Rouen : au lendemain de la décapitation de Samuel Paty, “Jonathan*”, 36 mentions à son casier judiciaire, a agressé une femme avec un couteau en criant Allah Akbar

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Un homme a été jugé, lundi 19 octobre 2020, par le tribunal de Rouen après avoir agressé une femme avec un couteau et crié « Allah Akbar » sur la place du Vieux marché.
Par Mathieu Normand

Un homme de 41 ans était jugé devant le tribunal judiciaire, lundi 19 octobre 2020, pour des violences aggravées en état d’ivresse et avec une arme en récidive, outrage à personne dépositaire de l’autorité publique en récidive et apologie d’actes de terrorisme à Rouen (Seine-Maritime).
Les faits remontent au lendemain de l’assassinat commis sur Samuel Paty dans le Val d’Oise. Les policiers rouennais sont alors appelés sur la place du Vieux Marché pour un individu armé d’un couteau et criant « Allah akbar » [« Dieu est grand », NDLR]. A leur arrivée, l’homme a pris la fuite. Ils sont informés par radio d’une seconde agression avec arme sur une jeune femme non loin des premiers faits. Les policiers retrouvent sur place la victime, qui identifie le suspect.
Il pose un couteau sur son abdomen
Un certains nombre de témoins confirment que l’homme « a crié Allah Akbar en brandissant un couteau avec la lame dépliée ». La jeune femme, quant à elle, indique aux policiers qu’elle se rendait voir une amie lorsqu’elle a croisé un individu ivre et parlant tout seul. « J’ai fait un écart, mais il est venu vers moi avec un couteau à la main et me l’a posé sur l’abdomen », raconte-t-elle.
La jeune femme terrorisée appelle à l’aide, l’homme lui rétorque : « Tu as raison d’appeler à l’aide, sinon je vais te tuer. » La jeune femme s’enfuit avant d’être protégée par un groupe de personnes qui alerteront les secours. Examinée par un médecin, la victime se voit prescrire quatre jours d’incapacité de travail.
Le groupe de personnes ayant protégé la victime est entendu, et confirme en tout point ses déclarations : « Il s’est précipité vers elle, lui a posé la lame sur son ventre, elle pleurait, on lui a dit de courir vers nous afin de la mettre en sécurité, elle était tétanisée », relate la présidente.
36 condamnations au casier judiciaire
L’homme est interpellé et on retrouve sur lui un couteau « d’une longueur totale de 18 cm », indique le tribunal. Placé en garde à vue, il est ivre et se met à insulter les policiers. Après dégrisement, il dit ne plus se souvenir des faits qu’il a commis en raison d’une consommation excessive de toxiques, d’alcool et de produits de substitution. Il reconnaît cependant que le couteau retrouvé lui appartient.
Jugé en comparution immédiate, Jonathan*, 41 ans, sans domicile fixe, 36 condamnations au casier judiciaire parait abattu et fataliste sur son sort à l’issue de l’audience : « Il fallait me laisser en prison, mon cerveau n’allait pas bien, j’avais un couteau sur moi pour manger. » Il reconnait les violences, mais conteste avoir fait l’apologie d’un acte de terrorisme : « Je n’ai pas dit cela. »
Le ministère public rappelle au tribunal que l’homme venait d’être libéré « deux jours plus tôt ». Pour ce multirécidiviste, la représentante de la société indique que « la justice a tout tenté pour que le prévenu trouve sa place dans la société », mais que ce dernier n’a pas su saisir sa chance. Elle estime que les faits sont parfaitement établis au vu des nombreux témoignages concordants, requiert la peine de 12 mois d’emprisonnement ferme, et la révocation totale du sursis avec mise à l’épreuve à hauteur de six mois. Elle demande son incarcération immédiate.
Une relaxe pour l’apologie d’un acte de terrorisme
Le conseil de Jonathan tient à rappeler le parcours de vie extrêmement difficile de son client : « Il est marginalisé avec des problématiques toxiques importantes ». Il estime qu’au moment des faits, son client étant sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiants et de produits de substitution, « n’était plus lui même » et considère que les propos tenus par Jonathan* « sont des propos d’ivrognes, et non d’une personne radicalisée ». Il demande la relaxe de son client pour ce fait.
Le tribunal relaxe Jonathan d’apologie d’un acte de terrorisme « au bénéfice du doute », mais le déclare coupable de l’agression et des outrages, en le condamnant à la peine de 12 mois d’emprisonnement, prononce la révocation de son sursis avec mise à l’épreuve à hauteur de six mois et ordonne son incarcération immédiate.**

* Le prénom a été modifié.
** Toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’est pas établie et que toute les voies de recours n’ont pas été exercées.

Source :
https://actu.fr/normandie/rouen_76540/apres-une-agression-au-couteau-a-rouen-un-homme-juge-pour-apologie-d-actes-de-terrorisme_36915654.html

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4 Commentaires

  1. capucine dit :

    Vous êtes sûre qu’ il s’appel Jonathan ? Moi pas !!!!
    Les fanatiques veulent semer la terreur et si l’état renversant la vapeur pour que la peur change de camp ????

  2. Franccomtois dit :

    Encore un déséquilibré,quel pays la France,pays des lumieres,lá j´ai l´impression que le courrant est coupé.

    CLAUDE VALADE – JONATHAN LE GOELAND:
    https://youtu.be/fAL2b4zK34o

  3. Yaacov dit :

    Tiens donc !!!
    Ont diraient que les juges évitent de donner le statut de radicalisé pour donner bonne mine aux statistiques
    Ne pas nommer l’ islamisme ou la collaboration du déjà vu
    Le nouveau garde des sots va finir par nous prendre pour des sceaux

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