Tariq Ramadan transforme les victimes israéliennes au Musée juif en instrument d’un complot
Dans un court statut sur Facebook, l’islamologue Tariq Ramadan a mis en doute mardi, le caractère antisémite de l’attentat qui a frappé samedi le Musée juif de Bruxelles.
“Les deux touristes [israéliens] visés à Bruxelles travaillaient pour les services secrets israéliens selon Le Soir et d’autres sources qui se recoupent… S’agit-il d’antisémitisme ou de manœuvre de diversion quant aux vrais motifs et aux exécutants ? Il faut cesser de nous prendre pour des imbéciles”, a-t-il commenté l’attaque meurtrière qui a fait quatre victimes.
Mardi, le quotidien israélien Haaretz, repris par les médias belges, avance la thèse d’une “attaque ciblée”. Selon l’expert des questions de défense du quotidien israélien, Amir Oren, Emmanuel Riva, l’une des deux victimes israéliennes, aurait travaillé pour un organisme du Mossad qui s’occupait à l’époque des juifs d’Union soviétique avant d’être en liaison avec “des services du renseignement “. Son épouse y aurait également occupé des fonctions administratives. Une information démentie par le ministère israélien de la Défense.
Samedi, le controversé député belge Laurent Louis, adeptes des thèses conspirationnistes, dénonçait quelques heures après la tuerie, un “crime téléguidé”, allant jusqu’à évoquer la piste d’un “attentat sous faux drapeau”.
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