Mosquée des Bleuets à Marseille : l’imam Smaïn Bendjilali sera jugé en octobre pour « apologie du terrorisme »

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À l’issue de sa garde à vue, l’imam controversé de la mosquée du XIIIe arrondissement de Marseille, menacée de fermeture administrative, s’est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel début octobre.
L’imam Ismaïl, de son vrai nom Smaïn Bendjilali, l’imam de la mosquée des Bleuets menacée de fermeture administrative à Marseille, sera jugé le 3 octobre prochain pour « apologie du terrorisme » au sujet de publications en lien avec la situation dans la bande de Gaza, a-t-on appris mardi auprès du procureur de Marseille.
Il avait été placé en garde à vue mardi matin, selon une information de France Bleu Provence, confirmée au Parisien par une source policière. Il en est ressorti mardi soir avec cette convocation devant le tribunal correctionnel, a détaillé le procureur Nicolas Bessone à l’AFP. Il lui est notamment reproché d’avoir reposté des publications qui, selon l’accusation, font l’apologie du terrorisme.
Une procédure entamée le 20 août
Cette convocation devant la justice a un lien avec la procédure initiée par le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Édouard Colliex, dans la mesure où le parquet s’est saisi de ce dossier à la suite d’un signalement du préfet, dit « article 40 », a expliqué le procureur.
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône avait notifié le 20 août à la mosquée, située dans les quartiers nord de la ville, son intention de la fermer, à la demande du ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Une procédure notamment justifiée par des propos et publications en ligne de l’imam Ismaïl. Ce dernier est accusé de défendre « une pratique radicale de l’islam » et le « recours à la violence et à la discrimination », ce qu’il nie.
Une rencontre la veille
La veille de la garde à vue, lundi, les avocats et responsables de la mosquée des Bleuets à Marseille, avaient rencontré des représentants de l’État, afin de proposer des « mesures correctives », selon Me Rafik Chekkat, un de leurs avocats, présent au rendez-vous.

La délégation avait notamment fait valoir l’engagement de l’imam Ismaïl à suivre une formation « laïcité et valeurs de la République » et proposé de retirer certaines publications en ligne par mesure d’apaisement.
« La procédure est toujours en cours, une décision sera prise prochainement », avait commenté la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
Source
Le Parisien

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1 Comment

  1. David92 dit :

    Je me demande s’il n’existe pas un virus qui frappe les imams de France ?
    Un virus qui avait déjà frappé les nazis lors de la dernière guerre .

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