PLANTU AIME MIEUX LE QATAR QU’ISRAEL : On le comprend ………
Joe Hyams, le président de l’influent site britannique de « monitoring des médias Honest Reporting, a condamné fermement le journal français Le Monde pour avoir publié une caricature de Plantu diabolisant Israël. Il demande que la caricature soit retirée et que le journal reconnaisse le tort causé à la communauté juive. Voici l’article d’Alex Margolin.- celui-ci a suscité de violentes réactions que l’on peut lire en bas de l’article. Ce n’est pas étonnant que de plus en plus de Juifs quittent le France.
Plantu est un dessinateur timide : Critiquer Israel pas de problèmes ,surtout quand ces dessins paraissent dans le quotidien LE MONDE connu pour son honnêteté et son impartialité vis-à-vis d’Israel
Par contre il n’ose pas critiquer le Qatar. On se demande bien pourquoi ?
A quoi bon faire des dessins sur le financement du terrorisme islamiste par le Qatar , le non respect des droits de l’homme, les travailleurs immigrés exploités et maltraités, la condamnation à la prison à vie du poète qatarien Mohammed al-Ajami du fait des critiques qu’il avait formulé contre le gouvernement du Qatar ,la peinde mort pour les homosexuels ?
Ou alors Plantu ferme les yeux sur ces crimes et préfèrent caricaturer les juifs israéliens. C’est vrai c’est beaucoup moins risqué.
En décembre 2010, Cartooning for Peace reçoit pour son action, le prix « Doha Capitale Culturelle Arabe » d’une valeur de 10 000 euros décerné par l’ambassadeur du Qatar, Mohamed Al Kuwari
Le site Le Grand Soir écrit à propos du Qatar (qui abrite la chaîne d’info arabe Al Jazeera) : « Dans ce pays polygame et misogyne, le pouvoir est héréditaire et la presse est libre de parler de tout, à condition de respecter la charia (loi islamique) et de ne pas s’en prendre à la famille régnante et au gouvernement (pléonasme). »
« Plantu a reçu le prix «Doha Capitale Culturelle Arabe» (10000 euros) des mains de l’ambassadeur du Qatar, Mohamed Al Kuwari. »
Le Grand Soir rappelle que « The Economist, a créé un indice de démocratie en examinant 167 pays dans le but d’évaluer qualitativement leur niveau de démocratie. La France obtient le numéro 31, Cuba, 121, le Qatar, 137 (derrière la Chine) dans la catégorie Régimes autoritaires ».
source des photos qui suivent
http://leqatar.free.fr/People/plantu.html
Le dessinateur-caricaturiste PLANTU du journal Le Monde est venu au Centre Culturel Français de Doha le 1er février 2005 pour le vernissage d’une exposition partagée avec le caricaturiste pakistanaisSHUJAAT ALI d’Al Jazeera !
On jugera de la violence des dessins de Plantu sur le Qatar ci-dessous
Discours Plantu à l’Ambassade du Qatar Décembre 2010
Merci beaucoup Monsieur l’Ambassadeur. Je suis vraiment touché que vous ayez pensé à récompenser le travail de toute l’équipe de Cartooning for Peace. J’ai eu la chance de me retrouver plusieurs fois à Doha où j’ai pu rencontrer et dialoguer avec des dessinateurs du Qatar. Que ce soit au Qatar ou au Proche-Orient, j’apprends beaucoup sur la liberté d’expression et sur la liberté de penser. Justement, grâce aux efforts de Son Altesse Cheikha Mozah, j’ai pu constater à quel point Doha était le centre des rencontres et de tolérance des journalistes et des dessinateurs du monde entier. A ce sujet, j’avais eu la chance de faire venir à Doha plusieurs dessinateurs étrangers et celui qui avait fait les discours s’appelle Kichka, il est l’un des dessinateurs de Cartooning for Peace, il est Israélien et il nous a raconté à quel point son travail consistait à dessiner, à se moquer des dirigeants de ce monde, à commencer par ses propres dirigeants.
