L’image de l’Islam se dégrade en France et en Allemagne
INFOGRAPHIE – Selon un sondage Ifop, dans notre pays, la défiance vis-à-vis de la religion musulmane gagne les électeurs de gauche.
La défiance face à la place de l’islam en France, jusque-là perçue comme l’apanage de l’extrême droite et d’une partie de la droite, ou plus récemment comme un marqueur «réactionnaire» dans le débat culturel – Michel Onfray, Michel Houellebecq et Alain Finkielkraut en paient le prix fort – est désormais largement et profondément partagée à… gauche! C’est le principal enseignement de la cuvée 2016 du sondage Figaro-Ifop qui vient d’être réalisé du 14 au 18 avril 2016.
Se confirme, après la violente et dramatique année 2015, un rejet global de cette religion en France – en particulier sur le port du voile dans la rue et sur la construction des mosquées. Mais cette vague vient de loin car elle apparaissait déjà dans les précédentes enquêtes du même institut qui remontent à 1989. Cette année-là, 33 % des Français étaient par exemple «favorables» à la construction des mosquées, ils sont 13 % aujourd’hui. De même 31 % étaient opposés au port du voile en général, ils sont 63 % en 2016…
Enfin, puisque ce sondage offre l’intérêt de comparer, sur la même question de la perception de l’islam, la France et l’Allemagne – un pays traumatisé par les événements du 31 décembre à Cologne et par une plus forte vague actuelle de migrants – il apparaît que ce phénomène de rejet, moins puissant en Allemagne, pays non laïque, reste toutefois très comparable. «Alors que ces deux pays ont des histoires de l’immigration très différentes, analyse Jérôme Fourquet, le directeur du département Opinion de l’Ifop, cette convergence montre que les défis de ces questions majeures sont posés de manière similaire à toute la société occidentale.»
En 2010, 55 % des Français estimaient que « l’influence et la visibilité de l’islam » étaient « trop importantes » dans notre pays. Ils sont aujourd’hui 63 %.
Dans ce contexte, Michel Onfray, intellectuel de gauche, totalement «anathèmisé» par sa famille politique depuis qu’il ose poser la question de l’islam – voir son dernier livre, Penser l’islam, chez Grasset – n’est peut-être donc pas aussi isolé que ne le pensent ceux qui l’excommunient. En 2010, 55 % des Français estimaient que «l’influence et la visibilité de l’islam» étaient «trop importantes» dans notre pays. Ils sont aujourd’hui 63 %, soit une hausse de huit points. Mais en analysant de près la cause de cette poussée, il apparaît qu’elle ne vient pas, selon ces chiffres, de la droite, extrême ou classique qui n’a pas changé de vision mais de la gauche… En 2010, 39 % des électeurs du Parti socialiste pensaient que la place de l’islam était «trop importante». Ils sont 52 % désormais, selon l’Ifop!
«Problème avec le socle des valeurs républicaines»
Même bond spectaculaire de la défiance face à la construction des mosquées. En 2010, seulement 23 % des électeurs du Parti socialiste s’y déclaraient opposés. Ils sont aujourd’hui 36 %. Soit une hausse de 13 points. Quant au port du voile, si 88 % des Français s’y opposent, droite ou gauche, dans les écoles publiques – et c’est une constante – le voile porté «dans la rue» voit aussi une nouvelle résistance de la part des sympathisants socialistes: ils étaient contre à 46 % en 2010, mais y sont désormais opposés à 55 %. Enfin, dernier indicateur, «l’élection d’un maire d’origine musulmane» choquait 18 % du monde socialiste en 2010, 28 % sont maintenant opposés à cette perspective.
Jérôme Fourquet commente ainsi ces évolutions: «La dégradation de l’image de l’islam en France n’a pas été dopée par les attentats même si ces événements l’ont confortée et amplifiée. On observe plutôt un raidissement continu de la société française vis-à-vis de l’islam. Il était déjà installé chez les électeurs du Front national et une partie de la droite, mais une nouvelle étape s’ouvre car il atteint l’électorat socialiste.»
