TRIBUNAL DE CHALON« Dieudonné lui a donné la voie »… De la prison
« Je n’ai jamais tenu de propos anti-juif. J’ai dit des insultes, oui, mais c’était des mots de quartier », a argué ce lundi à l’audience un habitant de Saint-Vallier jugé au tribunal de Chalon. L’homme avait déboulé dans le cabinet d’un huissier de Montceau-les-Mines le 13 mai dernier sous prétexte de lui demander pourquoi il était entré chez lui sans autorisation. Or l’huissier était absent et l’homme aurait proféré des menaces de mort («Je vais le scalper ») et des injures à caractère antisémite. « J’étais très énervé », a-t-il seulement concédé à l’audience. « Je n’étais même pas au courant qu’il était juif. Il a un nom musulman ». Or la victime qui s’est portée partie civile était présente. Elle indiqua aux juges qu’ils « avaient parlé de leur religion réciproque lors d’une entrevue ultérieure aux faits ». Deux témoins attestent des propos tenus et d’une phrase lancée par le prévenu : « Dieudonné m’a donné la voie » avait-il lancé ce jour-là. « Cela concernait les astuces pour être insolvable », esquiva-t-il. « Vous n’êtes pas sans savoir que Dieudonné est connu pour ses propos antisémites et anti-sionistes », lui a objecté le président du tribunal, M. Bailly-Salins. « L’un de mes fils s’appelle Aaron et c’est un prénom juif », tenta le prévenu pour se disculper. « C’est la parole de deux témoins contre la vôtre », lui a fait remarquer le président. « Je n’ai jamais été violent, ce n’était que des mots », s’est défendu le trentenaire qui aurait mieux fait de se taire, compte tenu de son casier judiciaire que Mme Durnerin, vice-procureur, ne manqua pas de lui rappeler. « Il ne veut pas entendre ce qu’il a commis. Il réinterprète toujours et il nie même son casier judiciaire », s’agaça-t-elle. Elle a estimé qu’il fallait « sanctionner pour ne pas banaliser ses insultes et ses injures ». Six mois de prison dont trois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec une obligation de soins ont été requis avec la révocation de son précédent sursis à hauteur de trois mois. Une peine à laquelle s’ajoute une contravention de 350 €.
« Il monte vite dans les tours et il emploie la violence verbale avec des mots de quartier », concéda Me Guignard, son avocat. « Il n’a pas le savoir-vivre des autres milieux. Il s’est énervé suite à un incident. On lui réclame 11 000 € alors qu’il est au RSA, bénéficiaire de la banque alimentaire avec cinq enfants à charge et une épouse qui ne travaille pas. C’est surréaliste », estima son conseil. Aussi demanda-t-il, « de la compréhension pour cet homme vif en paroles ». Le tribunal l’a entendu. Il ramena la peine à deux mois pour ces faits et révoqua son précédent sursis à hauteur de 2 mois, sans mandat de dépôt. La contravention est passée à 100 € et il versera « un euro symbolique » à la victime, selon ses souhaits.
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http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2014/05/26/dieudonne-lui-a-donne-la-voie-de-la-prison
Bravo bravo une fois de plus ne rien laisser passer apportons chaque pierre, pour l’édifice qui détruira les nazillons de pacotilles, tous unis!!!!;) bravo