Madame la députée de la France insoumise et Houria Bouteldja
Elle est assise sur une sorte de banc, toute sourire et lève les deux pouces, parce qu’elle semble contente d’elle.
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• De Marc KnobelHistorien et essayiste
Elle est assise sur une sorte de banc, toute sourire et lève les deux pouces, parce qu’elle semble contente d’elle. Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République, pose et cette photographie est accessible sur le Net. A côté d’elle une chaise blanche. Sur le haut du siège est écrit au marqueur et en grand : « Sionistes au goulag », sur le bas du même siège, l’inscription : « Peace ». Houria Bouteldja doit sûrement trouver que c’est tendance, que c’est cool, que c’est bien, que c’est antiraciste. Elle sourit, hilare. Bien évidemment, ce n’est pas l’expression « Peace » qui fait poser Madame Bouteldja. C’est bien l’expression « Sionistes au goulag ». « C’est vrai que je suis réputée être raciste anti-blanc, antisémite et homophobe. Je dis sur ce plateau que je me fous complètement de ce qu’on dit de moi », s’était défendue la sulfureuse jeune femme, en mars 2016.
Alors faisons un peu d’histoire
Dans leur ouvrage « Le Goulag », (Editions bouquins 1120 pages) dont Libération rend compte le 18 octobre 2017, les historiens Luba Jurgenson et Nicolas Werth sont précis. « Combien étaient-ils (au goulag) ? 20 millions de femmes dont on a peu parlé, d’enfants dont-on n’a pas parlé et d’hommes dont on a parlé mais pas assez sont passés par les camps de l’Administration principale des camps, la Glavnoïé oupravlénié laguéreï, dont l’acronyme restera : le « Goulag ». Combien sont morts ? Probablement 4 millions, entre 1929 et 1954, estime Werth, sans prendre en compte les « libérés » de la dernière minute, celle qui précédait la mort, et les détenus abattus par un gardien irascible pour une réflexion, un geste maladroit ou pour rire. »
Nous avons tous en tête ce que veut dire le mot « goulag » : cette cohorte ininterrompue de suppliciés, de damnés, ces condamnés, les forçats et déportés qui subissaient le joug d’un système totalitaire et meurtrier, qui avait pour nom le communisme et son avatar monstrueux, le stalinisme. Les condamnés à crever dans la neige et le froid. Des centaines de milliers d’exécutions sommaires, la famine organisée tout le temps, toujours, les millions de détenus, les peuples entiers déportés (comme les Tatars de Crimée), des millions de morts, c’est cela le goulag. C’est cela le goulag et rien d’autre, ce ne furent pas des camps de vacances ou le Club Med. Ce cauchemar du goulag, qui avait été révélé au monde par Alexandre Soljenitsyne dans son fameux « Archipel du goulag », publié en décembre 1973.
Polémique
Dernièrement, la députée La France insoumise Danièle Obono a pris la défense de la porte-parole du Parti des indigènes de la République (PIR), Houria Bouteldja, sa « camarade », dit-elle : « Je respecte la militante antiraciste. C’est dans le mouvement antiraciste que je l’ai connue, c’est dans ces luttes-là que l’on s’est battues », a-t-elle déclaré au micro de Radio J. Contradictoirement et probablement sous la charge médiatique, la charge et les moqueries diverses dans les réseaux sociaux, notamment dans les réseaux sociaux, la députée déclare ensuite : « Je ne suis pas et n’ai jamais été membre du PIR [Parti des indigènes de la République, ndlr]. Je suis en profond désaccord avec leurs thèses. » C’est ce qu’écrit ce lundi 6 novembre, sur sa page Facebook, la députée France insoumise Danièle Obono. « Mon seul programme est celui de La France Insoumise, l’Avenir en commun. J’en ai coordonné les livrets thématiques. Je souscris à l’ensemble du programme sans exclusive. C’est celui sur lequel j’ai été élue députée de la 17e circonscription de Paris », écrit-elle. Il était temps, Madame la députée, que vous tentiez de clarifier votre pensée.
Quant à la photographie présentant la porte-parole du PIR à côté d’une pancarte « Les sionistes au goulag », Danièle Obono juge qu’il s’agissait d’une « photo de très mauvais goût », qui n’était « pas acceptable », rapporte BFMTV, en date du 5 novembre 2017.
Pas acceptable cette photographie?
Voilà pour le moins, un euphémisme. On en rirait, si c’était drôle. Tant cette photographie est brutale, tant on peut penser que ce serait chouette, que ce serait tendance, fun et « antiraciste » d’envoyer les sionistes (les Juifs?) au goulag, donc à la mort. Je dis bien, à la mort.
Par ailleurs, interrogée sur le fait de savoir si les propos d’Houria Bouteldja – qui affirmait en mars 2015 que « Les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe » – étaient des propos racistes ou antiracistes, la députée de Paris a répondu: « Je ne sais pas ». Terrifiant. Est-ce là l’antiracisme tendance ? Sont-ce là des valeurs ? Que de ne pas vouloir voir ou de ne pas comprendre que le pseudo antiracisme à la mode anti blancs, antijuifs, anti homosexuels ne relèvent en aucun cas des valeurs de l’antiracisme et des valeurs de la République?
Dans un texte publié sur son mur Facebook, le politologue Laurent Bouvet, tire la sonnette d’alarme : « La liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, l’universalisme, l’antiracisme, le rationalisme. Tout ce qui a fait ce que nous sommes, nous Français, est aujourd’hui dévoyé et piétiné par une petite minorité de fauteurs de haine et de division qui osent prétendre incarner « la » gauche ». https://www.facebook.com/notes/laurent-bouvet/%C3%A7a-suffit-/10155971521049309/
C’est bien cela, oui. Le dévoiement de l’antiracisme est une abjection et il doit être dénoncé avec force, également et surtout par la gauche.
Source :
http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/madame-la-deputee-de-la-france-insoumise-et-houria-bouteldja_a_23269125/
les sionistes t emmerde et j espere que tu sera sodomise par un halal qui sera en manque.
tu te dis francaiss juste pour emmerder la france.
C’est une antiJuive la députée muzz qu’ elle aille au diable et vite….
« Nous avons tous en tête ce que veut dire le mot goulag »
idem camp d’extermination, ce que la merde qui se cache derrière le joli visage d’Houria n’ignore certainement pas !
A mieux y réfléchir, je me demande si une soirée gang-bang ne serait pas une solution pour la soigner …