Siné n’est pas mort

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Le « dessinateur » Siné est toujours vivant. Une preuve : Les locaux de son journal ont été cambriolés la semaine dernière.Il est catastrophé le pauvre , nous aussi.

Il réapparait ces jours-ci en signant un appel contre le parrainage du Festival de la BD d’Angoulème par la société Sodastream. Cette nouvelle provocation de sa part sera encore un pétard mouillé comme toutes les actions de boycott dont les principales victimes sont les ouvriers arabes des entreprises juives . Qu’ils se rassurent l’économie israélienne se porte très bien.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/31/des-dessinateurs-denoncent-le-soutien-de-sodastream-au-festival-de-bd-d-angouleme_4358012_3218.html

Vu la qualité de son journal ,il est totalement absent des médias. Ses chats des années 60 sont des symboles du ringardisme. La jeunesse française ignore totalement le nom de ce provocateur de pacotille .

2004 :On retrouve cet individu dans le même camp politique que Dieudonné : Dieudonné et Siné appellent à voter pour la liste Euro-Palestine.Est-ce vraimant un hasard ?


En août 1982, peu de temps après la fusillade de la rue des Rosiers et dans le contexte de l’intervention de l’armée israélienne au Liban de juin 1982, Siné est invité par Jean-Yves Lafesse à une discussion sur les ondes de la radio libre Radio Carbone 1417, Siné avait alors déclaré, à quatre heures du matin lors d’une nuit arrosée :
« Je suis antisémite depuis qu’Israël bombarde. Je suis antisémite et je n’ai plus peur de l’avouer. Je vais faire dorénavant des croix gammées sur tous les murs… Rue des Rosiers, contre Rosenberg-Goldenberg, je suis pour… On en a plein le cul. Je veux que chaque Juif vive dans la peur, sauf s’il est pro-palestinien… Qu’ils meurent ! Ils me font chier… Ça fait deux mille ans qu’ils nous font chier… ces enfoirés… Il faut les euthanasier… Soi-disant les Juifs qui ont un folklore à la con, à la Chagall de merde… Y a qu’une race au monde… Tu sais que ça se reproduit entre eux, les Juifs… C’est quand même fou… Ce sont des cons congénitaux. »
Il publie ultérieurement une lettre d’excuses19 à la LICRA sous forme d’encarts publicitaires dans le journal le Monde, affirmant avoir été ivre au moment de ces déclarations. La LICRA retire alors sa plainte, son avocat Bernard Jouanneau déclarant à propos de cette lettre :
« Lisez, apprenez-la par cœur, récitez-la à vos enfants. Vous avez là un morceau d’anthologie, une page du cœur. […] À la prochaine audience, je pourrai serrer la main de Siné. »
Le Comité juif d’action à travers l’avocat Gilles-William Goldnadel continue cependant l’action en justice et Siné est finalement condamné, le 12 février 1985, pour « provocation à la discrimination, la haine ou la violence raciale ».
La lettre d’excuses de Siné et la réponse de Jouanneau seront amplement citées lors de la polémique suscitée par l’éviction de Siné de Charlie Hebdo. Siné affirmera notamment que la non-publication de sa lettre d’excuses par la LICRA avait causé le départ de Me Jouanneau de cette organisation. Une version démentie par Me Jouanneau dans une réponse publiée le 5 septembre 2008 par Libération, où il précise qu’il a quitté la LICRA dix ans plus tard et pour des motifs qui n’avaient rien à voir avec l’affaire Siné. L’avocat ajoute, à cette occasion :
« J’ai cru à votre sincérité du moment, aujourd’hui, je m’interroge… Car le tollé provoqué par votre sortie sur Jean Sarkozy, qui ne semble pas, cette fois, provenir des effluves du whisky consommé en abondance, révèle, quoi qu’on en dise, à tout le moins un arrière goût de ce fameux « antisémitisme à la française » qui ressurgit malheureusement sous votre plume. Pour reprendre l’expression d’Edwy Plenel qui fait le point sur Mediapart dans son papier intitulé « la Vérité des faits contre la folie des opinions » il relèverait seulement du « subliminal » et non de « l’explicite ». Je ne vous tiens toujours pas pour un « antisémite » et je doute que l’on puisse vous en convaincre ; mais pourtant, je ne signerai pas la pétition de soutien qui circule en votre faveur. […] On ne peut sans doute pas vous taxer « d’antisémitisme » au regard de votre passé et de la place que vous avez occupée dans la presse de ce pays. Pas plus qu’on ne pouvait le faire des magistrats français qui en 1952 ont pourtant relaxé un journaliste d’Aspects de la France, qui « préconisait une saine méfiance envers les juifs, au nom d’un antisémitisme à la française, qualifié de « mesuré et raisonnable » simplement, parce qu’il n’était pas établi qu’il ait eu l’intention d’exciter ses lecteurs à un sentiment passionné tel que la haine envers les juifs ». »
Cet épisode sera plus tard repris comme « preuve » dans la polémique opposant partisans de la thèse d’un Siné antisémite et défenseurs de Siné, bien que plusieurs proches du dessinateur aient affirmé qu’il n’y a pas, malgré les propos, d’antisémitisme chez le dessinateur, mais seulement de la provocation
ans une chronique humoristique pour l’émission le Tribunal des flagrants délires sur France Inter, Pierre Desproges, dans le rôle du procureur, déclarait à propos de Siné (dans le rôle de l’accusé)23 :
« ce morne quinquagénaire gorgé de vin rouge et boursouflé d’idées reçues, présente à nos yeux blasés […] la particularité singulière, bonjour les pléonasmes, d’être le seul gauchiste d’extrême droite de France. Xénophobe même avec les étrangers, rebonjour, masquant tant bien que mal un antisémitisme de garçon de bain poujadiste sous le masque ambigu de l’antisionisme pro-palestinien […]. »

Militants d’ Europalestine faisant le salut nazi inversé lors d’une visite au Hamas à Gaza

happywheels

2 Commentaires

  1. Eveil dit :

    Que ces gens sont moches avec leurs torchons à vaisselle autour du cou !

  2. […] honteuse ». Parmi les signataires : les Américains Ben Katchor et Joe Sacco, le Français Siné, la tunisienne Willis From Tunis, le Brésilien Carlos Latuff, et l’Israélien Amitai […]

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