Radiographie des salafistes de France

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VIDÉOS. Les autorités recensent une centaine de mosquées salafistes en France. Un état des lieux difficile tant les contours de ce mouvement sont indécis.
PAR BAUDOUIN ESCHAPASSE
En février 2015, une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) estimait le nombre de lieux de culte salafiste à une soixantaine dans l’Hexagone. Un an et demi plus tard, les spécialistes du ministère de l’Intérieur pensent que les mosquées françaises d’inspiration hanbalo-wahhabite seraient plus d’une centaine. Ce boom n’étonne pas vraiment ceux qui s’intéressent à ce mouvement piétiste, né au XIXe siècle en Arabie saoudite et qui revendique une pratique rigoriste de l’islam.
« Le salafisme est à la mode. Il ne cesse de gagner du terrain depuis quinze ans dans notre pays », confie ainsi Bernard Godard, qui suit, depuis près de quarante ans, les mouvements musulmans et vient de consacrer un ouvrage (1) très complet à la description de l’islam de France. Cet ancien membre des renseignements généraux (où il a suivi, dans les années 90, le Groupement islamique armé : le GIA algérien), passé par le bureau central des cultes du ministère de l’Intérieur, a vu émerger ce qui s’appelait encore un « sunnisme de stricte observance » il y a une vingtaine d’années.

La genèse du salafisme hexagonal
Ce mouvement qui se vit comme un « islam de rupture », et tire d’ailleurs de ce mouvement de « réaction » une partie de son prestige aux yeux de musulmans à la recherche de repères, est présent en région parisienne dès les années 80. Son acte de naissance apparaît, aux yeux de Bernard Godard, comme la publication de La Voie du juste musulman en français d’Abou Bakr al-Djazaïri à la fin des années 70. Cet ouvrage en cinq parties, signé par un cheikh algérien né en 1921, prêche un islam rigoriste, à l’image de celui qu’al-Djazaïri enseigne à l’université islamique de Médine en Arabie saoudite. Ce livre encourage les jeunes à suivre la voie du « djihad ». Une notion qui, sous la plume d’al-Djazaïri, signifie à la fois la « lutte spirituelle ou combat intérieur de la conscience pour percevoir le bien » et le combat contre ceux qui sont présentés comme ennemis de l’islam.
Dans les années 90, les idées d’al-Djazaïri séduisent une poignée d’imams franciliens aspirant au « retour » à un islam « authentique ». Les figures de deux théologiens médiévaux (Ibn Taymiyya et Ibn Qayyim), réédités grâce à des fondations soutenues par des fonds saoudiens, émergent dans les librairies coraniques qui se multiplient à travers le pays (il en existe 140 aujourd’hui). C’est l’époque où apparaissent les premières antennes paraboliques offrant l’accès au bouquet de chaînes télévisées d’Arabsat. Parmi les 500 canaux se trouvent plusieurs chaînes exclusivement dédiées à la propagation de la pensée salafiste. Les enseignements de Nassereddine al-Albani (1914-1985), l’un des grands professeurs de l’université de Médine, arrivent directement dans les salons hexagonaux. La plus connue de ces chaînes de télé proposant à longueur de journée des commentaires de hadiths se nomme Iqraa. Elle disposera bientôt d’un site internet en langue française.


À cette époque, cependant, les prédications hanbalo-wahhabites, sur le sol français, restent confinées à moins de vingt salles de prière et oratoires : à Stains (Seine-Saint-Denis), Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), notamment. Mais aussi à Tourcoing et à Roubaix, dans le Nord. Ces bastions « historiques » du salafisme français vont cependant rapidement essaimer… à Argenteuil, Pontoise (Val-d’Oise), Corbeil-Essonnes et Longjumeau (Essonne), mais aussi à Marseille où un autre Algérien, passé par le Front islamique du salut, ouvrira la mosquée Sunnah, boulevard National.
Un mouvement citadin aussi bien que rural
Le phénomène dépasse aujourd’hui très largement les grandes villes. Si l’Ile-de-France concentre 25 mosquées et oratoires sous influence salafiste, le Grand Lyonen dénombrerait une vingtaine, et Marseille une douzaine. Il en existe par ailleurs une dizaine dans le Nord, surtout entre Lille et Roubaix, et une demi-douzaine dans le Sud-Ouest. Sans compter des communautés disséminées dans des villes moyennes : de Vitrolles à Alès en passant par Besançon et Sens.
Le monde rural attire lui aussi les salafistes. On a récemment beaucoup parlé d’Artigat, où Olivier Corel s’est implanté en 1987. Dans le Cher, le village de Châteauneuf (1 500 habitants) a vu débarquer en 2009 une communauté salafiste dirigée par l’imam Mohamed Zakaria Chifa. En 2013, la petite ville de Marjevols (Lozère) a été témoin de l’arrivée de plusieurs familles traditionalistes, particulièrement visibles puisque les femmes sont intégralement voilées. Même chose à Saint-Uze (Drôme), où des femmes en niqab ont fait leur apparition sur le marché en 2014.


