Mémorial de la déportation tagué, slogans antisémites : le désarroi des juifs français en marge des émeutes
Le mémorial de la résistance et de la déportation a été pris pour cible à Nanterre, jeudi 29 juin en marge de la marche blanche pour Nahel, et des insultes taguées à proximité. Des commerces juifs ont de plus été incendiés en Île-de-France durant les émeutes. L’antisémitisme s’insère en effet sur la toile de fond d’une violence globale.
Jeudi 29 juin à Nanterre lors de la marche blanche pour Nahel, on a tagué « On va vous faire une Shoah ! » à proximité du Mémorial de la Résistance et de la déportation, déjà dégradé. Ce même bâtiment devant lequel on a également tenté de brûler un drapeau français. « Un scandale absolu et une honte » a réagi Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié, sur son compte Twitter. Sur les réseaux sociaux, circule de surcroît une vidéo où l’on entend deux clameurs, « Mort aux porcs ! Et mort aux juifs ! », dans les rues de Nanterre. À Sarcelles, un restaurant cacher, « Inoun », a été entièrement détruit. « Ce sont les employés musulmans qui ont découvert au matin ce spectacle lamentable », indique un militant associatif : « Ils étaient horrifiés. Inoun, c’était un endroit où tout le monde venait, on a détruit un lieu de rencontre, un espoir. »
À Garges-les-Gonesse, des commerces juifs ont brûlé, comme la mairie d’ailleurs. « C’est l’une des dernières petites communautés juives du Val d’Oise, elle vit dans des conditions très difficiles », souligne Josiane Sberro, enseignante et responsable communautaire : « Ici, ce fut le creuset du fameux Comité contre l’Islamophobie en France (désormais dissous). La cour de la synagogue est très souvent ciblée. Il reste à peine une centaine de juifs… ».
« La difficulté, c’est de distinguer dans ce maelstrom », explique à Marianne Yonathan Arfi, le président du CRIF ( conseil représentatif des institutions juives de France). « En ce qui concerne le Mémorial aux martyrs de la Déportation et de la résistance, les auteurs des déprédations ont été aveugles à la signification du monument, comme à celle des écoles et de toutes les institutions qu’ils brûlaient. C’est une perte générale du sens ». Il poursuit : « Nous ne voulons pas communautariser le sujet. Ma crainte, c’est que cela s’inscrive dans le discours dominant des indigénistes où le juif est devenu le visage de l’Establishment et une cible perçue comme légitime. Ce qui est inquiétant c’est la manière dont les mouvements pro-palestiniens, antisionistes et antisémites se sont greffés sur le mouvement et ont joué le jeu des émeutes… »
Ce lundi matin 4 juillet, au Raincy, deux adolescents juifs, à leur sortie de l’école Merkaz Hatorah, ont été suivis par une voiture, d’où serait sorti un individu « brandissant un couteau de boucher », selon Radio Shalom. Ils ont couru à toute allure et sont hors de danger. Toujours d’après la radio, les enquêteurs rassemblent en ce moment témoignages et vidéos pour éclaircir l’affaire. « Pour nous juifs, il n’y a rien de neuf et de surprenant », constate amèrement un résident de Seine-Saint-Denis qui vient de déménager vers le centre de Paris et préfère rester anonyme : « Nous avons vécu cette violence gratuite depuis vingt ans et tout le monde a préféré se taire sur ses auteurs, dont certains étaient les « grands frères » des agresseurs d’aujourd’hui. La haine, celle qui nous a visé et la haine de la France, c’est devenu un océan. »
Source
https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/memorial-de-la-deportation-tague-slogans-antisemites-le-desarroi-des-juifs-francais-en-marge-des-emeutes
« La difficulté, c’est de distinguer dans ce maelstrom », explique à Marianne Yonathan Arfi, le président du CRIF ( conseil représentatif des institutions juives de France). Il est mignon le Yoyo ! il a trop été nourri au biberon de l’UEJF, et du gauchisme. Il n’y a rien à distinguer justement mon gars. Ces émeutes sont communautaristes et anti-française. Donc comme les juifs sont une infime minorité dans ces quartiers, ils sont des cibles faciles et sans défense. Si le Crif doit bien servir à quelque chose, c’est à sauver ces communautés, et les dépayser dans des banlieues plus accueillantes. Le 95 et le 93 sont des départements sécessionnistes musulmans à court terme. Même Le Raincy qui était jusque là un havre de paix pour les juifs tourne au vinaigre. Le vivre ensemble est impossible avec les islamistes, on le sait tous. Que les dirigeants communautaires l’acte une bonne fois pour toute, et demande aux autorités française de les aider à déménager ces communautés mourantes. La plupart des juifs sont déjà partis, ils n’en restent plus qu’une poignée, mais qui sont réellement menacés de mort, et harcelés au quotidien par les nouvelles populations envahissantes et mortifères.
En voyant ce désastre, il faut se rendre à l’évidence. Ce pays est foutu