PAS DE CALAIS :Il inscrit un nouveau tag provocateur sur sa maison de Saint-Rémy-au-Bois
Un retraité recouvre sa propre façade de tags provocateurs aux relents racistes depuis plusieurs années à Saint-Rémy-au-Bois. Les voisins restent calmes mais le dernier en date, raillant l’attentat de Nice, a vraiment du mal à passer.
C’est l’histoire d’un retraité qui tague les murs de sa propre maison. Des tags provocants, qui flirtent avec le racisme. En témoigne le dernier en date, de ce week-end : « Salade niçoise, écrasé à la tunisienne », en référence à l’attentat qui a fait 84 morts à Nice le soir du 14 juillet.
La propriété est située rue du Marais, un petit chemin tranquille apprécié des touristes et des clients du salon de thé Tea Together, installé juste à côté. Nick et Judith Gifford, qui tiennent l’établissement, n’en peuvent plus : « C’est un viol mental, on en a assez de se voir imposer ce genre de choses, ça dépasse largement la liberté d’expression, s’offusque Judith. Pour nos clients c’est embêtant, on leur vante les charmes du village et voilà sur quoi ils tombent. » Le couple connaît d’ailleurs de longue date l’auteur des tags : « On s’est rencontrés à Londres avant qu’il n’emménage au village, c’était un ami, il aimait déjà attirer l’attention, mais il n’était pas si extrême, se souvient Judith. Il avait tagué sa façade pour la première fois à l’époque de la deuxième guerre en Irak. » Mais selon plusieurs témoignages, la rupture avec son ex-compagne, de confession juive, aurait révélé au grand jour ses opinions haineuses. Depuis, l’homme accumule les provocations, allant même jusqu’à passer à fond des chants nazis de la Wehrmacht dans son véhicule.
Une première plainte en 2014
Et ces tags ne sont pas nouveaux. Marie-Odile Fargier, qui réside au village depuis 40 ans, avait déjà porté plainte en 2014 : « I l y avait des injures antisémites à mon sens sur son mur, même si c’était simplement sous-entendu. Quand je le lui ai fait remarquer, il m’a insultée, toujours sur fond antisémite. »
Las de ces méfaits répétitifs, le maire, Patrick Desreumaux a réagi par lettre ouverte, après avoir alerté la gendarmerie (voir ci-dessous) : « Alors que tant de gens souffrent d’avoir perdu un proche, voire un enfant, alors que la France entière pratique trois jours de deuil, nous trouvons inadmissible qu’un de nos concitoyens tienne ce genre de propos et tourne en dérision cet acte odieux. »
Récemment en garde à vue
L’auteur de ces tags, qui sévit également sur les murs de sa maison principale à Montreuil-sur-Mer, à l’angle de la rue du Général Potez et de la ruelle d’Orléans, n’a jamais été condamné par la justice pour ces faits, faute d’éléments prouvant explicitement l’incitation à la haine et l’insulte caractérisée.
Une expertise psychiatrique
Début du mois, il a été relâché après sept heures de garde à vue à la gendarmerie, et une expertise psychiatrique a été demandée par le magistrat en charge du dossier au parquet, ce qui permettrait de mettre fin à ces tags en série. « L’expertise a été réalisée la semaine dernière, explique le commandant Vincent Sautière, de la compagnie d’Écuires. Nous attendons les résultats pour savoir si le parquet décide de donner suite à l’affaire. »
Régis Elbez, le sous-préfet, qui s’est également saisi du dossier, estimait également dans nos colonnes récemment que ces tags revêtaient un caractère de « trouble à l’ordre public », suite aux accrochages avec le voisinage. Ne reste plus à la justice qu’à trancher.
Source :
il fait en sorte une crise d adolescence tres en retard il en veut a la terre entiere et il veut se faire remarquer.
il finira ses jours dans un hopital psychiatrique.
C´est un malade á enfermer point barre.