Mais son travail de cartooniste israélien consistait aussi à tendre la main à ses amis dessinateurs Palestiniens. Ce sont des dessinateurs chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques ou athées, qui se ressemblent, qui se retrouvent, qui échangent et qui, grâce à leur crayon, sont en quelque sorte les baromètres de la liberté d’expression : ils nous font comprendre le degré de liberté d’expression et d’opinion. Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’exprimer une opinion personnelle et Doha a montré à quel point les relations entre le monde occidental et le monde musulman sont riches de rencontres. Plus nous aurons l’occasion d’organiser ces rencontres avec des dessinateurs de presse, plus nous apprendrons sur la culture des autres.
Les crayons sont des petits morceaux de bois qui servent à construire des ponts entre les peuples ; et ces peuples ne demandent qu’à dialoguer. Voici un dessin de Cartooning for Peace qui représente deux zèbres qui boivent dans un marigot en Afrique : « Moi, mon papa et blanc et ma maman est noire », dit l’un et l’autre répond : « Moi, c’est l’inverse ! ». Ce dessin touche tout le monde. Nous utilisons souvent ce dessin dans notre combat contre toutes les formes d’intolérance.
Nous avons aussi la chance de présenter des dessinateurs palestiniens comme Khalil Abu-Arafeh, qui, évidemment, et c’est bien la moindre des choses, critique fermement l’armée israélienne. Khalil s’en prend aussi aux dérives du Hamas tout en n’épargnant pas le Fatah. On est au cœur de la liberté de penser : il s’agit d’avoir la liberté de penser sans interdits et ce n’est pas toujours facile au Proche-Orient. Et puis, le dessin fédérateur de l’avenir, de ce que nous allons construire tous ensemble, est ce dessin d’Avi Katz avec ces deux mains qui se croisent à partir de deux drapeaux, israélien et palestinien, et qui forment une petite colombe qui montre en image l’avenir d’un Proche-Orient pacifié. Et si, bien sûr un jour, il existera une paix au Proche-Orient, on pourra dire que ce sera grâce aux efforts de toutes les personnes de bonne volonté, de tous les journalistes, les diplomates qui s’engagent. Ils ne ménagent pas leur peine pour faire avancer les choses petit à petit avec beaucoup d’humilité.
Les dessinateurs et les diplomates qui, grâce à vous, nous permettent de favoriser ce genre de rencontres et bien sûr, nous nous retrouverons au mois de mai, pour construire un avenir pacifié au travers des discours et, j’espère, des caricatures. Merci encore de donner ce prix à Cartooning for Peace, qui touchera au plus profond de leur cœur tous les dessinateurs du monde entier, de toutes religions et de toutes cultures. Les images peuvent déranger mais elles peuvent être aussi les fenêtres d’un avenir pacifié
Ménard aussi en son temps , il a aidé sans succès, à promouvoir el manar au nom de la liberté de la presse !
Beyrouth – Après 23 ans à la tête de Reporters sans Frontières (RSF), Robert Ménard, (55 ans), déménage au Qatar, où il prendra la direction du Doha Centre for Media Freedom (DCMF).
Le DCMF, qui a commencé ses activités vendredi dernier, aide les journalistes en danger dans le monde entier. Mais ce centre a également pour objectif de promouvoir la liberté d’expression dans le monde arabe. Rania Massoud s’est entretenue avec Robert Ménard des défis qu’il va devoir affronter.
D’où est venue l’idée de créer un centre pour la liberté de la presse à Doha?
L’idée est née à Bagdad, en octobre 2007, lorsque je m’y étais rendu à la tête d’une équipe de RSF pour venir en aide aux familles de journalistes irakiens tués, pour la plupart victimes d’assassinats ciblés. Je m’étonnais de constater qu’aucun pays arabe n’était véritablement impliqué aux côtés de RSF dans sa mission, bien que la plupart de ces pays soient assez riches pour le faire.
