Terrorisme: les sombres prédictions du directeur de la DGSI
Entendu à huis clos à l’Assemblée nationale le 24 mai dernier, Patrick Calvar, le directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), est «persuadé» que Daech «passera au stade des véhicules piégés» en France.
Les terroristes de Daech qui ont endeuillé le pays en mitraillant les terrasses et le Bataclan, puis en menant des attaques kamikazes au Stade de France en novembre dernierpourraient encore intensifier leurs frappes en changeant de méthode. Cette sombre hypothèse est celle de Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI). Dans une audition menée à huis clos le 24 mai dernier à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, ce professionnel incontesté l’assure: «Je suis persuadé qu’ils passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu’ils monteront en puissance.» «C’est ce que nous avons connu en 1986 et 1995: il s’agit de modes opératoires classiques», rappelle le haut responsable policier avant d’annoncer: «Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l’assaut avec la mort à la clef.» «Pour cela, il leur faut des artificiers et organiser toute une logistique, c’est-à-dire s’installer sur notre territoire, acquérir tous les produits», poursuit Patrick Calvar qui précise «ils peuvent, de toute façon, fabriquer des bombes de manière artisanale, en achetant du nitrate d’ammonium par exemple. Rappelez-vous 1995. La pire catastrophe a pu être évitée grâce à un timer (minuteur) défaillant: à l’école juive de Villeurbanne, une voiture piégée avec une centaine de kilogrammes d’explosifs a sauté à un moment qui, contrairement à ce qui a été programmé, n’était pas celui de la sortie des enfants. Sinon, c’eut été un massacre.»
«Dès qu’ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants.»
Patrick Calvar
Celui qui se «consacre à l’antiterrorisme depuis 1993» enfonce le clou: «Nous savons très bien qu’ils vont recourir à ces modes opératoires: ils ont bien vu les effets provoqués par une opération massive. Ce qui s’est passé en Belgique résulte du fait que, coincés, ils ne pouvaient plus s’engager dans des actions multiples. Mais, une fois encore, dès qu’ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts.» Interrogé sur l’utilisation éventuelle d’armes radiologiques ou chimiques, Patrick Calvar remarque que «dans le passé, on avait mis au jour des projets visant à récupérer dans les poubelles un ensemble de produits radioactifs d’origine hospitalière et dont l’assemblage aurait permis la création d’une bombe sale. (…) C’est donc un projet que les islamistes ont toujours en tête». Rappelant qu’à son époque, le «groupe islamique armé (GIA) effectuait des recherches sur la ricine» avec le dessein de «créer un effet de panique en enduisant (…) les poignées des portières des véhicules afin que les personnes contaminées en meurent», Patrick Calvar souligne que «la différence avec aujourd’hui est qu’ils ont acquis en la matière une capacité quasi industrielle». «En tout cas, ils ont récupéré ce dont disposait l’armée de Saddam Hussein ou l’armée de Bachar el-Assad et ils n’hésitent pas à l’utiliser sur le terrain», observe le patron de la DGSI avant de lâcher: «S’ils en ont l’opportunité, ils vont exporter ces armes. La vraie difficulté est pour eux d’y parvenir, notamment à cause de la dangerosité des produits en question.»
Pour l’heure, la DGSI suit environ 2000 suspects liés au contentieux syrien
Sur le front de la lutte antiterroriste, qui mobilise désormais plus de deux tiers des capacités de la DGSI, Patrick Calvar maintient que «la menace la plus forte est représentée par des gens qui ont combattu, qui ont été entraînés en Syrie et en Irak, à l’exemple de ceux qui ont attaqué le Bataclan (..)». Selon lui, «ce sont ceux-là qui mèneront les actions terroristes d’ampleur». «Ils sont au nombre de 400 à 500», estime le patron du renseignement français qui renchérit: «Néanmoins, nous ne devons plus raisonner en termes de Français ou de personnes résidant en France mais de francophones. Des milliers de Tunisiens, des milliers de Marocains et d’Algériens peuvent être projetés sur notre territoire.» «Ensuite, d’autres groupes, tels ceux formés par les frères Kouachi et Coulibaly, sont capables de commettre des actions d’ampleur», ajoute-t-il, sans omettre «toute une catégorie d’individus [qui] voudraient agir mais n’en n’ont pas les moyens. Certains pourraient aller au-delà dans la mesure où ils sont issus des milieux de la délinquance et mener des actions de basse intensité, certes, mais qui n’en sont pas moins de nature à frapper les esprits». Les assassinats des deux officiers de police à Magnanvillel’attestent de façon tragique. Pour l’heure, la DGSI suit environ 2000 suspects liés au contentieux syrien, soit parce qu’ils s’y trouvent ou qu’ils veulent s’y rendre. «Mon souci, avoue Patrick Calvar, c’est que je n’ai aucune visibilité sur les francophones issus d’Afrique du Nord qui, par alliances linguistiques puis opérationnelles nouées là-bas (…), peuvent engager un projet ou être désignés comme partie prenante au même projet.»
