Quand les éditions Hachette refont l’Histoire

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Faisant suite aux protestations d’associations juives, un manuel d’histoire publié par Hachette Edition va être prochainement remanié, avant de définitivement partir à l’impression.

En effet, dans le texte, plusieurs passages concernant « le partage de la Palestine » ont fait vrombir les associations, qui ont alors décidé d’agir, pour faire rectifier ces éléments.

Selon le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, on serait en présence d’une série d’erreurs, qui ont conduit à une rédaction faussée. Ainsi, le BNVCA déplore que les faits his­to­riques soient interprétés et la vérité tronquée.

 

Lire la suite : http://www.actualitte.com/actualite/26922-israel-palestine-livre-histoire-specimen.htm

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2 Commentaires

  1. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    RETOUR VERS LE FUTUR !

    Arnon Groiss et Yohanan Manor « Palestiniens : un antijudaïsme en déclin ? », Outre-Terre 4/2005 (no 13), p. 317-327.

    Un changement important intervint avec la mise en œuvre d’Oslo par le biais de l’accord du Caire du 24 août 1994, qui transférait à l’Autorité palestinienne (AP) les pouvoirs détenus depuis dix-sept ans par Israël dans cinq domaines, dont celui de la pédagogie. Une phrase retiendra particulièrement l’attention : « Israël et l’Autorité palestinienne s’assureront que leur système respectif d’éducation contribue à la paix entre les deux parties et dans la région.

    Les Palestiniens allaient avoir le droit, pour la première fois, d’instaurer leur propre système d’enseignement public. L’AP commença par demander à l’Égypte et à la Jordanie l’autorisation de continuer à utiliser leurs manuels; elle obtint en octobre 1995 l’abrogation de la liste des manuels certifiés « propres » à l’emploi établie par le directeur de l’UNESCO. En outre, les Palestiniens décidèrent de rétablir les passages qui avaient été censurés par Israël, c’est-à-dire de revenir aux originaux. Pour la première fois également, ils produisirent des manuels de leur cru – six ouvrages d’« Éducation nationale en Palestine », destinés aux six classes du primaire.(qui furent introduits dans les écoles dès 1995-1996.)

    Pour ce qui est des manuels utilisés initialement par l’AP, le constat était très net : ils utilisaient dans plus de 85 % des cas le terme de « juif » pour sioniste, et « israélien » n’apparaissait que très rarement. Un peuple traître et fourbe; des ennemis du prophète, de l’islam et… de Dieu ; des corrompus et des corrupteurs ; une race affichant sa supériorité.

    La révélation du caractère notoirement judéophobe d’une bonne partie de ces manuels allait provoquer une série de réactions contradictoires de la part du « Forum des Donateurs, institué en septembre 1993 pour aider l’Autorité naissante à appliquer les accords d’Oslo, de l’United Nations Relief and Works Agency (UNRWA ) et de l’Union européenne, de même qu’une vive polémique sur le thème : Les manuels palestiniens sont-ils antisémites ?

    L’Autorité palestinienne s’offusqua alors d’être mise en cause. Elle fit valoir qu’elle n’avait d’autre choix que le recours aux manuels égyptiens et jordaniens en attendant de les remplacer par ceux qu’elle préparait, qui seraient irréprochables.
    Mais l’AP avait aussi créé en 1995, avec l’aide de la communauté internationale, un Centre d’élaboration des programmes scolaires en Palestine initialement conçu comme un organisme indépendant et chargé de rédiger des ouvrages proprement palestiniens et néanmoins conformes aux normes et aux attentes de la communauté internationale, c’est-à-dire du « Forum des Donateurs ». Présidé par l’universitaire respecté Ibrahim Abu-Lughod, étroitement accompagnée dans ses travaux par l’UNESCO et financée par l’Italie, cette structure publia en 1996 un volumineux rapport intitulé « Premier programme scolaire palestinien d’enseignement général ».
    Le document avait une portée proprement révolutionnaire :

    . il proposait de relativiser la place de l’enseignement religieux et de mettre l’accent sur le sens critique ;

    . il suggérait l’élaboration d’une véritable réflexion sur la Palestine à enseigner dans son difficile rapport à Israël ;

    .il demandait que soit inaugurée une philosophie politique de transition entre l’état de guerre et l’état de paix.