Un collègue irakien m’a alors proposé de rencontrer cheikha Moza Nasser al-Misnad, l’épouse de l’émir du Qatar. C’est ce que j’ai fait. La rencontre, initialement prévue pour une quinzaine de minutes, a duré environ une heure. Je lui ai expliqué l’urgence de la situation, soulignant que la protection des journalistes menacés et victimes de mauvais traitements était la moindre des choses.
Sa réponse n’a pas tardé: deux jours après, elle m’a annoncé qu’elle en avait parlé avec l’émir et qu’il avait accepté de créer un centre à Doha.
Le centre a déjà accueilli une journaliste afghane menacée dans son pays. Comment fonctionne le DCMF exactement?
L’objectif premier du centre est de venir en aide à tous les journalistes dans le monde entier. L’aide que nous offrons aux médias en difficulté peut être financière. A ce jour, le centre a déjà aidé près de 90 journalistes, dont une vingtaine en Haïti où de nombreux médias ont perdu leurs locaux après la série d’ouragans qui a balayé le pays. A Djibouti, nous avons aidé un groupe de journalistes somaliens menacés à mettre sur pied une agence de presse bilingue et indépendante.
L’aide qu’offre le DCMF peut également être d’ordre sécuritaire. Le centre est disposé à servir de refuge à tous les journalistes menacés ou en danger dans leur pays d’origine. Nous avons à Doha deux maisons, l’une est destinée à accueillir les journalistes femmes et l’autre hébergera les hommes. Et comme le centre a une vocation internationale, nous comptons ouvrir plusieurs refuges à travers le monde. En ce moment, nous étudions la possibilité d’en ouvrir un à Souleimaniya, au Kurdistan irakien.
Le centre prodiguera aussi des soins médicaux aux journalistes blessés dans l’exercice de leur métier où qu’ils soient dans le monde.
Le DCMF est en quelque sorte un centre de refuge pour tous les journalistes dans le besoin?
Il n’est pas que ça. Le centre servira également de forum afin de promouvoir le dialogue, d’abord entre le monde arabe et l’Occident, surtout après l’affaire des caricatures, et ensuite entre les Arabes eux-mêmes. Car il n’y a pas que les gouvernements qui s’en prennent aux médias, il y a aussi, comme au Liban par exemple, des médias qui s’attaquent entre eux. Le centre de Doha est aussi une sorte d’hommage à tous les journalistes tombés dans l’exercice de leur profession. Il sera doté d’un mémorial et d’un musée dédié à la liberté de l’expression.
Pourquoi avoir choisi le Qatar pour installer ce centre?
Les raisons sont nombreuses. Tout d’abord, il y a peu de responsables dans le monde qui sont prêts, comme cheikha Moza, à s’investir dans la création d’un tel centre. Ensuite, le Qatar est pratiquement le seul pays arabe qui permettrait d’héberger sur son territoire des journalistes de toutes les nationalités, y compris israélienne. Souvenons-nous que l’émirat abrite la chaîne de télévision Al-Jazeera qui a réussi à bousculer l’image des médias dans le monde arabe. Cette expérience a beaucoup influencé le Qatar et, à mon avis, c’est une évolution très importante dans le monde arabe.
Qu’espérez-vous accomplir à travers ce projet?
Le monde arabe est l’une des régions les plus troublées dans le monde et j’ai toujours eu envie de m’impliquer encore plus dans cette région. Nous commençons déjà à enregistrer la naissance de nombreux organismes indépendants. La situation évolue d’une manière significative dans cette région sur le plan de la liberté de la presse et j’espère créer à travers ce centre une vraie force de journalistes indépendants dans le monde arabe et dans le monde en général.
Vous semblez optimiste. Cet optimisme découle-t-il de votre observation de la région, au niveau des libertés, après 23 ans à RSF?
