Quand le CCIF demande à Macron de combattre la terreur « laïciste »…
Les responsables de ce collectif considèrent que terrorisme et laïcisme sont les deux faces de la même pièce.
De Benoît Rayski
C’est une longue, bouleversante et émouvante lettre que le Collectif contre l’Islamophobie en France a adressé au Président de la République. Avec des accents angoissés. Car terribles et meurtrières sont les menaces qui pèsent en France sur la communauté musulmane. Le texte a toutes les apparences d’une fake news. Mais vérification faite, il figure bien sur le site du CCIF.
Il mériterait, tant son contenu est parlant, d’être cité en entier. Les impératifs rédactionnels d’Atlantico – faire court – ne le permettent pas. Il nous faut donc, à notre grand regret, nous contenter de quelques extraits choisis. Le CCIF décerne un satisfecit à Emmanuel Macron : « Vos différentes déclarations semblent indiquer un volonté d’apaisement du débat que nous saluons ». Tout va bien alors ?
Pas tout à fait. Le CCIF veut plus. Macron, encore un effort ! Car le chef de l’Etat ne peut pas, ne doit pas ignorer les souffrances vécues par ceux dont cet organisme se veut le porte-parole. Le CCIF écrit : « Les valeurs qui nous permettent de vivre ensemble doivent être protégées contre les attaques des radicalisés de la laïcité »!
Les médias nous avaient caché que deux de ces radicalisés, les frères Dupont, s’étaient, armés d’UZI de fabrication israélienne, rués à l’assaut du siège du CCIF pour en massacrer les membres. Peu importe d’ailleurs car – citons encore la lettre – « il faut empêcher toute ingérence laïciste avec la même énergie que celle déployée contre le terrorisme ». Et pourquoi ? « Parce qu’ils sont les deux faces d’une même pièce ». Abu Bakr El Bagdhadi et Manuel Valls, même combat ? Daech et le Printemps Républicain, la main dans la main ?
Donc pourquoi ne nous informe-t-on pas sur le fait qu’un imam a été égorgé dans sa mosquée par des « laïcistes radicalisés »? Pourquoi ne nous dit-on pas que des fanatiques de cette obédience vont, avec des ciseaux, couper les barbes des pieux musulmans et arracher les burqas des non moins pieuses musulmanes ?
Il serait inconcevable que le Président de la République, tout à sa volonté d’apaisement, reste sourd à cet appel de détresse. En plus de son cœur, Macron devrait aussi écouter son portefeuille. En effet, selon la lettre, « la discrimination a coûté 150 milliards d’euros à la France » !! Les chiffres du CCIF ne pouvant être sujets à caution, quelle économie ne réaliserait-on pas si on voulait bien écouter les rédacteurs de la lettre. Il parait qu’après l’avoir écrite, ils se sont levés dans un élan patriotique et ont chanté la Marseillaise…
source :
http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-ccif-demande-macron-combattre-terreur-laiciste-3334121.html
Y.Belattar, le drôle de conseiller CCIF d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron ne manque pas d’humour. Pour réfléchir à la situation des « quartiers populaires » – comprendre certaines cités de certaines banlieues de certaines villes de France -, le président a fait appel à… Yassine Belattar, le comique que Marianne accuse d’alimenter le « déni de l’islamisme ». Si l’on manquait de nuance, on écrirait que c’est bien logique.
Il a beau être jeune et être né dans la très grande banlieue de Paris (Amiens), le chef de l’Etat n’est pas un « jeune de banlieue ». Pour éclairer sa lanterne, il a donc mis en place un Conseil présidentiel des villes qui doit « créer et rassembler des personnes issues des quartiers populaires, de tout âge, de tout profil et animées par un engagement et reconnues pour leur expertise », précise son cabinet. Et comme l’indique le Bondy Blog, Yassine Belattar et « son expertise » faisaient partie des personnes invitées, mardi, à l’occasion de sa première réunion.
Yassine Belattar n’est pas Dieudonné…
Après tout, Yassine Belattar et son « frère » Macron entretiennent d’excellentes relations. C’est vers lui que l’humoriste – dit « controversé » – s’était tourné pour se plaindre du traitement trop injuste que lui avait réservé Marianne dans son article sobrement intitulé : « Yassine Belattar, faux clown et vrai danger ». « Visiblement, c’est une nouvelle guerre que lance ce journal, je suis au fond du trou », a-t-il écrit, par texto, au président qui lui aurait répondu : « T’obsède pas. Continue. Les critiques suivent le talent. » A défaut d’y voir du talent, le magazine y dénonçait son humour racisé, flirtant avec celui de Dieudonné, et l’accusait donc d’encourager « le déni de l’islamisme ».
Une accusation maladroitement justifiée. La journaliste de Marianne avait transformé ses propos, tenus en novembre dernier sur France Info (« Je ne choisis pas mes deuils. Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice, je suis Français. Je suis toujours en deuil quand il y a un malheur sur le territoire français ») en « Je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice […] je choisis mes deuils ».
…mais il est CCIF
Non, à la différence de Dieudonné, Yassine Belattar n’a jamais dit qu’il était « Charlie Coulibaly ». Pour s’en prendre à lui, il n’est pourtant pas nécessaire de se compliquer la vie : l’humoriste n’est pas large des épaules quand il s’agit d’islamophobie. En 2015, il était le maître de cérémonie du diner de gala du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui, comme chacun sait, n’est pas du tout – mais alors pas du tout – connu pour encourager « le déni de l’islamisme ». Pour lui, c’est simple : « Il n’y a pas de modération dans une religion : on est musulman ou on l’est pas ». Bien inspiré, l’humaniste préféré de Libé s’est aussi illustré en reprochant à David Pujadas de « faire le lien entre immigration et islamisme ». Alors qu’il n’y en a aucun. Mieux, sur France 2, dans le débat qui avait suivi « L’émission politique » de Jean-Luc Mélenchon, Yassine Belattar lançait à Bernard Kouchner, qui avait eu la maladresse de le tutoyer, une accusation de racisme. Parano victimaire, j’écris ton nom…
Arrêté, en février, pour injure à policier en marge d’un déplacement aux Mureaux (Yvelines) de son chaperon Emmanuel Macron, Yassine Belattar est coutumier du fait : s’il voit dans Manuel Valls « un espèce de Premier ministre sordide », il qualifie Thierry Ardisson d’ « homme en noir qui a mis une chemise brune » (oui, ça veut dire nazi).
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Ceci explique peut-être cela, contre « les fachos » et les « haineux » qui peuplent la France, l’humoriste posait récemment tout sourire aux côtés de l’indigéniste Rokhaya Diallo en signe de pied de nez à Nadine Morano qui l’avait traitée de « Française de papier ». Ce jeune homme courageux est sans doute un exemple pour « les banlieues ». C’est bien l’ennui.
Source :
http://www.jforum.fr/y-belattar-le-drole-de-conseiller-ccif-demmanuel-macron.html
happywheels
Il parle de quoi cette grosse merde de muhammad, la laïcité s’en prend aux chrétiens et aux juifs, il trouve pas que la France est assez islamisé comme ça ?
Tête de terroriste. Avec la ligne sur le front à force de taper sa tête au sol.