THEATRE: LA PIÈCE POLÉMIQUE SUR MÉRAH
«La Mort je l’aime», de Mohamed Kacimi, jouée le mercredi 29 juillet à l’île Sournies, sera la pièce 2015 de Nava qui va faire causer dans les chaumières. Un point de vue particulier sur l’affaire Mérah restitué dans le cadre d’un dialogue repris et réinventé par l’auteur, sur les derniers instants de vie du terroriste de Toulouse avant l’assaut final, avec son négociateur. Ce face-à-face terrible de deux hommes séparés par une cloison fragile, des heures durant, met en avant l’absurdité de cette situation démoniaque, où la légèreté de certains échanges se fracasse sur l’horreur de l’histoire elle-même.
SOURCE :
http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/22/2147904-la-piece-polemique-sur-merah.html
ILE DE SOURNIES
11300 LIMOUX
Tél. +33 4 68 31 85 08
Port. +33 6 84 60 14 38
[email protected]
http://www.festival-nava.com
Le 29 juillet 2015 – À partir de 21:30
MOI, LA MORT, JE L’AIME
de Mohamed Kacimi
mise en scène de Yohan Manca Matilla
avec Michael Evans (le négociateur) et Yohan Manca Matilla (Merah)
Maintenant que les passions sont éteintes, il est temps de convoquer les morts sur scène, de revenir sur ce moment de stupeur, d’exhumer le silence, pour en faire une lumière, de remonter le fil de l’histoire pour savoir d’où venaient cette folie et cette violence, qu’est ce qui a exacerbé à ce point notre nudité et nos frayeurs, d’ accepter que l’assassin soit débarrassé de son masque de monstre, d’avoir le courage de le voir nu, d’entendre à quel point la mort qui nous épouvante est dérisoire à ses yeux, d’admettre enfin qu’il incarne cette la banalité même du mal que nous portons en nous et que nous laissons croître autour de nous. Le théâtre nous permettra, j’espère, d’éclairer, le temps d’un soir, cette profonde sidération des ténèbres que le massacre a laissé en nous.
c’est du grand n’importe quoi de faire une pièce sur un mértueur antisémite , alors dans ce cas il y a nemmouche , les frère kouachi
l’autre Coulibaly et les autres …
A lire
http://www.actuj.com/2015-07/france/2155-alex-jordanov-journaliste-d-investigation-merah-ne-prevoyait-pas-initialement-de-viser-l-ecole-ozar-hatorah
Cette abomination fut déjà une mise en scène en soi !
Comme on dit dans les films américains : « Arrest the usual suspects ». Lorsqu’un attentat est commis contre une synagogue, lorsqu’on tire à bout portant sur des enfants juifs en pleine cour d’école, commencer par pointer du doigt les
« discours de haine » de l’extrême droite – et tenter de mouiller la droite républicaine au passage, pour n’avoir pas pris suffisamment ses distances avec la pré-citée. C’est l’usage du politiquement correct.
Il serait cruel d’aligner les noms de toutes les personnalités politiques, de tous les journalistes qui ont cru découvrir, « les causes indirectes de cette folie meurtrière » du côté de « ceux qui montrent du doigt en fonction des origines » ; de se moquer de l’empressement avec lequel ils ont aussitôt incriminé « la démence raciste » ; de citer les articles consacrés aux crimes de Toulouse et de Montauban par un rappel réprobateur des polémiques déplacées sur la viande halal, censées avoir créé un climat « d’aveuglement volontaire qui constitue le racisme » et face auquel il était urgent de rappeler que « l’identité française s’est historiquement construite sur une multiplicité de populations ».
Mais voilà : les coupables n’étaient pas ceux qui étaient souhaités. Les tueurs d’enfants juifs et de militaires français ne provenaient pas de l’ultra-droite, mais du terrorisme islamiste.
Vous me direz que ce n’est pas la première fois que cette vérité apparaît tellement intolérable qu’on cherche à la dissimuler : l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic du 3 octobre 1980 a été attribué immédiatement à un groupuscule fasciste, les Faisceaux Nationalistes Révolutionnaires. Durant les années suivantes, les ministres de l’Intérieur, Gaston Defferre en tête, ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour que l’autre piste, celle d’un groupuscule palestinien, ne soit pas explorée. Or c’était la bonne. C’est ce que dit, entre autres, le juge Trividic aujourd’hui : « l’enquête a été lancée sur une mauvaise piste » « par certains politiques » Et on a perdu trente ans. Aujourd’hui, on connaît l’identité de certains des terroristes en question. Ils appartenaient à un groupuscule palestinien, le FPLP-Opérations Spéciales.
M. Kacimi prétend débarasser Merah de son masque de monstre; en d’autres termes, au nom d’une réflexion, il nous inviterait à revisiter la » banalité du mal « .
Comment des hommes ordinaires peuvent-ils devenir des bourreaux ? Simplement en exécutant les ordres, expliquait Hannah Arendt. Une série d’études récentes remet en cause ces conclusions. La « soumission à l’autorité » n’est pas aussi facile à induire qu’on l’a dit. L’obéissance ne suffit pas, l’idéologie compte ! Un autre mécanisme intervient dans le passage à l’acte. Plus les bourreaux se sentent étrangers aux victimes, plus est aisée leur élimination.
bon j’attends de lire la pièce mais j’ai plutot un préjugé un peu je dis un peu favorable à l’égard de l’auteur .Il en a pris récemment plein la tète de la part des antisionistes bobo voir par exemple ce texte qui donne les liens importants
http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/06/comment-reel-devient-bidon-les-verites-mohamed-kacimi-257547
bon à coté de cela je n’ai jamais lu le reste de son oeuvre et je ne le ferai probablement jamais mais il a écrit une pièce Holly land sur laquelle j’aimerai bien avoir des informations
Pour le reste est ce que cela sera compté dans la littérature de la destruction ?
pour certains ces merdes sont des héros donc il y a un marché !