucun fait punissable ne pouvait être démontré ». Au début de cette année, plusieurs riverains ont interpellé le centre interfédéral de l’égalité des chances, Unia, lequel a déposé plainte contre Georges B. sur la base de nouveaux éléments. L’habitant avait, en effet, installé dans ses arbres des textes contenant des messages antisémites clairement visibles depuis la voie publique.
Loi sur le négationnisme
Le ministère public poursuit Georges B. pour infraction à la législation sur le négationnisme du 23 mars 1995, et plus précisément l’approbation du régime nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le prévenu est également poursuivi pour violation de la loi antiracisme datant du 30 juillet 1981, qui tend à réprimer l’incitation à la haine et à la violence.
« Les images affichées chez moi ne servent qu’à montrer que le nazisme a existé. Je ne savais pas que c’était illégal », s’est défendu le prévenu, avant d’ajouter qu’il n’effectuait le salut hitlérien que chez des amis et jamais dans l’espace public.
Jugement attendu le 17 décembre.
Source :
https://www.lalibre.be/belgique/societe/un-an-requis-contre-le-papy-nazi-de-keerbergen-5dd43d709978e272f906e34b
Encore un dingue.
ROSA
la route d Auschwitz était pavèè d indifference !!et a present des tas de fumiers qui méritent la mort nient l horreur qu ont subi les juifs dans la grande croisade de leur extermination !!