Première : le KKL va acquérir des terres en Judée-Samarie

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La droite a remporté les dernières élections dans l’Organisation sioniste mondiale et dans la nouvelle répartition des présidences d’institutions, le KKL est désormais présidé par Avraham Duvdevani, membre de la droite. Parmi les premières décisions de la nouvelle direction, l’une est de portée sioniste historique : pour la première fois depuis sa création en 1901, le KKL annonce son intention d’acquérir de manière officielle des terres à des propriétaires arabes en Judée-Samarie, dans les zones C, qui représentent plus que les deux-tiers de ce territoire historiquement juif. Il s’agit d’une continuation directe de la vocation du Fonds National Juif tel que figurant dans ses statuts initiaux ! L’intention affichée par la direction du KKL est notamment d’agrandir les localités juives existantes et de lutter contre la colonisation rampante des zones C par l’Autorité Palestinienne avec l’aide logistique et financière de l’Union européenne.
Jusqu’à présent, le KKL n’intervenait jamais de manière directe en Judée-Samarie mais au moyen de d’organisations-écran.
A Meretz, Nitzan Horovotitz et Tamar Sandberg se sont précipités pour dénoncer cette décision la plus sioniste qui soit.
Source :
https://lphinfo.com/premiere-le-kkl-va-acquerir-des-terres-en-judee-samarie/?ModPagespeed=off

happywheels

5 Commentaires

  1. Shlomo dit :

    ב »ה. Jamais trop tard pour bien faire…sof sof

  2. Franccomtois dit :

    Magnifique initiatiative!!!Que ce projet se fasse et surtout qu´il aboutisse se dont je ne doute absolument pas.
    Tenez un sujet qui peut paraitre un peu léger mais pas tant….

    -« Bambi », un roman contre l’antisémitisme
    22/12/2020 France Info (MIS À JOUR À 18:30)
    Par Derwell Queffelec

    -Et si Bambi n’était pas celui qu’on croit ? Sorti en 1923, le « Bambi » de Felix Salten est une allégorie contre l’antisémitisme. Auteur juif autrichien, il sent la haine grimper en Europe et, à travers son roman, raconte ses peurs.
    AccueilHistoire »Bambi », un roman contre l’antisémitisme
    SAVOIRS
    « Bambi », un roman contre l’antisémitisme
    22/12/2020 (MIS À JOUR À 18:30)
    Par Derwell Queffelec
    Et si Bambi n’était pas celui qu’on croit ? Sorti en 1923, le « Bambi » de Felix Salten est une allégorie contre l’antisémitisme. Auteur juif autrichien, il sent la haine grimper en Europe et, à travers son roman, raconte ses peurs.

    Un petit faon survivant seul dans la forêt après le décès de sa mère, c’est l’histoire de Bambi. En réalité, la fable qui a inspiré Disney est une allégorie contre l’antisémitisme. Publié en 1923 par un auteur juif en Autriche, le roman Bambi sera brûlé par les nazis qui y voyaient une propagande menaçante.

    “Ce qui est très beau chez Salten, c’est cette manière de jouer d’un jeu d’échelle ou en fait, il parle de choses très graves, mais comme il les attribue à un faon qui est très candide, qui est très innocent, en fait, elles paraissent relativement légères », résume Maxime Rovère, philosophe et auteur de la préface de la réedition du Bambi de Felix Salten.

    -Écrivain et naturaliste
    Felix Salten, de son vrai nom Siegmund Salzmann, vient d’une famille juive de Hongrie. Alors qu’il est enfant, sa famille déménage en Autriche, l’un des pays européens à accorder la pleine citoyenneté aux Juifs.

    Journaliste, critique, écrivain, scénariste, Felix Salten évolue dans la haute société viennoise. Il fait partie d’un mouvement de retour à la nature, qui prône l’hygiène, le sport, le soin du corps au début du XXe siècle.

    Émerveillé par les Alpes après un voyage, il se lance dans l’écriture de Bambi, un roman pour adulte qui suit les premiers pas d’un faon abandonné.

    « Il est très évident dans la nature de Salten, qu’il y a une menace qui est permanente et qui pèse sur tous les êtres. C’est aussi le prolongement d’une réflexion très allemande sur le corps et sur une nouvelle manière de vivre son corps comme une sorte d’échappatoire. Et puis, c’est surtout pour les Autrichiens, une manière d’explorer leur paysage, parce qu’il y a malgré tout, dans cet environnement là, un attachement aux Alpes qui est très fort », explique Maxime Rovère.
    Le livre est couronné de succès en Europe et aux Etats-Unis. Bambi est vu comme une ode à la positivité, aux débats, à la bienveillance. Les lecteurs sont fascinés par la projection anthropomorphique de l’enfant sur le faon.

    Une allégorie contre l’antisémitisme
    Rapidement, les lecteurs perçoivent dans ce rite initiatique un sous-texte… Comme si Salten, à travers Bambi, dévoilait ses propres peurs, celle d’une société dans laquelle, en tant que Juif, il est persécuté.

