Lyon: Victime d’insultes racistes et antisémites de la part d’élèves, une enseignante attaque le rectorat en justice
« Depuis des mois, une enseignante subit le harcèlement raciste et antisémite d’une partie de ses élèves. » Le 7 mai 2015, les enseignants du lycée professionnel Tony-Garnier à Bron, en grève, avaient adressé une lettre au ministère de l’Education nationale. Trois ans plus tard, leur collègue, las de n’avoir reçu aucun soutien hiérarchique, a assigné le rectorat en justice. Une audience est prévue ce mercredi devant le tribunal administratif de Lyon.
La principale intéressée, professeur de mathématique, reproche à sa direction de ne l’avoir pas prise au sérieux. Le proviseur de l’établissement avait par exemple jeté à la poubelle les caricatures la représentant, qu’elle lui avait remis. Il avait également refusé la tenue d’un conseil de discipline. « Il a affirmé que ce harcèlement ne relevait que d’un ressenti », rappelle le syndicat CGT Educ’Action Rhône.
« L’administration a fini par reconnaître du bout des lèvres un harcèlement raciste tout en ne cessant de le minimiser et en refusant d’endosser ses responsabilités », poursuit-il. Et de s’interroger : « Comment l’Education nationale entend-elle lutter contre la discrimination si elle ne protège pas les enseignants qui en sont victimes ? Quel exemple donne-t-elle aux jeunes si elle minimise la gravité de tels faits qui portent atteinte à l’intégrité et à la dignité des personnes ? »
Source :
https://www.20minutes.fr/societe/2359871-20181024-lyon-victime-insultes-racistes-part-eleves-enseignante-attaque-rectorat-justice
Les faits dénoncés sont jugés suffisamment graves pour que les enseignants aient décidé de se mobiliser ce mardi. De nombreux cours ont ainsi été annulés au lycée professionnel Tony-Garnier de Bron, où une journée de grève est observée par la majorité des professeurs en soutien à l’une de leurs collègues, cible de certains élèves depuis le mois de janvier. «Cette enseignante, contractuelle, subit des remarques racistes et antisémites et fait l’objet de caricatures», indique Olivier Frezza-Buet, professeur et représentant CGT éducation à Tony-Garnier. Des élèves lui ont demandé de manière répétée si elle buvait du vin, mangeait du saucisson, parlait hébreu, si elle était musulmane ou quelle était son origine. Les caricatures représentaient, selon le syndicat, l’enseignante d’origine algérienne, criblée de balles, ou un personnage juif, accompagné du titre «Tête de chou».
Des avertissements
Pour faire cesser ces agissements, la professeur a alerté le chef d’établissement et rédigé des rapports. Les élèves mis en cause ont fait l’objet d’un avertissement, en février. «Mais ce n’est pas allé plus loin. Et aujourd’hui, alors que le harcèlement a recommencé, il refuse de convoquer un conseil de discipline et a conseillé à l’enseignante d’aller porter plainte», assure le syndicaliste.
Une situation intolérable pour l’équipe éducative, soucieuse par cette grève de dénoncer le manque de soutien de leur chef d’établissement. «Nous ne sommes pas en grève contre les élèves. Ce sont des gamins, ils peuvent faire des erreurs. Nous ne voulons pas les traîner devant la police. Nous disposons de mesures disciplinaires au sein de l’établissement pour faire cesser ces actes», ajoute l’enseignant.
Des propos inappropriés pour le proviseur
Pour le proviseur du lycée, contacté par 20 minutes, les faits relatés récemment par l’enseignante relèvent du «ressenti» de cette dernière. «Les propos tenus par certains élèves en janvier étaient inappropriés et ont fait l’objet d’avertissement. J’ai pris la parole dans la classe pour leur rappeler les valeurs républicaines et j’ai convoqué les familles», estime Jérôme Frey, qui ne voit pas de caractère raciste ou antisémite dans les propos tenus par certains lycéens. Ni dans la caricature. «C’était un dessin inapproprié. On ne doit pas dessiner en cours mais j’étais incapable de dire ce qu’il représentait. Pour moi, fin février, l’affaire était classée». Puis la semaine dernière, la situation a dégénéré de nouveau.
«L’enseignante m’a dit qu’elle se sentait victime de harcèlement. Un élève a par exemple crié « saucisson ». Mais un autre lycéen de la classe a un nom qui se rapproche du mot saucisson. On est sur le ressenti de cette professeur», ajoute le chef d’établissement, qui a toutefois décidé d’éloigner du lycée les élèves concernés pendant trois jours. «Je voulais prendre le temps d’analyser les choses. Et après avoir entendu l’enseignante et analysé les faits, j’ai estimé que ces agissements n’étaient pas qualifiables pour un conseil de discipline. Mais je lui ai indiqué que si elle souhaitait porter plainte, je l’accompagnerais et je l’aiderais.»
