Sihem Souid :Entre amalgame et posture victimaire

De Cathe BENSON

Entre amalgame et posture victimaire, où se situe Sihem Souid,
représentante du Quatar en France, ne serait-elle pas qu’une trouble
imposture ?
Je cite certains de ses propos, qui fort justement, sont repris par L’ex
officier de police citée ci-après et qui relève ses propos d’un niveau
atterrant :
« Pour l’illustration du propos de Sihem Souid, chaque cas exposé est assorti
d’une description physique outrancière pour que le lecteur présumé déficient
mental comprenne bien où elle veut en venir. Ainsi, le flic d’origine maghrébine
a un sourire doux et triste, ou un corps à affoler les garçons, sa bonté est
extrême et il est compétent et volontaire. Tandis que le flic bêtement français,
forcément queutard, de ceux qui se bousculent pour escorter Le Pen, un bon
gros s’il s’en sort bien, a souvent les traits tirés par la colère, des petits yeux de
prédateur, une haleine tabagique ou un teint de suaire. Avec ça, si on ne pige
pas qui sont les gentils et qui sont les méchants… », Bénédicte Desforges , ex-
flic, au sujet de son livre Omerta dans la police.
« Sihem Souid est présentée comme fonctionnaire de police et major de sa
promotion. Pas de quoi se relever la nuit, on parle là d’une ADS. Un ADS est un
contractuel de la police nationale – ex emploi-jeune – formé en 3 mois à coups
de lance-pierre pour renforcer des effectifs anémiques. Major de promo c’est
mignon, mais ça flatte moins l’ego que le 50 mètres nage libre sans couler, il
faut avoir un narcissisme bien malade pour le marteler à tout bout de champ. »
Ibid.
« Quel est le terme exact pour qualifier cette gangrène qu’est l’islamophobie ?
L’antisémitisme, tout simplement. Les sémites constituent, en ethnologie, des
peuples d’Arabie, du croissant fertile, d’Afrique du Nord et de l’est. Nous y
sommes donc. La peur, pour ne pas dire la haine, du musulman est purement et
simplement de l’antisémitisme. L’antisémitisme est, depuis la fin de la Seconde
Guerre Mondiale, une définition quasiment exclusive de la haine des juifs. Sauf
qu’a l’origine ce mot couvre l’ensemble des personnes parlant une langue
sémite. (Arabie, Afrique du nord de l’est…) Par conséquent, la haine du
musulman est bien de l’antisémitisme », S.S.
« Tous les partis politiques devraient saluer la réussite du Qatar ; en plus, avec
une famille royale francophone, la France a tout à gagner à devenir son alliée
privilégiée. En réalité, tout le monde a compris que ce qui pose problème, aux
observateurs, journalistes et autres acteurs de la vie politique, c’est l’islam. On
peut lire régulièrement des diatribes anti-Qatar, y compris en France, dans la
presse progressiste partant du postulat qu’un pays musulman n’est pas très
catholique », S.S.

Voici par ailleurs d’autres propos que j’ai soulignés de S.S. extrait de son
commentaire sur Hebron, retransmis par Le Point, du 29/05/2005.
Le Point 29/05/2005
« Hébron concentre tous les symptômes de l’occupation israélienne »/…/ Le
palestinien qu’elle prend pour témoin de cette « occupation » « subit »
« chaque jour » un « interrogatoire » « par les mêmes militaires israéliens
/…/à plusieurs reprises ». « Agressions » « quotidiennement victimes ».
« /…/ faire vivre de telles pressions psychologiques et physiques à des êtres
humains ». « /…/le Palestinien musulman qu'il humilie ». « /…/les dégâts que
génère la construction des colonies sur la vie des Palestiniens ». « /…/ On
sait qu'une perte israélienne engendre 1 000 pertes palestiniennes et
qu’Israël continuera d'user de violence pour poursuivre sa politique de
colonisation. Messieurs les politiques, laissez la place aux femmes ! » : Ah
bon ? « On sait » ? Qui est ce tribunal de l’opinion qu’elle convoque par ce
« on », passoire à tout dire et à véhiculer clichés et mensonges qu’elle fait en
sorte de faire suivre à la trace ?
Y a-t-il plus terre à terre et normé que ces propos ? Prendre les uns les autres
pour des grégaires à qui on donne les mêmes soupes, faire preuve de démagogie,
rameuter les troupes…on le sait, le mode d’emploi est bien connu et les
ingrédients aussi. Et c’est jouer sur la posture victimaire, user des mêmes codes,
mêmes idiomes, même registre et vocabulaire. Par contre, qui osera dire au
monde que Gaza, notamment, a un des plus grands centres commerciaux au
monde, flambant neuf, ouvert à toute la population ?
Son « combat contre les injustices » est ainsi son passe-droit, son sésame, sa
baguette à tout faire, comme pour tant d’autres, pour le fourre-tout et
l’amalgame, servir ses chassés croisés racoleurs pour ameuter les troupes,
pourfendre la vérité, s’assurer de la « cause palestinienne » et porter hauts les
couleurs de la défense des « humiliés », se porter le souffre-douleur des –
fausses- victimes (eux véritables acteurs de l’Intégrale du faux et du mensonge
qu’on peut voir sur tous les écrans et sur tous les supports de presse islamo-gauchistes