«Une partie de la gauche estime que la République a trop tergiversé avec l’islam et tient à marquer un coup d’arrêt»
Jérôme Fourquet
Pour cet expert de la société française et de l’analyse politique, «une partie de la gauche estime que la République a trop tergiversé avec l’islam et tient à marquer un coup d’arrêt. Le discours très ferme de Manuel Valls est, à cet égard, un signe. La gauche est donc fracturée sur ce thème même si une majorité reste bienveillante face à l’immigration, ce qui est dans l’ADN de la gauche. Un trouble profond s’est toutefois installé quand il a été établi que nombre de ceux qui avaient perpétré ces attentats étaient issus de l’école républicaine et que beaucoup de “minutes de silence” en hommage aux victimes du terrorisme dans les établissements scolaires avaient connu des incidents. Cela signifiait que l’intégration ne marchait plus et qu’il y avait un sérieux problème avec le socle des valeurs républicaines.»
Sans oublier un autre «sujet majeur» qui fait beaucoup de remous à gauche, «la question du droit de la femme et de l’égalité homme-femme» dans l’islam. Il conclut: «Au fond, c’est une laïcité combative qui se réveille. Elle vise à repousser l’influence d’une religion considérée comme trop conquérante.»
Bonjour, tout ceci va dans le bon sens , reste aux Maires et autres politiques d’éviter de faire un pont doré en offrant les terrains et en autorisant la construction de mosquées…je présage encore plus cette baisse au point de démolition des mosquées, pour se faire il faudrait que charles devienne président et lance l’ultimatum soit de de se convertir à une religion tolérante et »amour » ou de rejoindre les pays islamiques ! , bon je suppose qu’il y en aurait quelques uns optant pur athéisme ..histoire de conserver le niveau de vie bénéfique et pas un seul optant pour la Juive ( je plaisante !!!)…mais viendra un jour ou le refus total, le ras le bol , l’insupportable pourrait même se traduire par des heurts très violant ou les »bons » paieront pour les mauvais ( pour l’instant les »bons » ne bougent pas trop…)…
quand les maires refusent les préfets mis en place par le PS confirme la décision de construire ! et si ça ne suffit pas le conseil constitutionnel est maintenant totalement à gauche donc les issues sont bloquées !
Sondage un peu chaotique, 32 % pensent qu’ils sont bien intégré dans la société !, que les sonder passent a Marseille ils verront que ce chiffre passe en dessous des 10 %.
En moyenne entre 15 et 20 % pensent que l’islam est une religion qui aspire confiance c’est toujours 15 et 20 % de trop.
Ces gens la ne vivent pas avec eux, etant sur Marseille, la communauté « arabe » mot employé car beaucoup ne sont pas pratiquant pour le moment, cette jeunesse de la diversité seme le désordre sur Marseille, et ce qui est de plus en plus inquietant la communauté noire elle aussi commence a prendre part a ce désordre.
Il serait inutile de donner des exemples, trop nombreux a énumérer sur le site
quoi qu’il en soit musulmans non pratiquant, pratiquant, salafiste, intégriste, qu’ils soient noir, convertis, arabe……
Tous un point commun, la haine du juif en premier lieu et maintenant une haine profonde de la société occidentale, et plus redoutable encore ilos n’ont pas peur de la police !!
une coincidence alors que la campagne de hollande bat son plein ce sondage sort pour nous dire ce que nous savons déjà ? je soupçonne ses conseillers d’avoir produit ce sondage pour brouiller l’opposition quelqu’elle soit
C est bizarre ,on se demande pourquoi ???!!!!
* La droite populiste tentée par l’anti-islam …
http://www.tdg.ch/monde/droite-populiste-tentee-antiislam/story/29897796
* Et en France, ça change quoi, concrètement ?