    On est en 1923, c’est-à-dire que l’antisémitisme en Autriche est très fort et il est partout. Une partie des peurs que raconte Bambi ne sont pas spécifiquement liées aux menaces qui pèsent sur les Juifs, elles sont liées aux terreurs et aux épreuves qu’ont traversées l’ensemble des membres de la société autrichienne. Mais il y a une inquiétude qui vient, je crois, de la guerre, c’est-à-dire que vraiment, les Juifs vivent une situation encore plus particulière puisque non seulement la guerre, ils l’ont vécue comme les autres, mais en plus, ils continuent d’être l’objet d’une sorte de soupçon. Dans Bambi, c’est vraiment cette atmosphère qui est une menace latente », poursuit Maxime Rovère.

    L’insécurité de Bambi face au chasseur est l’allégorie de l’insécurité de Salten face à l’antisémitisme. L’auteur y glisse des références : des mots ressemblant au yiddish, des détails évoquant des figures juives. Le père de Bambi a des airs de Theodor Herzl, père du sioniste et ami de Salten. Comme Herzl, il guide son peuple vers une terre sacrée, qu’il espère sans danger.

    “Cette terrible détresse, dont on ne voyait pas la fin, répandait la rancœur et la barbarie. Elle réduisait à néant tous les usages, elle minait la conscience, anéantissait les bonnes mœurs, détruisait la confiance”

    Une relecture sous le régime nazi
    1933, Hitler prend le pouvoir en Allemagne, et le Bambi de Salten prend une autre dimension : il est lu comme une pure allégorie anti-nazie. Les chasseurs deviennent les nazis, les chevreuils, les Juifs. Cette relecture vaut au livre d’être inscrit sur liste noire et brûlé lors d’autodafés. Il n’a pas “l’esprit allemand”, tout comme les romans communistes, pornographiques, parodiques.

    « C’est un livre d’un auteur juif, on considère donc qu’il s’inscrit dans une loi générale de lutte contre l’influence des Juifs en littérature et dans la culture en général. C’est le grand délire antisémite du Reich », développe Maxime Rovère.

    1938, l’Allemagne annexe l’Autriche, Salten fuit en Suisse et vend les droits de son livre. C’est Disney qui les récupère.

    À cette époque, Walt Disney entretient des relations avec des personnalités antisémites. Son frère s’est notamment rendu à Berlin en 1937 pour faire la promotion de “Blanche Neige” auprès de Goebbels.

    Le message politique du Bambi de Salten est alors éclipsé, Disney en fait un film contemplatif aux images enchanteresses. Une ode à la nature, aux saisons et aux animaux qui sort en 1942 avec l’espoir de faire oublier les horreurs de la Seconde Guerre mondiale.

    Ce qui n’empêche pas Salten d’aimer profondément le Bambi de Disney qu’il considère comme un chef-d’œuvre de douceur et beauté.

  3. joseparis dit :

    Bravo au KKL qui revient sur ses fondamentaux. Israël ne peut compter que sur lui-même, et cette décision va enfin dans le bon sens.

  4. Franccomtois dit :

    H.S:
    Anthony Jammot
    -France Télévisions Rédaction Culture:
    Star Wars : l’actrice Gina Carano virée par Disney après ses propos « odieux et inacceptables » sur la Shoah
    L’actrice américaine de 38 ans qui jouait la rebelle Cara Dune dans la série de Disney+ The Mandalorian a été écartée par Lucasfilm en quelques heures, à la suite de déclarations polémiques publiées sur les réseaux sociaux.
    « Telle est la voie ! » La réplique culte de la série The Mandalorian s’applique parfaitement à la sentence irrévocable prise à l’encontre de l’actrice américaine Gina Carano. Celle qui incarnait Cara Duna, une rebelle alliée du héros, a été écartée en seulement quelques heures par Disney après des propos « odieux et inacceptables » tenus dans une story Instagram, dans laquelle elle comparait le sort des républicains américains (pro-Trump) à celui des juifs durant la Shoah : « Les juifs étaient battus dans les rues, non pas par les soldats nazis mais par leurs voisins… même par des enfants. (…) Les soldats nazis pouvaient rafler facilement des milliers de juifs, le gouvernement dans un premier temps les avait fait haïr de leurs voisins simplement parce qu’ils étaient juifs. En quoi est-ce différent du fait de haïr un individu en raison de ses idées politiques », pouvait-on lire dans ce post, rapidement supprimé.

    -OK,propos un peu poussés mais sont-ils comme le sous entend l´article, antisémite.Moi pas vraiment,la situation des juifs durant le national-SOCIALISME fut atroce,clair,net et précis.Trump et ses soutiens subissent une chasse aux sorcieres,honte absolu même si je ne suis pas un fan de Trump et des USA(sauf pour la musique)cette situation est lamentable.De lá á comparer cela á la shoah est stupide de la part de cette femme mais pas antisémite(je n´ai rien qui le soit).Virée plus pour son soutien á Trump que pour ses propos.
    Les USA filent le mauvais coton,démocratie en danger?Cela parait l´être.

  5. Franccomtois dit :

    Je viens de regarder le site KKL ,vraiment fantastique,soutiens á 100%,une organisation qui redonne de l´espoir pour l´avenir.Un groupe comme eux se présenterait aux élections je serai militant sans probleme.Longue vie á eux!!!

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