Manipulés par Mitterrand, on avait cinquante ans de retard à vouloir se battre contre les nazis

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Je tiens à dire publiquement à Pierre Lurçat mon émotion et mon admiration après avoir lu l’extrait ci-dessous, il éclaire tellement bien les errances des 50 dernières années, celles de nombre de juifs bien sûr, mais aussi celles de la majorité de la population française, errances sur lesquelles les forces islamiques, européistes et collaborationnistes ont surfé, nous amenant à prendre des vessies pour des lanternes, à lutter contre une prétendue extrême-droite nazie quand elle n’était la plupart du temps que patriote, au profit de la véritable extrême-droite qui ne disait pas son nom, islamiste ou gauchiste immigrationniste et islamophile.. Et ils continuent. Bravo Pierre et merci.
Christine Tasin

« On avait cinquante ans de retard à vouloir se battre contre les nazis »: Quand les militants juifs font leur mea culpa »
A l’occasion de la venue en Israël de dirigeants politiques français du RN, je publie ici un extrait de mon dernier livre, L’étoile et le poing, l’histoire secrète de l’autodéfense juive en France depuis 1967, dans lequel des militants juifs s’interrogent sur la validité de leur combat contre l’extrême-droite et sur l’éventuelle manipulation politique dont ils ont pu être victimes de la part du pouvoir à l’époque (celui de François Mitterrand). Ces témoignages sont une pièce à porter au dossier, l’histoire éclairant – ici comme ailleurs – l’actualité.
Pierre Lurçat.
Le 14 mai 1990, François Mitterrand rejoint la manifestation contre l’antisémitisme et le racisme après la profanation du cimetière juif de Carpentras. Une première depuis la Libération.
Une des questions soulevées par plusieurs des militants interrogés dans le cadre de notre enquête est celle d’une éventuelle instrumentalisation de l’activisme juif par le pouvoir politique. Le premier de mes interlocuteurs qui a avancé cette hypothèse est Rafael, entraîneur et dirigeant de l’OJD, qui parle non seulement d’une erreur d’appréciation politique de la part des mouvements activistes, mais aussi d’une véritable « manipulation » du pouvoir :
« Nous avons commis une grave erreur en nous focalisant sur l’extrême-droite néo nazie, car on a négligé l’islamisme et l’extrême-gauche… Trente ans plus tard, nous devons analyser cette erreur… Nous avons mis tous nos œufs dans le même panier. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on a été manipulés par le gouvernement, et j’en ai la preuve formelle ! Je vais te raconter une anecdote pour illustrer mon propos, et j’en ai une dizaine du même acabit…
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Un jour, il était une heure du matin, on apprend que des néonazis sont en train de sabler le champagne… On les attend à la sortie, rue Caillaux. On poursuit un garde du corps de Pierre Sidos… On lui tombe dessus… Juste après, des motards de la police nous aperçoivent et nous braquent avec leur arme, avant de nous embarquer au poste.
Je suis passé devant le juge d’instruction, le policier a déposé nous avoir vus en flagrant délit. De l’autre côté il y avait des parties civiles… Je me suis retrouvé devant le juge Pinceau, qui m’a dit ‘J’ai six témoins contre vous’. Je lui ai répondu ‘ce n’est pas moi’ et alors il m’a dit ‘Rentrez chez vous, vous êtes libre !’ Conclusion : nous avons été interpellés en flagrant délit de grande violence, et il n’est pas normal que nous soyons sortis au bout de quarante-huit heures, sans procès… »
Ce récit soulève plusieurs questions différentes : la première est celle d’une erreur de jugement politique dans l’appréciation de « l’ennemi principal », hypothèse qu’on retrouvera dans la bouche de plusieurs militants. La seconde est celle d’une instrumentalisation de l’activisme juif au service du pouvoir politique, accusation lourde de conséquences… Pour étayer son propos, Rafael évoque l’affaire de l’attentat de la rue Copernic :
« Après Copernic, tous les hommes politiques sont montés au créneau contre l’extrême- droite, alors qu’elle n’avait rien à voir là-dedans… »
– Tu ne l’as pas compris à l’époque ?
– Non, seulement beaucoup d’années plus tard. J’ai compris que Mitterrand avait utilisé l’extrême-droite pour asseoir son pouvoir… »
– En conclusion, penses-tu que les militants juifs de l’OJD ont été manipulés ?
– Je suis convaincu qu’on a fait une erreur et que celle-ci a été renforcée par la manipulation. Avec le recul, il est clair qu’il y avait un trop grand laxisme de la part de la police pour que cela ne soit pas lié à une manipulation politique, provenant de Joxe et de Mitterrand ».
– Dans quel but auraient-ils selon toi réalisé cette manipulation ?