Combien sont-ils ?
Les fonctionnaires du service central de renseignement territorial qui suivent attentivement cette nébuleuse se refusent à donner une estimation précise de ses effectifs. Ceux que nous avons rencontrés livrent des chiffres qui oscillent entre 22 000 et 45 000 personnes, « au vu des personnes qui fréquentent les lieux identifiés comme salafistes ». Mais comment percevoir le nombre de celles et de ceux qui adhèrent à cette conception de l’islam et se contentent de faire les cinq prières quotidiennes à la maison ?
« La difficulté à définir précisément les contours de cet islam salafiste explique les difficultés rencontrées par les services spécialisés pour en cerner l’importance numérique », confie un haut fonctionnaire de la rue des Saussaies, qui n’en ajoute pas moins que ses équipes gardent un oeil attentif sur ce mouvement pour trois raisons. « D’abord parce que ce mouvement a beau être majoritairement quiétiste ou piétiste, on voit bien une certaine forme de porosité idéologique entre certains de ses représentants et les mouvances djihadistes. Ensuite parce qu’en se présentant comme la seule faction de l’islam qui sera sauvée à la fin des temps le salafisme a un levier de recrutement important. Enfin parce qu’en prônant un mode de vie conforme à la loi religieuse et non à celles de la République cette pensée met en péril le vivre-ensemble », poursuit cet expert ès religions.

Salafistes ou plutôt wahhabites
Les musulmans d’obédience salafiste qui se présentent comme les héritiers directs des « pieux prédécesseurs » (« salaf » en arabe), ainsi qu’ils désignent les compagnons de Mahomet, partagent avec les mouvements fondamentalistes de la péninsule arabique une lecture « littéraliste » du Coran et une pratique de la loi (la Sunna) rejetant toute interprétation moderne du texte. « À dire vrai, plutôt que de les appeler salafistes, on ferait mieux de parler de wahhabites, car ces courants s’inscrivent dans la résurgence d’une pensée islamique moralisatrice émanant de l’université de Médine en Arabie saoudite, fondée au début des années 60 », émet l’islamologue Rachid Benzine, codirecteur de la collection Islam des lumières chez Albin Michel et auteur des Nouveaux Penseurs de l’islam chez le même éditeur. Cette université a formé quelque 120 000 personnes depuis sa création, en 1961.
Obsédés par les questions juridiques « de licite et d’illicite », les salafistes condamnent fermement la pratique de certains arts. Ils prohibent ainsi l’écoute de la musique laïque ou la danse. Ils prônent une séparation stricte entre les sexes. Et promeuvent le port du hijab (le voile musulman) dès le plus jeune âge, n’hésitant pas à frapper d’excommunication celles et ceux qui ne partagent pas leur conception de l’islam. Autant d’obligations susceptibles de conduire les fidèles à se « retirer » de la société : quitte à déscolariser leurs enfants de l’école républicaine qui ne saurait, à leurs yeux, dispenser une instruction morale et une transmission des valeurs compatibles avec celles du Coran.