Tout au long de l’audition, publiée en annexe de l’épais rapport que le député Sébastien Pietransata rend ce mardi, les parlementaires ont vu planer le spectre bien vivace de l’État islamique. «L’organisation qui, aujourd’hui, planifie les attaques sur le sol européen est formée de professionnels qui viennent des milieux islamistes mais également du baasisme de Saddam Hussein, rappelle le DGSI, à savoir des officiers totalement rompus à la clandestinité et qui, par le passé, ont déjà montré leur savoir-faire.» Témoin privilégié, Patrick Calvar, à propos des attaques de Bruxelles, a précisé «qu’il s’agissait de cellules étanches et qui n’avaient pas de logistique sur le territoire français, ce qui ne signifie en rien qu’il n’y a pas de cellule en France». Face à la menace de cette «organisation compartimentée et hiérarchisée», il répète une fois encore: «Nous sommes en première ligne.»
«Les attentats de 2015 représentent un échec puisque nous n’avons pu l’empêcher.»
Patrick Calvar
Interrogé sur les 400 enfants qui se trouvent en Syrie avec leur famille, évoqués lors d’une précédente audition devant la commission de la défense nationale, le haut fonctionnaire sonne l’alerte: «Les chiffres (…) sont probablement en dessous de la réalité. Nous ne prenons pas suffisamment conscience de ce phénomène.» «Beaucoup d’enfants sont nés là-bas et n’ont pas d’existence légale, souligne-t-il. Ceux qui sont maintenant âgés d’une dizaine d’années sont de véritables dangers ambulants. Même en faisant abstraction de leur implication dans les organisations terroristes, il faut s’interroger sur leur état psychologique. Il faudra donc que nous fassions avec, ce qui signifie que nous sommes encore loin d’être sortis de cette crise.» Concédant volontiers que «les attentats de 2015 représentent un échec puisque nous n’avons pu l’empêcher», Patrick Calvar déplore que ses personnels soient «systématiquement confrontés à des attaques infondées, non documentées et mal intentionnées». «Les jeunes, dans mon service, vivent très mal qu’on puisse laisser des familles imaginer que leurs proches sont morts à cause d’incompétents, témoigne-t-il. Il faut s’interroger sur la capacité de la résilience de la société (…).» Et de conclure: «On a l’impression que ce n’est pas la maladie qu’il faut guérir mais le médecin qu’il faut tuer.» Depuis le début de la crise syrienne, la DGSI a empêché quinze projets d’attentats et arrêté plus de 350 personnes.
Le 7 septembre 1995 , à 16h35, une voiture piégée explose, à quinze mètres de l’une des entrées de l’école juive Nah’alat Moché, à Villeurbanne, ville mitoyenne avecLyon. Dix minutes plus tard, la plupart des sept cents enfants présents, âgés de deux à quinze ans, devaient emprunter cette sortie12. Tous les enfants étaient en classe au moment de l’explosion. Il y eut en revanche 14 blessés dont un grave parmi les passants et les parents stationnant devant l’école13.
Deux jours plus tard, un important coup de filet eut lieu dans le milieu des activistes islamistes lyonnais, donnant lieu à 31 interpellations14 et l’enquête démontra par la suite que le terroriste Khaled Kelkal était directement lié à l’attaque. Le lendemain de l’attaque, le plan Vigipirate est activé et n’a jamais été arrêté depuis15.
Le 15 septembre, le ministre de l’Intérieur Jean-Louis Debré confie au cours d’un déjeuner avec des journalistes que la sécurité militaire algérienne a orienté les policiers français sur des fausses pistes. Ces propos, immédiatement démentis, auraient été un message vers Alger sur les doutes des autorités françaises quant aux commanditaires de ces attentats.
2000 suspects sous surveillance,quelle perte de temps ,d´argent et le plus tragique ce serait d´échapper(pour certains) á la surveillance des policiers pour qui stress et fatigue doivent etre quotidien.2000,c´est le chiffre officiel j´imagine.Dans les quartiers dit sensible la base logistique ne doit pas etre négligeable.Alors,je me pose la question de savoir quel est l´interet de nos politiques de garder toutes ces merdes nauséabonde sur notre sol.Les remettre entre les mains de la Police Marocaine,Algerienne et Tunisienne serait un bon choix et les réseaux,je n´en doute pas tomberaient peut-etre un peu plus vite qu´en Europe.Dans tout les cas nos politiciens jouent avec nos vies á tout les niveaux sans en etre inquiété.Bon et bien,gens de peu il va falloir se faire á l´idée que se promener tout simplement va devenir la roulette russe vu la motivation de ce d´en face pour nous mettre ventre(ouvert) á terre.