– Je pense que plus on agitait le spectre de l’extrême-droite en tant qu’ennemi de la République, plus Mitterrand pouvait asseoir son pouvoir politique (comme dans l’affaire des Irlandais de Vincennes). J’ai la conviction qu’il a dit : ‘laissez faire les types de l’OJD, c’est bon pour nous !’Quand on a cassé le Palais des Congrès (lors de la réunion du GRECE), pas un seul de nos militants n’a été en prison, et la police est arrivée sur les lieux après notre départ…Mitterrand avait besoin d’agiter le spectre de l’extrême-droite… Ainsi les Juifs ont servi les calculs politiques de Mitterrand. Quand on a laissé sur le pavé un garde du corps (de Fredriksen) presque mort, avec Ron, cela s’est fini par un non-lieu… L’explication selon laquelle Jean-Pierre Bloch ou Lecanuet intervenaient pour faire libérer nos militants ne suffit pas ! »
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Afin de tenter de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse, j’ai posé à plusieurs militants la question suivante : « L’importance de la FANE n’a-t-elle pas été surestimée ? »
Gérard S.: « A l’époque il y avait Pierre Sidos, qui était en perte de vitesse. La FANE était certes un groupuscule, mais ses militants étaient ouvertement pronazis. Ils faisaient partie d’un réseau international et entretenaient des relations étroites avec des militants néo-nazis anglais, belges, néerlandais, allemands… Ils n’étaient pas négationnistes, car ils disaient : »Hitler n’a pas terminé le travail ! » »
Gérard G.: « Ils étaient une vingtaine. Ils avaient certes des idées radicales, mais ils ne faisaient pas grand-chose… A l’époque il n’y avait pas d’autre ennemi ! Les mouvements français soutenant les Palestiniens n’existaient pas encore… On a cassé deux meetings et saccagé des librairies palestiniennes, mais cela restait marginal… »
Serge Volyner: « Pensez-vous que les mouvements juifs activistes se sont focalisés sur l’extrême-droite? Comme la FANE ? – ça n’existait pas ! C’était des trublions… Ils étaient quarante ! Cela ne valait pas la peine de leur péter la gueule… Mais peut-être est-ce l’âge qui me fait dire ça… On se calme avec l’âge ! »
« Penses-tu que cela était une erreur d’attaquer l’extrême-droite ? »
Pilouche :– Je pense que la communauté juive n’est pas chez elle… On n’est pas là pour régler les problèmes internes d’un pays : c’est au gouvernement de régler le problème, par exemple en dissolvant Ordre Nouveau, comme ils viennent de l’annoncer. Mais il est vrai que nous n’avons pas vu venir le danger arabe… Ceci dit, on a chargé plus de militants d’extrême-gauche à Censier que d’extrême- droite !
– Et que dis-tu de la thèse selon laquelle le mouvement juif activiste aurait été manipulé par le pouvoir politique ?
– Quand on attaquait l’extrême-droite, on était arrêtés et on sortait (du commissariat) au bout d’une heure… Mais c’était vrai également quand on attaquait l’extrême-gauche !
Gérard G.: « Pensez-vous que le mouvement activiste s’est trompé de cible en se focalisant sur l’extrême-droite? » – On était leur principal ennemi… dans les années 1980, ils avaient peur de nous ! On était les »rois de Paris… » Quand Giscard a libéré le terroriste palestinien Abou Daoud, on était les seuls à manifester, du Palais Royal à l’Opéra. Notre slogan était « Du pétrole arabe contre du sang juif ». Aucun autre mouvement de la communauté n’a accepté de se joindre à nous… L’establishment communautaire refuse d’aller contre le pouvoir. L’extrême-droite était en fin de compte assez embryonnaire. Alors c’est vrai qu’on n’a pas été des visionnaires… Le seul dirigeant communautaire qui a eu le courage de lutter contre le pouvoir, c’est Roger Cukierman ».
« On avait cinquante ans de retard à vouloir se battre contre les nazis »
L’idée selon laquelle les mouvements activistes se seraient trompés de cible est également partagée par Eliaou, qui porte un jugement sévère sur leurs choix politiques, sous forme d’autocritique
« En mars 1973, il y avait eu un meeting d’Ordre Nouveau à la porte de Versailles. Le Betar était partagé pour savoir s’il fallait aller avec les gauchistes ou avec O.N… On s’est totalement trompés en se battant contre la FANE, au lieu de se battre contre la politique arabe de De Gaulle, Pompidou, etc. On avait 50 ans de retard à vouloir se battre contre les nazis !
C’est une autocritique que je fais en mon nom et en celui du mouvement… On aurait dû mettre notre radicalité au service d’Israël, et pas au service de la « mémoire ! » Quand il y a eu l’attentat de la rue des Rosiers, on a accusé l’extrême-droite, alors que c’était des terroristes arabes. La FANE n’avait pas d’argent ni de moyens… Comme à Carpentras, le gouvernement de Mitterrand a manipulé les Juifs!
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Pierre Lurçat
(Extrait de L’étoile et le poing, Histoire secrète de l’autodéfense juive en France depuis 1967, éditions l’éléphant/B.O.D.). En vente sur Amazon, B.O.D., au centre Begin de Jérusalem et à la librairie du Foyer à Tel-Aviv.
Source
https://resistancerepublicaine.com/

happywheels

7 Commentaires

  1. David92 dit :

    Hors sujet..

