Nîmes : Mahmoud Ati traite les policiers de « sales juifs »
Arrêté lors d’un contrôle, il s’évade du commissariat avant d’être rattrapé par la Bac, trois ans de prison
La scène se passe à Nîmes, alors que le couvre-feu est activé. La police municipale est intriguée par un véhicule qui circule feux éteints. Ce mardi il a écope de trois ans de prison à l’issue d’un procès en comparution immédiate.
Les policiers décident d’effectuer un contrôle mais à la vue de la voiture des agents municipaux, le véhicule accélère, le conducteur tente visiblement de prendre la fuite. Les policiers municipaux parviennent finalement à stopper la voiture et à arrêter le conducteur qui s’avère être au volant sans permis de conduire.
Sans permis de conduire
Le suspect est alors confié aux policiers du commissariat central qui prennent le relais et placent le suspect en garde à vue pour refus d’obtempérer, conduite sans permis et pour une petite quantité d’une drogue de synthèse.
Les auditions s’enchaînent pour savoir dans quelles conditions il a pris la fuite en voiture. L’enquête met en évidence des antécédents judiciaires et des dossiers qui doivent être jugés en correctionnelle.
Arrêté par la Bac
Mais en quelques instants, le suspect parvient à enjamber une fenêtre du local dans lequel il est entendu (situé au rez-de-chaussée) et à prendre la fuite quelques minutes. C’était sans compter l’intervention de la Bac qui a rattrapé ce gardé à vue non loin du commissariat où il a fait l’objet d’une nouvelle audition pour évasion.
Il a été jugé ce mardi matin en correctionnelle lors de l’audience de comparution immédiate. Il était évoqué non seulement les faits d’outrage, d’évasion, refus d’obtempérer, menace, détention de stupéfiants. Des propos antisémites ont été évoqués lors de la procédure, mais il a été indiqué ce mardi 4 mai qu’ils relevaient d’un autre type de poursuite (qui ne peut pas être jugée en comparution immédiate. Ces injures à caractère raciste ou antisémite peuvent être sanctionnées par la loi sur la presse de 1881).
Réponse médicale ou judiciaire ?
Le jeune homme s’est défendu avec force des accusations portées contre lui. Il a contesté s’être montré menaçant même s’il a reconnu s’être agacé du comportement des policiers municipaux. Les propos antisémites » Sale juif » ? Il assure qu’il n’a rien « contre les juifs » et qu’il n’est pas du tout radicalisé. » Je mange du porc, je pète des c… » Me Arnal, l’avocat du prévenu insiste sur la problématique psychiatrique de son client qui est atteint d’une forme de schizophrénie qui nécessite, selon lui, une réponse médicale. Pour sa part, le procureur Maurel indique qu’il va signaler le dossier aux services de renseignement de l’administration pénitentiaire pour la prévention de la radicalisation. Il préconise une incarcération dans un établissement pénitentiaire spécialisé dans la prise en charge des détenus avec des pathologies psychiatriques à Toulouse. Il requiert quatre ans de prison dont un an assorti d’un sursis probatoire. Il demande aussi l’interdiction de séjour dans le Gard.
Me Arnal, pour la défense, de cet homme de 28 ans, souligne le caractère pathologique du comportement du prévenu tout en assurant et que ses propos sont le reflet de ces problèmes de santé mentale et non pas d’une forme de radicalisation. Il déplore par ailleurs l’importance des réquisitions. Après délibéré, le président Jean-Michel Perez, a rendu le jugement du tribunal : Mahmoud Ati écope de trois ans de prison dont la moitié assortie d’un sursis probatoire.
Hocine ROUAGDIA
Encore un muzz détraqué mental!
Certains flics ont dû apprécier!!!!Serait-ce la fin de regne(au moins l´annonce) de cette religion que l´on appelle islam?Tout ces suicidaires,toute cette violence qui se dégage de ses membres,leurs propos completement décousus sur tout les sujets,leurs bouffés délirante,tout cela en général annonce une fin de vie.