    Le rapport Abu-Lughod n’est cependant pas adopté par les institutions palestiniennes. Le président ayant démissionné, le Centre est intégré au ministère de l’Éducation. Le nouveau document, amendé par le ministère, ne retient pas les propositions réformatrices et novatrices du précédent et passe sous silence tout ce qui aurait pu provoquer des controverses entre factions palestiniennes, en particulier les accords d’Oslo, la reconnaissance d’Israël et la coexistence entre les deux peuples. On aboutira finalement à une version très édulcorée, approuvée tant par le cabinet que par le Conseil d’autonomie palestinien en 1997, qui servira de cadre aux programmes et manuels. C’est également l’occasion de remplacer les trois degrés d’enseignement : préparatoire (six-neuf ans), apprentissage (dix-treize ans) et supérieur (quatorze-seize ans), par un système plus classique comportant un enseignement de base à 10 niveaux et un enseignement secondaire à 2 niveaux. Le ministère prévoie alors de renouveler chaque année les manuels correspondant à deux niveaux à la fois, à commencer, en 2000, par les niveaux 1 (six ans) et 6 (onze ans) , puis des niveaux 2 (sept ans) et 7 (douze ans), etc. Ce plan a dans l’ensemble été respecté, de sorte qu’en 2005 tous les manuels des niveaux de l’enseignement de base avaient été remplacés par des ouvrages conçus et rédigés sous la seule responsabilité de l’Autorité palestinienne.

    À la rentrée scolaire 2004, soit au bout de dix ans, l’AP était parvenue à remplacer plus de 80 % des ouvrages utilisés initialement dans les écoles relevant de sa responsabilité. Restaient ceux des niveaux 11 et 12, soit de terminale, qui devaient être remplacés en 2005-2006.

    Les 150 manuels et davantage produits jusqu’ici par l’Autorité constituent une palette suffisante pour conférer à l’analyse son objectivité.

    Fondements de la présentation des Juifs et du judaïsme dans ces nouveaux manuels :

    . la tendance est à éviter le sujet et à l’absence, quand il en est question, d’observations neutres ou positives à cet égard

    . on s’en tient plutôt, en ce qui concerne la fourberie, la traîtrise et le non-respect des accords, à l’insinuation et à la suggestion

    . pas de dénonciation explicite pour hostilité à l’islam

    . manque la condamnation pour corruption morale ; mais la cupidité collective demeure un argument le grief de fanatisme racial ou religieux n’apparaît plus en termes aussi crus que précédemment.

    Les principales caractéristiques que l’on souhaite inculquer aux jeunes Palestiniens d’aujourd’hui sont au nombre de cinq.

    Les Palestiniens sont présentés comme les descendants d’un peuple au demeurant inconnu des historiens et des archéologues, les « Arabes cananéens », dont la civilisation marquerait encore à ce jour l’identité arabe du pays. Pour résumer la thèse martelée aux enfants de sept à onze ans : les Cananéens ont émigré de la péninsule Arabique vers 3500 avant J.-C. et furent les premiers à s’établir en Palestine.

    Fondement scientifique : les fouilles archéologiques prouvant la présence d’Arabes cananéens dans la région à partir de l’âge de pierre, ils y sont donc présents depuis 6 000 ans.

    Ce sont eux qui sont censés avoir légué à l’humanité, avec leurs descendants phéniciens, ses plus grandes réalisations : ce sont les « Palestiniens cananéens » qui inventèrent l’alphabet ; ce sont eux qui fondèrent les petites cités-États comme Yabus (al-Quds), Hébron (al-Khalil) et Yeriho (Ariha).

    Les auteurs évoquent positivement les rapports entre « religions célestes » dont la « Mère Palestine » est le berceau, même si la géographie religieuse des manuels ignore systématiquement les Lieux saints du judaïsme, le christianisme étant mieux traité de ce point de vue. Mais uniquement de ce point de vue. Car les textes attribuent à la Palestine un caractère foncièrement, voire exclusivement musulman. On marque bien sûr aux gens du Livre la déférence à laquelle oblige le verset 257 de La Génisse, deuxième sourate du Coran. Mais les auteurs insistent sur la supériorité de ce dernier, infaillible, dénué de contradictions et non altéré, sur la Torah et les Évangiles. Suit une mise en garde contre les exégèses autres que musulmanes, qui contiennent souvent des fables et incitent à l’erreur. Cette suprématie de l’islam se fonde sur L’Évidence, sourateXCVIII du Coran, laquelle rejette ceux qui n’ont pas voulu embrasser la « vraie religion ». On est loin du « pluralisme » et de la « diversité culturelle et politique » proclamés dans la déclaration d’indépendance du 15 novembre 1988, que citent parfois les manuels.

    Il en résulte une singulière prétention à l’antériorité sur les autres religions. Les manuels précédents se contentaient d’« extrapoler » : le premier musulman avant la lettre, c’était Abraham, qui avait accepté la volonté de Dieu. Un manuel destiné aux Palestiniens musulmans dissocie maintenant chrétiens et juifs d’Abraham sur la base du verset 134 (à commenter par les élèves) de La Génisse.

