Romans-sur-Isère : des avocats présentent le terroriste comme “un frère”
Choqué par une tribune d’avocats qualifiant Abdallah Ahmed-Osman comme un des leurs, le bâtonnier de la Drôme Thierry Chauvin a préféré remettre sa démission tout en dénonçant la “connerie des grands moralisateurs“.
Le 4 avril dernier, l’attaque au couteau à Romans-sur-Isère faisait deux morts et cinq blessés.
Le bâtonnier de la Drôme Thierry Chauvin avait alors tenu des propos jugés « indignes » par nombre de ses confrères. Le représentant des avocats drômois avait en effet publié sur Facebook, dans un groupe privé, un message où il expliquait qu’il ne désignerait aucun avocat d’office pour défendre le terroriste et qu’il pouvait « crever où il veut, rien à… et, moi aussi, je pèse mes mots. » Le bâtonnier avait par la suite décidé de mettre un terme à sa mission après la lecture d’une tribune de ses paires dans une revue juridique.
Comme le révèle en effet France 3, l’ex-bâtonnier explique que « ce qui a motivé (sa) décision, c’est la tribune écrite par mes confrères dans un torchon le 13 avril dernier. Elle se conclut de la façon suivante : « Cet homme-là, Abdallah Ahmed-Osman, est l’un des nôtres. Il nous ressemble. Nous sommes faits de la même chair, des mêmes os et le même sang que le vôtre coule dans ses veines. C’est notre frère. » ». Et d’ajouter : « Ce qui me choque, c’est que ces gens qui s’érigent en grands moralisateurs sur les réseaux sociaux, ne se rendent pas compte des conneries qu’ils disent. Essayer de remplacer le nom du terroriste par Staline ou Hitler, appelez-les « mon frère », et dites-moi ce que vous en pensez ? Notre profession se discrédite, je ne pouvais plus en être l’un de ses représentants ». Pour rappel, le Parquet national antiterroriste a ouvert le 8 avril dernier une information judiciaire à l’encontre du migrant soudanais de 33 ans pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ».
SOURCE :
Alors poursuivre les avocats aussi.
Une maladie mentale s’empare des esprits,dès qu’un muzz est concerné par un crime ou délit.
Il doit être innocent.
Un autre maladie mentale s’empare des esprit dès qu’un juif est cité ou pas .
Il est coupable
Quoi qu’il fasse.
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Bien sûr il ne s’agit pas d’une fatalité mais d’une situation construite.