REGINE :DECES D’UNE YIDDISH MAMMA
La famille Zylberberg émigre à Paris en 1932 après que son père Joseph a perdu la boulangerie familiale au poker à Anderlecht. Sa mère repartie en Amérique du Sud, elle et son frère Maurice sont alors placés dans différentes pensions, puis trouvent refuge pendant la Seconde Guerre mondiale dans diverses villes comme Lyon et Aix-en-Provence : elle est alors baptisée catholique.
C’est à Aix-en-Provence que sa passion pour le chant et sa vocation pour la fête vont naître. La petite Régine reste des nuits entières à attendre son père qui joue au Casino d’Aix-en-Provence, songeant à celle qu’elle pourrait devenir3. Elle rejoint un refuge pour vieillards à Lyon, où elle tombe amoureuse de Claude, le fils de la famille, neveu du grand rabbin de Lyon, Bernard Schonberg qui, au moment de la demander en mariage, est arrêté par la Gestapo et meurt assassiné en déportation
SOURCE WIKIPEDIA
Régine, de son vrai nom Régina Zylberberg, a connu une enfance plutôt solitaire. Éloignée très tôt de ses parents – sa mère étant repartie vivre en Amérique du Sud et son père l’ayant envoyée en pension -, la femme d’affaires a connu et subi la Seconde Guerre mondiale. D’origine juive polonaise, Régine était particulièrement en danger, c’est pourquoi, elle est restée cachée six ans durant. Dans la célèbre émission, diffusée mercredi 21 mai, la chanteuse raconte comment elle a dû fuir pour la première fois. « Un jour, un couple vient au couvent et les soeurs m’expliquent qu’il faut que je parte avec eux et que je les appelle papa et maman. Nous allons à Lyon et je me retrouve dans un refuge de vieillards. Quand on arrive, ils m’expliquent que mon père a été arrêté avec les papiers pour partir en Amérique et qu’il avait sur lui les papiers du couvent. Les gens ont compris qu’il fallait venir me chercher très vite. Le lendemain, la Gestapo est arrivée au couvent », raconte-t-elle.
C’est dans ce refuge de vieillards que Régine a rencontré le premier grand amour de sa vie, Claude, fils du couple venu la chercher et neveu du grand rabbin de Lyon, Bernard Schonberg. « C’était un surdoué, il avait 16 ans à l’époque, j’en avais 12. Il était chargé de perfectionner le début de mes études et bien sûr, il y a eu des bisous et puis après les bisous, autre chose… », confie-t-elle avant d’évoquer un terrible drame. : « Donc, il est allé le 6 juin 1944 voir son oncle pour lui dire que quand j’aurais 15 ans, il m’épouserait. Et en descendant de chez son oncle, avec son oncle, ils ont été arrêtés et il n’est jamais revenu. » Claude a été déporté et il est mort dans les camps. Presque soixante-dix ans après ce drame, Régine est encore bouleversée par ce coup du sort.
Invitée par l’animateur à revoir des images du couple qui l’a sauvée – une interview datant de 1969 – la reine de la nuit a eu du mal à retenir ses larmes. « C’était des gens merveilleux. Quand Claude a été arrêté je n’ai eu qu’un idée : gagner ma vie. Je ne voulais plus être à la charge de ces gens. Je me sentais tout de même un peu coupable, pas de ce qui était arrivé à Claude, mais quelque part, il allait dire un secret qui nous concernait. J’étais complètement mal », conclut-elle.
SOURCE
https://www.purepeople.com/article/regine-son-premier-grand-amour-deporte-je-me-sentais-un-peu-coupable_a141795/1
La Yiddishe mamma
Gardienne de la tradition
La Yiddishe mamma
C’est le trésor de la maison
Dès notre premier cri
Elle organise, elle décide
Tout au long de sa vie
Elle nous couve mais nous guide
Aussi
Elle est la lumière
Qui luit quand on se sent perdu
Elle est la prière
Que l’on dit quand elle n’est plus
Moi je sais que jusqu’à la fin de mes jours
Je garderai gravé en moi pour toujours
Tout l’amour de ma Yiddishe mamma
Merveilleuse chanson, émouvante Merci de nous la rappeler
« Une vie héroïque » comme Gainsbourg
Qu Hachem repose son âme !!!!
Merveilleuse Régine 🥲