On soutient ce gouvernement qui est le nôtre

Par Meir Ben-Hayoun
La pression suite à des drames comme aujourd’hui, c’est récurrent dans toutes les guerres. C’est terrible. Ce sont 21 familles ayant perdu un papa, un époux, un fils, un frère…
Toutefois, on n’a pas le luxe de craquer. On soutient ce gouvernement qui est le nôtre. Et de la même manière, on soutiendrait tout Gouvernement en temps de guerre, qu’il soit de gauche comme de droite. Après la guerre, c’est autre chose.
Dès qu’on subit un revers comme il y en a eu dans toutes les guerres d’Israël depuis Moshé Rabbenou, on se tient derrière le leadership du pays, en l’occurrence ce gouvernement qui, quels que soient les critiques qu’on puisse lui faire, s’est donné comme objectif de poursuivre la guerre jusqu’au bout et de ne pas permettre une administration palestinienne dans Gaza.
Ce Gouvernement répare les folies suicidaires des dirigeants et leurs irresponsabilités des 35 dernières années. Notamment les sinistres accords d’Oslo et l’abandon de la Bande de Gaza en 2005. Le Gouvernement Netanyahou a enfin décidé que c’est Israël qui doit rester dans la Bande de Gaza et l’administrer. L’expérience nous enseigne que tout retrait israélien de parties de la terre d’Israël ne laisse la place qu’à des bouillons de culture nazislamistes qui au final nous explosent au visage. Les personnes ayant un tant soit peu de culture biblique sont familières de ce diagnostic exprimé en toutes lettres dans le Livre des Nombres, chapitre 33, verset 55: “Or si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants de ce pays, ceux que vous aurez épargnés seront comme des épines dans vos yeux et des aiguillons dans vos flancs: ils vous harcèleront sur le territoire que vous occupez”. Évidement pour les personnes de mauvaise foi qui n’est pas la bonne foi juive, ce qui s’est passé le 7 octobre dernier n’a bien entendu rien à voir avec l’énoncé de ce verset.
Il y a des résistances de l’intérieur certes contre cette résolution du Gouvernement Netanyahou, des grincements de dents, notamment chez Gantz, Eizencott et même chez Galland et au sein du système de la Défense. C’est d’autre part un combat politique très dur contre la terre entière, contre la Maison Blanche, contre l’Union européenne, les Russes, les Chinois, etc.
Toutes les pressions sont exercées sur ce Gouvernement pour le faire craquer, des pressions de l’extérieur et encore plus âpres de l’intérieur.
Et même le sujet très grave des otages est exploité par la communauté internationale, relayée par des irresponsables ici comme levier pour sauver les nazislamistes, soit-disant des “civils innocents”, ceci par l’appel à un cessez-le-feu.
Pour en revenir au drame de ce matin, c’est un concours de circonstances tragique. Ce ne sont pas les tirs de lance roquettes RPG qui ne font en général que peu de dégâts, mais le fait que tous ces militaires étaient concentrés dans deux immeubles bourrés d’explosifs qui étaient destinés à être démolis. Et dans un tel cas, le moindre choc, la moindre étincelle, peuvent être fatals si on ne prend des mesures de sûreté draconiennes et extrêmement sévères dans ces manipulations. Y a-t-il eu négligence qui a coûté la vie à tant des nôtres? On ne le sait pas encore.
Au demeurant, on a eu cela dans toutes les guerres. En tant qu’ancien de Golani de la Guerre du Liban, au mois de juin 1982, une colonne de blindés de Tsahal avait fait une belle percée. Un avion de chasse de Tsahal n’ayant pas été prévenue que c’étaient des Israéliens a estimé que c’étaient des blindés syriens et a tiré. Résultat: 24 combattants de Tsahal tués. On dit que le pilote est entré dans une dépression chronique et qu’il est en suivi psychiatrique depuis lors.
En novembre 1982, il y a eu la catastrophe de Tyr où l’immeuble de l’administration militaire s’est écroulé faisant 91 morts dont 34 gardes-frontières, 33 militaires de Tsahal, 9 agents du Shabak et 15 prisonniers libanais. Le Premier ministre était Menahem Begin, le ministre de la Défense était Arik Sharon, le Chef d’Etat major était Raphael Eytan dit Rafoul et le Commandant du Front Nord était Amir Drori.
C’est la guerre, on n’a pas le luxe de craquer. On soutient ce gouvernement comme on soutiendrait n’importe quel gouvernement d’Israël quand on est en guerre. Hier les manifs de ces fous furieux pour la tenue d’élections et pour chasser ce gouvernement n’avaient qu’un objectif: qu’on ne soit pas vainqueur de cette guerre et que se lève à la place un gouvernement inféodé à la communauté internationale qui consentira à la création d’un état palestinien. En quelque sorte, le rêve obscène de Jcall, d’un ex ambassadeur d’Israël en France comme Barnavi et consorts pour qui le peuple d’Israël est à mettre sous tutelle et n’a pas le droit au chapitre. Ils ont même l’outrecuidance d’appeler cela “démocratie”. Mais c’est déjà un autre problème.
Le Gouvernement Netanyahou est notre Gouvernement légalement et légitimement élu et nous représentant.
Nos fils, gendres, frères, pères, cousins au front ont besoin de ce soutien TOTAL, même et surtout quand des graves problèmes surgissent comme aujourd’hui. C’est cela la guerre d’Israël comme toutes les précédentes. Et Israël vivra, et Israël vaincra!!!!
Avec amour d’Israël
© Meir Ben Hayoun