    Se comprennent mieux, à partir de là, certains passages cocasses comme celui où Abraham, l’envoyé d’Allah, avait coutume de prier à la mosquée al-Aqsa quand il se trouvait en Palestine, ou celui d’après lequel Omar, le deuxième calife de l’islam, n’avait fait que reconstruire celle-ci.

    Mieux, la Palestine est le bastion avancé de l’islam, la « garnison au service de Dieu »; aux Palestiniens a été confiée la mission essentielle d’être l’avant-garde dans la bataille entre les Musulmans et leurs ennemis.

    Ici intervient la clef de voûte de l’ensemble. Par exemple Mustafa Murad al-Dabbagh, qui avait perdu son manuscrit sur « Patrie Palestine » lors de sa fuite de Jaffa en 1948, l’a reconstitué afin que les enfants du monde arabe se souviennent de la patrie perdue et travaillent à la reconquête. L’argument majeur est ici de priver le retour des Juifs sur la terre de leurs ancêtres de toute légitimité, historique ou eschatologique.

    Cela vaut déjà pour l’Antiquité puisque sont mentionnés les empires perse et babylonien, grec et romain, byzantin, mais pas les royaumes des Hébreux : toute la période de la royauté israélite qui va de 1030 à 587 avant J.-C. est donc totalement omise. En outre, le triomphe de Nabuchodonosor fournit l’occasion de d’associer l’arabité au territoire, puisque ce souverain détruisit Jérusalem avec le concours de tribus chaldéennes venues de la péninsule Arabique. Les élèves sont d’ailleurs invités à commenter l’expédition sans que leur soient proposés au préalable des matériaux à l’appui, comme si la tradition coranique de l’écart du droit chemin et du châtiment afférent suffisait. (Sourate XVII, Le voyage nocturne, dite encore Les fils d’Israël.)

    Les manuels décrivent naturellement en termes d’« infiltration » la présence de communautés juives en Palestine ottomane et la politique sioniste consécutive au Congrès de Bâle en 1897.

    Le sionisme en tant que tel n’apparaît certes pas comme une lutte de libération nationale, mais comme un mouvement raciste et colonial concomitant à l’impérialisme européen, dont il est partie intégrante.

    Rien d’étonnant à ce que la déclaration Balfour de 1917, dans pareil contexte, soit considérée comme illégitime : les Britanniques ne pouvaient donner ce qui n’était pas en leur possession.

    Les manuels sont moins formels sur le plan de partage des Nations unies de 1947, présenté comme l’accomplissement des aspirations sionistes, mais sans que soit mentionné son rejet par les pays arabes et les représentants des Arabes de Palestine. C’est que cette résolution 181 constitue l’unique référence historique susceptible de légitimer l’État palestinien à venir ; c’est au demeurant ce que tendait à reconnaître l’initiative de paix du Conseil national palestinien (CNP), évidemment soutenu par les chefs de la première Intifada, lors de la dixneuvième session à Alger, en novembre 1988.

    Certains chercheurs interprètent la mention de la proposition du CNP dans un manuel scolaire comme une sanction pédagogique de cette acceptation implicite de l’État juif.

    Pourtant, l’« Atlas de la Palestine, du monde arabe et de la planète », utilisé dans toutes les écoles palestiniennes, juxtapose trois cartes : plan de partage de la commission Peel en 1937 ; plan de partage des Nations unies en 1947 ; configuration du territoire dans ses frontières de 1949. Suit une quatrième carte, qui a pour légende « La Palestine sous occupation », avec en vert clair hachuré des « zones aux mains des Arabes » et en vert clair sans hachures des « zones usurpées ».

    Le toponyme « Israël » ne figure jamais dans les manuels ou atlas palestiniens. Certains se sont évertués à minimiser cette absence aberrante en invoquant le contexte des sujets traités : « Palestine historique », « Palestine mandataire » ou « Géographie physique de la Palestine » ; mais comment l’expliquer sur la carte des « États de la Méditerranée, d’Europe méridionale, d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord » dans un manuel consacré à la géographie de l’environnement ?

    L’exigence de libération et de droits porte donc sur tout le territoire de la Palestine mandataire, et non sur l’assise territoriale du plan de partage de 1947 ou sur la Cisjordanie et Gaza occupés par Israël au lendemain de la guerre des Six Jours. Cela figure d’ailleurs sans ambages dans un manuel de terminale : « Établissement d’un État palestinien indépendant sur le sol de la patrie dans son intégralité. Pas question de renoncer aux droits historiques sur la Palestine. Exercice de mathématiques : calculer le nombre d’années écoulées depuis la déclaration d’indépendance de l’État palestinien en 1988 ; le tout assorti d’une carte de la Palestine du Jourdain à la mer, avec, fiché au milieu, un drapeau palestinie.