Quand il y aura plusieurs centaines de français tués les politiciens se réveilleront peut être pour prendre des mesures radicales.
Le problème c’est qu’il y a déjà eu plusieurs centaines de français tues et la réaction a été quasi nul
il a raison le pire est a venir avec les enfants terroristes certains sont de retour.
en france vous ne pouvez pas imaginer un enfant de 6 ans transportant une charge explosive dans son cartable…
pour le meurtre d officiers de police bientot ca deviendra presque un fait divers classic tellement il y en aura. je parle pour tout ceux qui represente la loi ca peut etre aussi des magistrats..
vous tellement infiltre dans les services que vous ne pouvez faire confiance en personne meme pas en vos collegues.
Franchement les magistrats, j’aurai du mal a compatir.
Actuellement le calme plat est une situation inquiétante !!
IL ÉTAIT DIT PAR VALS PLUS DE 3500 ……ET J’EN REVIENS AU SIMPLE CALCUL DU 1% SUR LES NOUVEAUX ENTRANTS ET NOUVEAUX NEWS FRANÇAIS À LA MODE BEURK ET DJÉ DE LA BAS …. A CROIRE QUE NOS POLITIQUES N’ONT PAS ENCORE BIEN COMPRIS LE PHÉNOMÈNE D’INVASION DE TYPE CHEVAL DE TROYES….CE CHEVAL TROYEN ÉTANT DEVENUS HEXAGONAL , LE GRAND JOUR VA ÊTRE DIFFICILE À GÉRER , IL FAUDRA BIEN Y PARTICIPER , NON PAS COMME ATTAQUANT MAIS EN TANT QUE DÉFENSEUR ….DE SA PROPRE FAMILLE , CERTAINS DE NOS POLITIQUES AYANT PERMIS AU FIL DES TEMPS DE FAIRE PROGRESSER ET GROSSIR CE CHEVAL VONT TRÈS CERTAINEMENT SE CASSER VERS DES LIEUX PLUS CALMES ET COMME LES JUIFS EN RECHERCHE DE NAZIS …ON DEVRA ALLER LES ATTRAPER PAR LEURS COUILLES MOLES !.
Les attentats de ce type étaient (et restent) monnaie courante au Proche Orient, au Liban par exemple. Il serait surprenant qu’ils ne soient pas importés en France.
Le but de ces politiciens étant uniquement d être réélus,on sait qu’il ne feront rien.
Le mode de scrutin favorise les incapables,les oisifs et les lâches au pouvoir et ignore l’abstention et le vote blanc,bref,ne donne plus son poids a la voix du peuple.
Qu’il y ait 1 mort ou 1 million,ils n agiront pas-je ne dis pas qu’ils s en fichent mais n ont pas de courage
Attendons de voir un Barrage,une centrale nucléaire et autres joyeusetés se faire exploser et alors lá mes cocos y aura tout le monde dans le meme bateau.Des gens qui aiment autant le sordide et ne vivant que pour crever qu´est-ce qui pourrait les géner dans ce genre de saloperie.Il y a aussi la délinquance au quotidien qu´ils ont souhaité de plus en plus violente,en gros nous pourrir la vie chaques jours passant.La prison ha,ha,ha laissez moi rire,petite réunion autour d´un thé,biscuit un peu de Sport(boxe) et puis á la sortie rebelotte car ils auront contaminé d´autre zozos par la contrainte oú pas.
franccomptois
vous avez raison pour la contamination dans les prisons j ai un example concret l attentat des policiers une ancienne connaissance m avais raconte qu il avait fait plus de dix ans de prison pour avoir agresse un officier et sa famille le plus dur pour lui cetait les differents transferts qu il a connu.
il est sorti il y a deja plusieurs annees.
Et ces abrutis de politiques qui ne font rien ….car incapables , magouilleurs….
Première Question :
Sur le territoire français, depuis le 19 mars 1962, combien de personnes ont été victimes d’un acte criminel ou délictuel perpétrés par des maghrébins ?
….
Deuxième question :
Depuis le 19 mars 1962, quelle est l’évolution en pourcentage de maghrébins de la population carcérale dans les prisons françaises ?
…
Troisième question :
Compte tenu de l’augmentation des actes délictuels ou criminels commis par des personnes issues de l’immigration, quelles sont les mesures prises par les gouvernements successifs. ?
…
Rappel :
Sur le territoire français, tous les terroristes islamistes avaient été condamnés pour des actes délictueux (ou criminels) par la Justice française.
(Délinquant de droit commun AVANT d’être terroriste islamiste.)
…
Rappel : comparer l’efficacité de la répression routière dans le dépassement de la vitesse autorisée avec le traitement judiciaire des agressions contre les personnes et les biens.
MIDI LIBRE
la faute de l’état reconnu par le tribunal administratif de Nimes pour le manque de surveillance de Mohamed Merha…
Action engagée par le père de D’Abel Chenouf…