Marseille : Le propalestinien Karim Zéribi jugé pour le détournement de 300 000 euros à des fins politiques et personnelles
Ce lundi le tribunal correctionnel de Marseille juge Karim Zéribi et cinq autres prévenus pour des faits reprochés d’abus de confiance et, pour certains, d’abus de biens sociaux. Cela concerne deux associations créées par l’ancien homme politique marseillais et une société gérée par son fils à son profit.
« Porte-parole » des banlieues, ex-conseiller du ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement, figure médiatique, Karim Zéribi, 53 ans, est jugé à partir de lundi à Marseille, soupçonné d’avoir détourné à des fins politiques personnelles des sommes provenant de subventions versées à des associations. Directeur de l’engagement sociétal et de la transition écologique de la SNCF, éditorialiste dans l’émission « Balance ton post ! » après avoir été une des « Grandes gueules » de RMC, cet ancien député européen (2012 à 2014) se dit victime d’un complot politique.
Son défenseur Me Michel Pezet plaidera la relaxe de l’élu marseillais dont le dernier mandat de conseiller municipal élu en 2014 sous l’étiquette EELV vient de s’achever, et qui comparaît pour abus de confiance et abus de biens sociaux. Ses ennuis judiciaires débutent par une lettre anonyme adressée en juin 2012 au parquet de Marseille, dénonçant notamment l’emploi fictif de colleurs d’affiches au sein d’Agir pour la Citoyenneté (APC), une association fondée en 2001 par Karim Zéribi, dont il avait abandonné la présidence en 2006 pour se consacrer à ses combats politiques.
« Confusion des genres »
Au terme d’une longue enquête, la juge d’instruction a conclu à « une confusion des genres entre le milieu associatif et l’intérêt politique de ses campagnes, le premier finançant le second ». Selon l’accusation, les subventions versées en 2008 à APC (plus de 85.000 euros en tout) n’ont pas entièrement servi l’objet social de l’association : l’organisation du parlement des banlieues, l’incitation des jeunes des quartiers populaires à s’inscrire sur les listes électorales ou encore l’opération « Un patron pour un quartier » destinée à favoriser la création d’emplois dans les banlieues.
En revanche, les fonds associatifs auraient financé un sondage sur la notoriété de M. Zéribi, des outils de communication à son service, le loyer de son association politique « Nouvelle France », tout cela, note la juge d’instruction, dans le but d’« améliorer et d’optimiser l’efficacité de sa campagne électorale sans en impacter le budget ». Karim Zéribi se défend d’avoir été un dirigeant de fait d’APC et du cabinet de recrutement Agir pour la Compétence, APC-R, créé en 2005. A ses yeux, les accusations le visant sont l’expression de rancoeurs provenant « de gens médisants et aigris car ils n’ont pas eu le poste promis en cas de victoire aux élections ».
« Il n’y a rien de concret », estime Me Pezet, défenseur de Kariù Zéribi. « Il y a des témoignages à charge mais autant à décharge qui doivent être pris en compte ». Le procès, au cours duquel cinq autres personnes comparaîtront aux côtés de Karim Zéribi, doit durer jusqu’à mercredi.
Source :
https://www.20minutes.fr/justice/2814559-20200704-marseille-karim-zeribi-tribunal-detournement-fonds-lundi?fbclid=IwAR12EwMYzXSPNX_1DM_bEuBb60DaES1KCdTC1TEj8QKrTnM3nIVy91nAMCs
Le 2 juillet 2014, son ancien local de campagne fait l’objet d’une perquisition dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance » visant deux associations de promotion de la diversité fondées par le conseiller municipal, lequel affirme n’avoir rien à se reprocher. Soupçonné, d’après Le Monde, d’avoir « détourné 50 000 euros de subventions » via ces deux structures, il est mis en examen le 10 avril 2015 au terme de deux jours de garde à vue.
Le 8 janvier 2018, la presse annonce que le parquet de Marseille a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel de Marseille pour « abus de confiance et abus de biens sociaux »25,8, réquisition qui est suivie en juillet suivant par la juge Anne Tertian. De son côté, Karim Zéribi dénonce un « complot politique » et une « enquête bâclée ».
est ce lui le virulent personnage que je vois régulièrement invité , sur CNews par Mme Ferrari ?
Je me souviens de cet homme et de sa grossièreté lorsque il y a quelque temps déjà, il avait insulté Julien Odoul d’une façon outrageante.
Comment ose t-on encore inviter ce genre d’individu magouilleur, voleur, sur les plateaux de TV. et comment accepter de débattre avec lui.