ARRIVÉS EN FRANCE ILS ÉTAIENT TOUS MUSULMANS , MAINTENANT ILS SONT ARABES ET MUSULMANS PRATIQUANT L’ISLAM DIT DE FRANCE , UN ISLAM DIT D’AMOUR ET DE PAIX ( POUR CEUX N’AYANT JAMAIS FAIT LECTURE DES VERSETS CONraniques ….
Répartition statistique des religions au Maroc
D’après une étude réalisée en 20114, la répartition des religions au Maroc serait la suivante :
Islam : 99,8 %
Christianisme : 0,01%
Judaïsme : 0,01 %
D’après une étude réalisée en 2010 par le Pew Research Center, la répartition globale des religions en Algérie est la suivante6 :
Islam : 97,9 %
Sans religion : 1,8 %
Christianisme : 0,2 %
Autres : 0,1 %
Article détaillé : Islam en Tunisie.
On estime que la majorité de la population tunisienne se considère être de confession musulmane1,2. Parmi eux, on estime que la majorité est sunnite de rite malékite mais on compte un nombre restreint d’ibadites parmi les berbérophones de l’île de Djerba et de musulmans soufis. Il n’existe cependant aucune donnée fiable sur le nombre de musulmans pratiquants13 ; une recherche menée par Tore Kjeilen en 1994 montre que 40 % de la population tunisienne sont des musulmans pratiquants, 50 % ne participent qu’aux fêtes importantes et 10 % ne sont pas pratiquants du tout19.
Coran (récit de Qalûn Ibn Nafi) répandu en Tunisie
Bien que la communauté soufie soit restreinte, sa tradition mystique imprègne la pratique de l’islam dans tout le pays. Ainsi, pendant le ramadan, elle divertit le public en exécutant des danses religieuses.
La population de la Syrie compte environ 78% de musulmans sunnites, 12 % d’alaouites et 10 % de chrétiens48,49 de diverses églises.
Lybie :La plus grande partie de la population (97 %) est de confession musulmane. Le sunnisme y est prédominant. Une minorité, surtout localisée dans le djebel Nefusa, adhère à l’ibadisme (une branche du kharidjisme111).
La religion en Égypte imprègne de nombreux aspects de la vie sociale. Elle est encadrée par la loi : la religion d’État l’islam, et le droit à la liberté de religion est inscrit dans la Constitution égyptienne de 2007 sur le site de l’Organisme général de l’information. Les musulmans représentent environ 90 % de la population1. La plus grande part d’entre eux sont sunnites. La plupart des non-musulmans en Égypte sont chrétiens, dont la majorité appartiennent à l’Église copte orthodoxe.
Islam en Jordanie.
Une église grecque orthodoxe à Amman.
L’islam est la religion d’État. Selon les estimations officielles, 92 % des habitants sont sunnites et les chrétiens représentent 6 % de la population16. Les chrétiens sont surtout grecs-orthodoxes ; cependant, on compte aussi des grecs-catholiques, des orthodoxes coptes, des orthodoxes arméniens, des syriens-orthodoxes et un petit nombre de protestants et de catholiques latins16. Le pays abrite aussi des petit nombres des chiites, des druzes16 et des bahaïstes17.
La religion en Turquie est représentée majoritairement par l’islam. Environ 98 % de la population est musulmane. La majorité des musulmans sont des sunnites. La communauté des Alévis, un courant musulman distinct, représente 20 % de la population. Le christianisme (orthodoxe oriental, grec orthodoxe et apostolique arménien) et le judaïsme (séfarade) sont les autres religions minoritaires de la Turquie qui constituent moins de 2 % de la population.
ET DIRE QU’ON EN REÇOIT TOUS LES JOURS ET QU’ON VA FAIRE ENTRER DANS L’EUROPE LA TURQUIE ……