Un mouvement prosélyte
Très actifs sur le Net, les prédicateurs salafistes, au rang desquels figuraient, jusqu’à récemment, le controversé imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa (qui aurait, selon les services du renseignement territorial, abjuré le salafisme pour embrasser la voie malikite) ou encore Nader Abou Anas (enseignant à la mosquée Al Imane du Bourget en Seine-Saint-Denis, également président de l’association D’Clic de Bobigny), multiplient les prêches online. Ils donnent des cycles de conférences à travers les conventions et autres salons organisés, notamment, par la société Isla Events. Comme cette journée dite de « la femme musulmane » de Pontoise perturbée, en septembre 2015, par l’intervention d’activistes du groupe Femen. « Ces prédicateurs qui se présentent comme salafistes répondent à une forte attente de la jeunesse des banlieues. Celle-ci est en demande de cadres. Or les salafistes proposent une norme qui permet à des individus en quête de repères de s’approprier la tradition de manière simple, mais aussi de s’extirper, parfois, du chaos déstructurant des cités », analyse Rachid Benzine. Incarnés par de jeunes trentenaires qui ont la tchatche et qui leur ressemblent, les salafistes se targuent d’ailleurs d’avoir sorti nombre de leurs coreligionnaires de la drogue, de l’alcool ou de la délinquance.
Selon plusieurs sources, la plupart des prêcheurs salafistes de France seraient passés ou fréquenteraient encore la Madrassah, fondée par Yves Ayoub Leseur (un converti), une école coranique ouverte en 1986 dans le nord de Paris et implantée depuis 1993 rue de La Chapelle à Paris. « Un établissement qui joue un rôle important dans la propagation de la pensée hanbalite (l’une des quatre écoles sunnites, NDLR), même si Leseur se revendique hanifi », nous affirme un théologien musulman qui craint de donner son nom tant le mouvement salafiste lui fait peur


L’influence de l’Arabie saoudite
Là où le Qatar finance plus volontiers les associations et les mosquées affiliées au mouvement des Frères musulmans ou de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), les communautés salafistes savent pouvoir compter sur l’appui et le soutien financier de Frères saoudiens. C’est ainsi que la mosquée de Cannes a reçu l’an dernier un chèque de 2 millions d’euros de la part d’un généreux mécène de Jeddah : Saleh Abdullah Kamel, président du groupe bancaire Al Baraka et qui chaperonne des dizaines de programmes d’actions de par le monde. Traditionnellement placées dans le giron des pays d’origine des communautés qui les fréquentent (Maroc, Algérie, Turquie…), les mosquées de France sont de plus en plus nombreuses à solliciter les faveurs de Riyad sous le couvert de l’une des nombreuses ONG qui y ont fleuri depuis cinquante ans. À commencer par la plus célèbre d’entre elles : la Ligue islamique mondiale, fondée par le prince Fayçal en 1962.
Un grand nombre des 350 mosquées en cours de construction en France bénéficieraient ainsi, pour tout ou partie, des subsides de l’Arabie saoudite. Ces chantiers, moins pharaoniques que ceux d’Évry ou de Lyon (inaugurés en 1994) et de Strasbourg (ouverture en 2012), là encore financés par les Saoudiens, visent à rattraper le manque de lieux de prière musulmans dans notre pays. Pour mémoire, la France ne compte que 2 500 lieux de culte musulman aujourd’hui contre 45 000 églises. Là où les communautés de fidèles des deux cultes avoisinent respectivement 4,5 millions de personnes pour l’islam et 11 millions de pratiquants réguliers pour la religion catholique.