    « La prochaine guerre sera nucléaire » de Gérard Tavernier .

    Il nous apprend que si Kennedy n’avait pas été assassiné Israël n’aurait jamais obtenu sa bombe .
    Et au cas où elle l’aurait obtenue il lui supprimait l’aide annuelle de 5 milliards .
    Il ajoute qu’à l’époque la CIA et le FBI avaient été infiltrées par le Mossad .
    De là à penser que c’est le Mossad qui aurait commandité son assassinat il n’y a qu’un pas.
    Par ailleurs la France a bien aidé Israël à construire le site nucléaire de Dimona ainsi que certains éléments pour sa réalisation mais c’est Israël qui a fourni à la France la formule pour obtenir la bombe grâce au Mossad et les liens qu’il avait avec Oppenheimer , Einstein et plusieurs savants russes qui avaient immigrés aux USA .

  2. ZeeV dit :

    Pertinent

  3. Ben-Yaakov dit :

    Je tiens tout de même à rappeler les liens entre les néo-nazis du GUD et les mouvements terroristes palestiniens/iraniens. Exactement comme l’alliance du mufti et d’Hxtler. Les nazis ont toujours collaboré avec les panarabistes, que ça soit en Syrie en Egypte ou en Irak, ces pays ont accueilli les plus grandes ordures d’Allemagne après la Shoah. Je ne pense pas qu’on se soit totalement trompé de cible, c’est juste qu’on a pas prévu le grand remplacement et sa vague islamique qui commence a nous submerger en Europe. Emportant évidement avec elle son flot de jihadistes et autres racailles anti juive…

    • benjamin dit :

      oui!exactement!je me souviens bien d un meeting propalestinien organisè par le GUD dans le grand hall de la fac de droit d assas en 1968 !fief de l extreme droite !j y etais !et j ai assistè a l attaque des militants du betar !attaque decisive …… chapeau !!l extreme droite a toujours ètè tres proche des mouvements terroristes palestiniens !!et pour cause !!!ceux du gud et des freres sidos !!

  4. Paul06 dit :

    L’ épouvantail qu’ etait l’ extrême droite a servi à la gauche à masquer la menace islamiste et à s’ en faire son allié.

  5. joseparis dit :

    Tout le monde s’est fait berner par « tonton la francisque ». Les médias savaient mais ils se sont tus pour favoriser l’élection et la réélection du pote à bousquet. On a su après sa mort en 1996, ce qu’il était vraiment. En conclusion le premier président d’extrême droite ce fut lui.

  6. V dit :

    « On avait cinquante ans de retard à vouloir se battre contre les nazis »
    On a jamais trop d’avance à vouloir combattre les nazis, 6 millions de faits historiques le prouvent.
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    « Quand les militants juifs font leur mea culpa »
    Au moins il y a une prise de conscience et d’analyse, de morale, de questionnement sur l’avenir … pas comme chez ces cons de FdS soumis voire collabos, satisfaits de tout même du pire tant qu’il y a de la junkfood dans le frigo et du foot à la télé.
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    « la politique arabe de De Gaulle Pompidou »
    Politique purement énergétique (dépendance au pétrole) des chefs de l’état de l’époque. Ni le rapprochement familial ni la ratification de la charte ISESCO ne sont de leur fait.
    Les seules politiques ‘arabes’ avérées sont celles du gros patronat immigrationniste (pour des économies d’échelle par les salaires >> initiative Bouygues fin des années 60 cautionnée par VGE), ses alliés le mammouth fonctionnariat qui étouffe le développement économique + les parasites du tertiaire qui préfèrent brasser du vent et de la paperasse plutôt que relever les manches (se la péter cadors supérieurs au détriment des ouvriers sous-payés), du mittétandisme puis dans son sillage l’islamo-gauchisme Aubry-mélenchoniste (pour raisons électorales), des traitres européistes qui favorisent l’invasion (pour raisons atlantistes >> Hollande-Arabie saoudite & Sarkozy-Qatar), de l’ultra droite antijuive (pour raisons trouduculistes parce que c’est plus commode de s’en prendre à une petite communauté que bouter les masses d’envahisseurs qui pillent et assassinent en toute impunité), de la magistrature collaborationniste dont les intérêts anti-patriotiques sont – dans ce contexte dégénératif – motivés par la domination de classe (privilège du statut donnant pouvoir et autorité sur les FdO qu’on peut utiliser contre les autochtones).
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    Dés lors que vous parvenez à tisser les liens et points communs entre tous ces enculés, vous rattrapez votre retard.
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