    Israël, c’est, du point de vue des manuels palestiniens, exclusivement la Nakba (la catastrophe de 1948), l’« expulsion et l’extermination », la destruction de villes et de villages, les restrictions et la discrimination depuis 1967, l’expropriation des terres et l’accaparement de l’eau, le déracinement des arbres, la violation des droits de l’homme, les souffrances physiques et morales, le contrôle sur les Lieux saints chrétiens et musulmans. L’appréciation vaut également pour la dégradation de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, les Israéliens étant présentés comme responsables de l’appauvrissement global des Palestiniens. Il en va de même pour la baisse du niveau scolaire, la détérioration des relations sociales et familiales, celle du statut de la femme, de l’environnement.

    Cela explique que les accords d’Oslo soient rarement mentionnés ; quand cela se produit, c’est uniquement pour vanter les avantages politiques, militaires et économiques qu’en a retirés la partie palestinienne. Ainsi, dans un manuel d’« Éducation nationale » : les forces de l’« armée de libération » purent majoritairement rentrer dans le pays après l’accord de septembre 1993. Et l’on se félicite de façon lapidaire que l’Autorité palestinienne ait été instaurée sur des parties de la Cisjordanie et à Gaza, le peuple s’engageant par contre dans la seconde Intifada en 2000. Le contenu des documents reste ignoré.

    Exception singulière, celle d’un manuel d’histoire de 2003 qui fait référence à l’accord de 1993 sur un paragraphe : reconnaissance mutuelle ; autonomie palestinienne d’abord restreinte à Gaza/Jéricho, puis étendue au reste de la Cisjordanie. Encore que fasse défaut, même ici, la mention des autres éléments de l’accord : le renoncement à la violence et au terrorisme, et l’engagement à régler le contentieux par la négociation. Djihad, martyre, retour.

    Il faut lire « Trois tableaux de Gaza », poème destiné aux enfants de quatorze ans, « Le martyr », ou encore « Nous reviendrons » : lutte sans fin de libération; flots de sang qui réjouissent l’âme ; cadavres survolés par les prédateurs du désert, etc..
    Le djihad, en somme, est glorifié en classe. Il viendrait, selon un manuel pour les enfants de douze ans, aussitôt après la foi, et l’enseignement dispensé répond à cette exigence, l’ouvrage insistant sur la récompense qui attend, conformément à la tradition, les auteurs du Djihad et du martyre. On va parfois jusqu’au culte de la mort, comme avec l’« Oraison des héros », de Mu‡tafæLutfi’al-Manfal…ti.
    Cette présentation du djihad paraît très proche de l’hérésie wahhabite, si ce n’est identique à celle-ci, puisque se trouve gommée la distinction chère aux quatre courants principaux de l’islam entre djihadmineur et djihadmajeur, entre la guerre au nom de Dieu et l’effort d’amendement de soi.

    Il est un manuel qui présente le djihaden termes d’« arme démographique » : deux décennies suffiront à l’emporter sur les colonisateurs sionistes.

  2. Vincent O. dit :

    Je me permets de vous envoyer ces liens du site Europe-Israël, pour signaler l’action de cette association proisraélienne, contre cette honteuse désinformation :

    « Education nationale: les livres d’histoires manipulés à des fins pro-palestiniennes !
    Notre article du 1er juillet où nous dénonçions les manuels de français de 4ème qui propose un article anti-israélien:
    Les manuels scolaires des éditions Hachette sont anti-israéliens ! Cette fois pour les classes de 4ème !
    Article du 4 juillet analysant de façon détaillée les deux manuels incriminés:
    France : Un manuel d’histoire pour les classes de premières réécrit l’histoire du Moyen Orient et efface le nom d’Israël…
    Article du 5 juillet où nous indiquions que contrairement aux affirmations d’HACHETTE à l’AFP nous n’avions aucune preuve que les manuels allaient être révisés:
    France: « L’affaire des manuels scolaires pro-palestiniens » Suite…
    Article du 12 juillet en réponse aux articles parus sur Rue89:
    Droit de réponse Europe Israël aux 2 articles de Rue89
    Article du 22 juillet où nous découvrons qu’HACHETTE avait mis en vente les manuels sans aucune correction contrairement à ses affirmations à l’AFP:
    France: l’éditeur Hachette refuse de corriger les manuels scolaires anti-israéliens !
    Article du 26 juillet suite aux menaces de poursuites judiciaires d’HACHETTE contre Europe Israël:
    Hachette menace Europe Israël de poursuites et prétend que les manuels scolaires ne sont pas en vente: les preuves du mensonge…

    Lire la suite: http://www.europe-israel.org/2011/08/action-contre-hachette-mobilisez-vous-ecrivez-tous-a-hachette/#ixzz1dBuKLRmJ« 

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