Faut-il s’en inquiéter ?
« Tous les fondamentalismes ne mènent pas au djihadisme et au terrorisme. Mais la pensée wahhabite fait indéniablement le lit d’un certain repli sur soi et d’une crispation identitaire néfaste pour le vivre-ensemble », estime Rachid Benzine. C’est pourquoi le ministère de l’Intérieur se montre très vigilant face aux imams défendant cette théologie. Et ce, même si la plupart d’entre eux se présentent comme « quiétistes » et se démarquent régulièrement des actes de violence perpétrés au nom de l’islam. Il n’en demeure pas moins que plusieurs imams salafistes, d’origine saoudienne, se sont illustrés depuis cinq ans par d’inquiétantes prises de position. Saad Nasser al-Shatri a fait l’objet de l’un des premiers arrêtés d’expulsion en 2012 parce qu’il prônait à ses fidèles d’isoler leurs épouses. Saad Nasser al-Shatri tenait par ailleurs des propos très hostiles vis-à-vis des non-musulmans.
En janvier dernier, un autre prédicateur, vivant à Jeddah quant à lui, Isa Assiri, justifiait les attentats contre Paris en ces termes : « C’est le seul langage que les infidèles juifs et chrétiens comprennent. » En mai 2015, un autre cheikh saoudien, Mohamed Ramzan al-Hajiri, qui faisait pourtant l’objet d’une interdiction d’entrée sur le territoire français « en tant qu’individu susceptible de troubler l’ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux », selon une source policière, est néanmoins parvenu à rejoindre Roubaix pour participer à une conférence, suivie par près de 1 500 personnes. Il était passé par l’Italie, passant la frontière sous un autre nom, a révélé Le Canard enchaîné.
Les imams salafistes français ont eu beau désavouer publiquement les actes de violence du 13 novembre dernier, aucun d’entre eux ne s’est encore démarqué de la doxa saoudienne en matière de question sociale. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs fait polémique en reprenant des argumentaires tout droit sortis des madrasas de Médine ou de Riyad. Comme Mehdi Kabir, hier chargé de la mosquée de Villetaneuse, qui a enregistré, il y a quelques années, deux vidéos où il expliquait le plus sérieusement du monde que « ceux qui mangent du porc se mettent à ressembler au porc ». Et, dans l’autre, que les femmes qui ne portent pas de hijab se préparent à brûler en enfer, car elles sont fatalement des « fornicatrices ». Deux prêches qu’il regrette amèrement aujourd’hui, assure un fidèle de Villetaneuse. D’autant plus que le conseil d’administration de l’association qui gère ce lieu de culte lui a signifié, il y a quelques jours, qu’il n’était plus le bienvenu à la mosquée. L’étiquette » salafiste » est parfois bien lourde à porter.
(1) La Question musulmane en France, éditions Fayard, 344 pages, 20,9 euros
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/qui-sont-les-salafistes-de-france-26-11-2015-1984877_23.php#xtatc=INT-500