C’est compliqué. Les chiffres qui nous parviennent sur la liberté de la presse dans le monde arabe sont inquiétants. Regardez l’Irak, par exemple.
Mais, en même temps, ces chiffres démontrent aussi que la presse indépendante dans cette partie du monde est en train de s’affirmer. Le Liban bien entendu ne peut pas servir d’exemple car il a été l’un des précurseurs en matière de liberté de la presse au Moyen-Orient. Mais prenez l’expérience du Maroc. La presse dans ce royaume a beaucoup évolué en vingt ans. Bien sûr, la situation est encore loin d’etre idéale et les autorités marocaines continuent d’exercer des pressions sur certains journalistes et d’intenter des procès contre eux, mais ceci prouve aussi qu’il existe une presse libre qui prend forme.
Je crois que c’est vraiment une question de volonté, une vraie bataille pour la liberté d’expression.
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*Rania Massoud est une journaliste libanaise qui travaille pour la rubrique internationale de L’Orient le Jour. Robert Ménard est un des co-fondateurs de Reporters sans Frontières. Article publié en un premier temps par L’Orient le Jour, distribué par le Service de Presse de Common Ground (CGNews) avec autorisation.
Source : L’Orient le Jour , 6 octobre 2008, http://www.lorient-lejour.com.lb
Reproduction autorisée.
puisque Plantu aime le Qatar qu’Israël ,qu’il aille donc faire des caricatures dans les journaux de là-bas …où à gaza s’il préfère ?
Capucine Plantu fait partie et écrit pour la gauche caviar , il n’ira nul part il dit ou plutot dessine ce qu’il faut , ce que l’on attend de lui , un gros bourgeois rien d’autre , c’est lui qui a signé des timbres pour la poste, de vrais horreurs, il ne va pas prendre le risque de facher les clients de Hollande
La caricature n’est pas un art inoffensif. Ce n’est meme pas un art. C’est l’expression, sous des couverts « rigolos » et bonenfants d’un certain sadisme intellectuel venant de personnes betes et mechantes. Hara Kiri osa l’avouer en son temps. Par ailleurs, Le Monde n’est plus ce qu’il etait, depuis la mort de Beuve-Mery Il y a longtemps que beaucoup d’entre nous ne l’achetent plus
Décidemment encore et toujours le Qatar – J’en peux plus du Qatar – Ce petit pays me fait sortir de mes gonds…
La vraie question est pourquoi aucun parti politique français ( hormis le Front National) ne critique cette dictature féodale.
Ce salopard de plantu ! 1 vendu de plus aux arabes et + particulièrement aux quatar qui finance pèle mêle terrorisme et p.s. g.!
Ces ordures islamistes n’en finissent pas de pourrir l’Occident !
»COMME CHARLIE » JUSTE POUR LA liberté D’EXPRESSION , pas pour les dessinateurs , lesquels ne savent pas s’arrêter à la liberté des autres de ne point vouloir être croqués, photographiés etc …certains hommes politiques ou religieux étant gênant pour certains , perso je pense qu’il y’a une limite à tout , c’est pour cela que je n’ai pas été présent lors des marches…. la liberté d’expression est autorisée, souvent dans un sens et pas dans l’autre, il est bien difficile de dire et développer » je n’aime pas les arabes » même si on le justifie par l’emprise de leurs revendications religieuses qu’ils voudraient nous imposer chez nous » , alors que l’inverse serait impossible chez-eux , mais il est possible de caricaturer Mahomet ou le Christ pouvant gêner les croyants …dont je ne suis !.
Donc si je n’aime pas, c’est que je suis raciste…perso, je ne pense pas, puisque je tolère les autres communautés ( j’aime pas ce terme !) … lesquelles ne veulent rien imposer aux autochtones dits Gaulois, Celtes, Européens !.
Plus j’en apprends sur Plantu, plus la nausée grandit.
Pour info, voici l’article de Honest reporting cité au début
http://honestreporting.com/israel-accused-of-genocide-in-outrageous-cartoon/