“Proximité avec la mouvance islamiste” : Rokhaya Diallo perd son procès contre Céline Pina

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publique. En cause, un article publié en 2018, dans le Figaro Vox.
« Être mise en examen n’est pas chose agréable. Apprendre cette issue favorable est une vraie joie. Merci à tous ceux qui m’ont soutenue. » C’est en ces termes que Céline Pina a fait savoir sur les réseaux sociaux, vendredi 5 novembre, qu’elle venait de gagner son procès face à Rokhaya Diallo. Comme expliqué dans un article du Courrier de l’Atlas, l’ex-conseillère régionale socialiste d’Ile-de-France avait été jugée le 8 octobre dernier devant le tribunal de Paris. Celle qui a fondé « Viv(r)e la République », un mouvement associatif qui ambitionne de « combattre l’islamisme politique et défendre la laïcité », était poursuivie par la journaliste et militante Rokhaya Diallo pour injure publique.


A l’origine de cette affaire, un article publié en janvier 2018, dans les colonnes du Figaro Vox. Céline Pina avait fait mention de l’éviction de la militante du Conseil national du numérique (CNNum), une instance para-gouvernementale, en ces termes : « Si Rokhaya Diallo n’a pas été jugée digne d’intégrer cette instance administrative, ce n’est pas parce qu’elle est noire, mais bien à cause de son propre racisme, de son sexisme et de sa proximité avec la mouvance islamiste. » L’essayiste réagissait à un éditorial du New York Times, selon lequel l’éviction de Rokhaya Diallo constituait la preuve du refus de la France d’affronter la question du racisme.
Pour comprendre la situation, il faut remonter au 11 décembre 2017. Ce jour-là, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du Numérique, avait rendu publique une liste contenant les noms des 30 membres du CNNum. Dedans, apparaissait celui de Rokhaya Diallo. Après quoi, ses opposants avaient vivement réagi à cette annonce, justifiant leur étonnement par le fait que la militante n’ait de cesse de dénoncer un « racisme d’Etat ». Pour éteindre la polémique, le gouvernement avait alors pris la décision de l’évincer. Après quoi, la principale intéressée avait réagi en ces termes, sur son compte Twitter : « Donc, je n’ai pas le droit de collaborer avec les institutions de mon propre pays, parce que j’ose dire publiquement qu’elles sont imparfaites ? Quelle étrange conception de la démocratie. » Pour rappel, l’injure publique constitue un délit qui peut être sanctionné jusqu’à 12 000 euros d’amende.
Source
https://www.valeursactuelles.com/societe/proximite-avec-la-mouvance-islamiste-rokhaya-diallo-perd-son-proces-contre-celine-pina/

happywheels

4 Commentaires

  1. Paul06 dit :

    Finalement le NYT est à la hauteur de notre Immonde.

  2. joseparis dit :

    Enfin une décision judiciaire salutaire ! Bravo à Mme Pina qui a résisté et a fait face à cette haine. La Diallo est chercheuse à l’institut Gender+ Justice au sein de l’université de Georgetown depuis mai 2021. Cette université américaine est en pointe sur le domaine de la cancel culture. Elle va être à bon école pour pousser les curseurs encore plus loin dans la haine, et l’intolérance du pseudo antiracisme que véhicule la cancel culture. La cancel culture et le wokisme sont le racisme et l’antisémitisme de l’extrême gauche.

  3. David dit :

    Rakhaya l islamiste.
    C est une agente infiltrée dans le but de pourrir les iñstutions et brouiller les pistes.

  4. Franccomtois dit :

    Fatiha Agag-Boudjahlatune femme courageuse et lucide et biensure nous ne pouvons pas être d´accord sur tout ses propos,mais elle est une femme honnête.Elle parle de Diallo dont il est question dans l´article et aussi de l´antisémitisme qui TUE!!!
    Madame Pina comme Madame Agag-Boudjahlat sont des femmes exemplaire.
    -Fatiha Agag-Boudjahlat « Fantasmer sur la guerre d’Algérie, se victimiser, c’est un juteux business »(pas obliger de tout écouter,les 10
    premieres minutes peuvent suffir,la totalité est toute aussi interressante):
    https://youtu.be/wZSDzeXgizo

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