happywheels

8 Commentaires

  1. CHARLES dit :

    LA QUESTION EST DONC  » FAUT IL S’EN INQUIÉTER  »
    LA RÉPONSE EST SIMPLE JE VAIS VOUS LA DONNER :
    JUSTE UN PEU DE COURAGE, DES COUILLES À NOTRE FUTURE PRÉSIDENT OU PRÉSIDENTE , HÉLAS L’UNE À LE COURAGE  »MODÉRÉ » PUISQU’ELLE N’EST PAS CONTRE L’ISLAM DE FRANCE ET EN FRANCE ET DE FAIT PAS DE COUILLES , L’HOMME VU LES HOMMES SE PRÉSENTANT N’EN ONT PAS PLUS ..SEUL SARKO SEMBLE EN AVOIR , MAIS MANQUERA DE COURAGE ! ON EST MAL BARRÉ DIT ON…OUI, TOUTES VOILES DÉPLOYÉES ET LES VOILES NE MANQUENT PAS !. LE VENT DU SUD REMONTE SUR L’HEXAGONE DÉVERSANT LES VERSETS D’ALLAH , DÉVERSANT LA HAINE CONTRE TOUT CEUX QUI NE SONT PAS COMME EUX , QUE POURRONT FAIRE NOS GENS CONTRE D’AUTRES POUVANT BRANDIR LA TÊTE DE LEUR PROPRE MÈRE , QUELQUEFOIS IL EST QUESTION ET À LA MODE DE CE JOUR DE DÉVELOPPER QU’IL Y’A LES BONS SAMARITAINS ET SURTOUT PAS D’AMALGAME , DE QUEL COTÉ SERONT ILS LES DITS BONS ? ..ET MÊME S’IL Y’EN A QUE POURRONT ILS FAIRE DE PLUS QUE DE BÊLER COMME LES MOUTONS , SOIT NE PRENDRE AUCUN RISQUE POUR AIDER , SAUVER LE PEUPLE OU CE QU’IL EN RESTERA , CE PEUPLE QUI LES AVAIENT ACCUEILLI …OU SERONT NOS POLITIQUES ? …COMME LES SS ET AUTRES ALLEMANDS PLANQUÉS EN AMÉRIQUE DU SUD OU SUR LES ÎLES DU PACIFIQUE ?… NOS POLITIQUES D’HIER, DE CE JOUR ET CEUX CONNUS AYANT TOUS TREMPÉS SE REPRÉSENTANT EN 2017 ET 2022 NE FERONT RIEN , ILS N’ONT PAS ENCORE COMPRIS L’INVASION PASSIVE SE TRANSFORMANT EN INVASION AGRESSIVE , OUI NOUS SOMMES EN GUERRE COMME VALLS AVAIT DIT, MAIS PAS DANS LE SENS QUE CETTE GUERRE A COMMENCÉ CHEZ NOUS , SUR NOTRE PROPRE SOL , LA GUERRE EST INTERNE , LA MAJORITÉ DE NOS SOLDATS MASSACRÉS ÉTANT NOTRE POPULATION SANS DÉFENSE ET NOS MILITAIRES SANS ORDRE . LES JALONS, LES PIONS, LES PRISES DE POSSESSIONS DE LIEUX GRANDS ET PETITS SONT PLANTÉS …LEURS DRAPEAUX VOUS LES VOYEZ TOUS LES JOURS ET COMMENCEZ À VOUS Y HABITUER , CE SONT LES DJELLABAS, LES BURQA, LES BURKINI , LES LIEUX DE CULTES, LES ÉCOLES, LES OBLIGATIONS EXIGÉS TYPE HALAL, LES COUTUMES TOUT AUSSI BIEN POUR LEURS ENFANTS, FEMMES MAIS AUSSI MASSACRE DES MOUTONS ETC …ET CETTE EMPRISE SE TERMINERA PAR DE VÉRITABLES DRAPEAUX COMME ON AVAIT PU VOIR SUR UNE MAIRIE DE TOULOUSE ET LE FRANÇAIS BRÛLER …VOILÀ UN AVANT GOÛT DE LA FRANCE DE DEMAIN ET CECI GRÂCE AU LAXISME DE COMPATRIOTES, ET DE NOS POLITIQUES DE MERDES ET DE CONS !. AYANT TOUS LU LES HISTOIRES DU LOUP DANS LA BERGERIE, DU CHEVAL DE TROIE , DES INVASIONS DIVERSES ET SES SOUFFRANCES …MAIS LORSQU’ON A DANS LA TRONCHE UN POIDS CHICHE PAS PLUS GRAND QUE SON TROU DU CUL , ON PUIS COMPRENDRE MIEUX CE LAXISME ET LAISSER ALLER VU PDC ( Pas De Couille) pas de pluriel, il y’en a qui en ont qu’une !.

  2. capucine dit :

    et vas y donc 350 mosquées sont en chantiers en France , grâce à

    Hollande sera décoré lundi à New York du prix d’«homme d’Etat mondial» de l’année !!!

    c’est honteux !! elle va être jalouse sa copine Merckel 🙂

  3. Peuimporte dit :

    Fan de chichourne !! comment font ils pour etre tous aussi laids , repoussants, répugnants…

    je commence a me demander si ce n’ est pas a cause de ça que ça devient des salafistes de putes !!

  4. Peuimporte dit :

    savez vous pourquoi « barbe longue et moustache rasée » ??

    tout simplement parce que, selon l’ un des 5300 hadiths de Boukhari, le prohète quand il se mouchait -avec ses doigts bien sur car Monsieur Kleenex dormait encore- il avait horreur de ces morceaux de morve qui restaient sécher dans sa moustache

    ça vous la coupe hein ??…la moustache bien sur!

  5. yehoudi dit :

    D’un autre coté je passe ma journée en djelaba avec mon cheich sur la tête en tapotant sur clavier tout collant de thè à la menthe et aux pignons et on ne m’a jamais pris pour un islamiste !!
    donc l’habit ne fait pas le moineau
    la barbe y est pout beaucoup

  6. yehoudi dit :

    moi salafiste , c’est bizare comme association d’idée mais ça me fait penser sasifi
    Elle est passée où la mechouya de ma jeunesse ?

  7. Lisa dit :

    Salafisme= satanisme

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