Le proviseur doit de nouveau recevoir les familles cette semaine et a indiqué rester ouvert au dialogue avec l’équipe éducative pour que les récentes tensions s’apaisent. Les grévistes ont décidé de reconduire leur mouvement mercredi.
Source :
https://www.20minutes.fr/lyon/1601819-20150505-bron-greve-lycee-soutien-enseignante-cible-caricatures-propos-deplaces
#balancetonantisemite(par la fenêtre)
Tant de choses à blâmer dans l’école,à commencer par ceux qui veulent nier les évidences:un enseignement général ou il manque certaines disciplines(insultes,vol,menaces,antisémitisme,tir au kafir,braquage de prof,niquage-de-mère sur la vie du coran de la mecque inch allah etc…)est stigmatisant:
beaucoup ne peuvent pas s’y integrer(islamophobie?racisme?fotapadchance?)
Plus sérieusement,le mode d’affectation des enseignants dans les pires zones est à revoir:la plupart y sont par obligation et n’ont pas les épaules pour s’occuper d’un tel public.
On attend après les élèves juifs qui quittent l’école publique,les enseignants juifs(ou supposés)qui vont faire pareil.
Super pays la fronce,belle réussite 👍
Il y a 5 ans, un garçon de 8 ans de l’ecole de mes enfants, a fait plusieurs fois des saluts nazis dans le refectoire, dans la cour, comme ca, sans honte. Quand mon fils de 9 ans l’a interpellé en lui disant de ne pas en faire, que cela n’était pas correct, que c’était cautionner ce qu’Hitler avait fait le petit a répondu “ i Hitler avait fini le boulot, cette école serait mieux car tu ne serais pas là” je suis allée en parler à l’école, ai demandé à ce que l’on enseigne à cette enfant la portée et le fondement de ses propos et gestes mais “on a pas le droit de faire ça madame”, j’ai demandé à ce qu’il soit puni “on ne punit plus madame” malgré mes efforts répétés, il n’y a aucune sanction. Deux enseignantes ont meme jugé bon d’assoir les deux garçons dans une salle et de leur imposer d’ecrire des lettres d’excuses respectives pour « arrête cette histoire » Ils ont fait écrire a MON fils une lettre d’excuse a ce petit nazillon. Cela m’a rendue dingue!!!
Il n’y a pas eu de suite. L’enfant a pu continuer a balancer ses horreurs, a jouer a la recré, à se promener en bombant le torse, persuadé de son impunité… et oui… Car la maman de l’enfant était maitresse dans l’école.
Convoquée par la directrice avec son mari, ils ont soutenu que leur fils n’avait pas dit ca (plusieurs témoins ont pourtant entendu) et que si nous les accusions d’antisémitisme ils nous accuseraient de racisme anti allemand car ils avaient des origines allemandes?!?!?!
`
1 an plus tard une famille musulmane a porté plainte contre cette maitresse pour discrimination raciale et sociale et les histoires ont commencé à remonter. L’enseignante a été convoquée et pour ne pas faire de vague, sans utiliser la gravité des accusations contre elle ou les propos antisemites tenus par son fils, le rectorat lui a expliqué qu’elle ne pouvait plus être parent et enseignant dans l’école et lui a demandé de choisir l’école où être mutée!! Elle a refusé et argué qu’ils ne pouvaient ni la bouger ni bouger ses enfants.
A l’été, la mairie a révoqué les derogation de toute la fratrie. Les enfants ont du donc changer d’école. L’optique a bien sur été désastreuse car “on” s’en était pris aux enfants pour atteindre la mère.
Pour étouffer l’affaire, quelques mois plus tard, le rectorat a “ éplacé” l’enseignante dans une autre école de l’académie.
Voila donc une enseignante sous le coup d’une plainte au pénal pour discrimination raciale et sociale, qui apprend à ses enfants que c’est ok de menacer des juifs mais qui continue d’avoir sous sa coupe des enfants entre 3 et 6 ans alors meme qu’une plainte est déposée contre elle.
Mon fils qui l’a eu comme enseignante en maternelle a mis des années avant de reprendre confiance en lui et ce n’est qu’à la lumière des faits précédément enoncés que j’ai compris ce qu’il avait du subir.
La seule personne a nous avoir soutenu et avoir déplacé des montagnes pour obtenir la tete de cette enseignante a été la directrice de notre école. A l’issue de cette affaire, elle a été mise en retraite anticipée.
Ce système est pourri.
J’ai honte.
Je suis partie vivre en Asie ou nous vivons paisiblement notre judaïsme modéré et ou mes enfants ne subiront pas la haine de petit fachos proteges par un système défaillant.
Mais cette enseignante sévit encore.