Les nouveaux racistes de la nébuleuse antiraciste
Par Solange Bied-Charreton
Polémique. Festivals interdits aux Blancs, communautarisme ethnique, instrumentalisation de la discrimination… La nouvelle nébuleuse antiraciste, rarement inquiétée par la justice, n’en finit pas d’attiser la haine.
Anne Hidalgo a trouvé « un accord ». Virulente tout d’abord, elle avait lâché, fin mai, le mot d’“interdiction”. Mais la maire de Paris a finalement opté pour un accommodement raisonnable permettant au festival afroféministe Nyansapo — dont 80 % des activités proposées sont réservées aux femmes noires — d’avoir lieu, fin juillet. La Générale, local initialement mis à disposition par la municipalité, accueillera l’espace ouvert à tous et la majeure partie du festival se tiendra quant à elle autre part. Racisme et discrimination sexuelle sont donc légitimés, permis, pourvu que leur scénario se déroule dans un cadre privé. Le collectif Mwasi, organisateur du festival, le précise tout de même : il n’est « ni contre les hommes ni contre les autres groupes ethno-raciaux ». Ceux-ci pourraient même se voir considérer comme alliés, « après concertation des membres du collectif ». Nous voilà rassurés.
Le rétropédalage de l’édile parisienne, qui avait d’abord demandé au préfet une interdiction du festival, en dit long sur l’impuissance politique face à la banalisation d’un phénomène qui a pris de l’ampleur depuis quelques années. En 2010 déjà, Lilian Thuram, les historiens Pascal Blanchard et François Durpaire, l’activiste Rokhaya Diallo et Marc Cheb Sun, alors directeur de la rédaction de Respect Mag, lançaient un appel, relayé par le Monde, pour « une République multiculturelle et post raciale ». Le gros du programme ayant été axé sur la culpabilité postcoloniale et la lutte contre les discriminations subies par les minorités visibles, il faisait présager pourtant exactement le contraire de cette France unie et réconciliée qu’il annonçait. De fait, il ouvrait la boîte de Pandore et une série de prises de parole et d’initiatives déroulent aujourd’hui la feuille de route du Parti des indigènes de la République (PIR), fondé cette même année 2010, sur la base du Mouvement du même nom, qui avait éclos cinq ans auparavant.
Si, pour Sadri Khiari, l’un de ses fondateurs, « le Blanc est un rapport social et non un fait naturel. Il n’existe en tant que tel que comme moment d’un rapport social d’oppression et de lutte contre cette oppression », c’est qu’il est coupable par principe. « Le Blanc est une forteresse inexpugnable », écrit encore Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des indigènes de la République, dans les Blancs, les juifs et nous (La Fabrique Éditions). Un discours qui instrumentalise les notions d’exclusion et de discrimination pour faire valoir une prétendue égalité. Au coeur des idées indigénistes, la dénonciation d’un racisme d’État, mais surtout d’une oppression de fait des “racisés” par les “non-racisés”, logorrhée venant à l’appui d’une idéologie que l’espace médiatique, politique et public dans son ensemble tend de plus en plus à accepter et à banaliser. « Comme à l’extrême droite, il s’agit, explique Fatiha Boudjahlat, candidate MRC aux législatives dans la 4e circonscription de Haute-Garonne, cofondatrice, avec Céline Pina, de Viv(r)e la République, d’appliquer une stratégie de “retraditionnalisation” visant à coaliser une communauté, mise à mal dans une société ouverte comme la société occidentale. Avec, selon cette logique, l’idée raciste qu’on n’atteint l’authenticité qu’en restant entre soi, sans mélange. »
Le burkini, offensive islamiste, défendu au nom de la lutte contre l’islamophobie
La reconstruction de l’identité raciale a ses mentors et ses militants qu’ils forment, comme en août dernier, au “camp d’été décolonial” de Reims interdit aux Blancs, lequel n’avait rien provoqué de plus que de l’indignation et un débat dans la presse… Au même moment déferlait sur la France la polémique du burkini, offensive islamiste défendue par une partie des féministes, comme la journaliste militante Sihame Assbague, sur le principe de la lutte contre les discriminations envers les musulmans. On retrouvait également dans ces rangs l’historienne activiste Laurence De Cock, pour laquelle, par ailleurs, la question des femmes poussées hors de l’espace public dans le secteur la Chapelle-Pajol, à Paris, n’est qu’une expression parmi d’autres de la “panique identitaire” (du nom d’un ouvrage qu’elle a coécrit) de l’Occident face aux cultures venues d’ailleurs et se règle, comme le suggérait aussi Caroline De Haas, par des mesures d’aménagement urbain.
Dévoiement de l’antiracisme, dévoiement du féminisme
Omerta sur la violence d’un racisme excusé, accompagné le plus souvent d’un antisémitisme virulent, au prétexte de défendre de la cause palestinienne. Mépris du corps de la femme, de sa personne. Ce sont également les ingrédients du scandale qui, l’hiver dernier, émailla la bien-pensance en mal de figures victimaires autour de Mehdi Meklat, chroniqueur, écrivain et documentariste issu des banlieues qui crachait à longueur de tweets, depuis de nombreuses années, son admiration pour le djihadiste Mohammed Merah, sa haine des Français de France, des juifs, des homosexuels ou des femmes. Couvert par la presse de gauche, qui connaissait son pseudonyme et passait tout au jeune homme, au motif qu’il faisait partie de la caste des opprimés, sa success story était pourtant impeccable. Si l’emballement médiatique a eu raison de Meklat, une seule opération de com d’Anne Hidalgo a suffi au collectif Mwasi pour gagner la bataille du festival Nyansapo.
Dévoiement de l’antiracisme, dévoiement du féminisme, matérialisés par les ateliers “non mixtes” du festival, qui se tiendront comme prévu, fin juillet, malgré la condamnation de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), assimilée pour l’occasion par les organisateurs à l’extrême droite. « Une vraie régression ethnique », selon Fatiha Boudjahlat, qui rappelle que le développement séparé (femmes séparées des hommes, Noirs séparés des Blancs) est la définition même de l’apartheid. « La victoire politique d’Anne Hidalgo consiste à faire croire qu’elle s’est mobilisée contre le festival alors qu’elle n’a rien obtenu. Elle capitalise sur une absence de résultat. » Les enjeux sont pourtant d’importance si, à en croire les tweets de la maire de la capitale, « Paris est une ville mixte ». Les séminaires de réflexion réservés aux femmes ne datent pas d’hier, le féminisme des années 1970 en faisait son ordinaire, en France ou aux États-Unis. Ils auraient pour vocation d’amener les femmes à parler sans pression et sans jugement. Pourtant, pour ce qui concerne le festival Nyansapo, les intentions sont claires : il s’agit de former des militantes, non seulement en clivant les genres, mais surtout en séparant les ethnies. Ainsi, la présence des hommes, comme la présence des Blancs, est vécue comme une violence en elle-même.
« S’appuyant assez malhonnêtement sur le modèle de la ségrégation raciale aux États-Unis jusqu’aux années 1960, ils sont encore dans la phase de mobilisation et de militantisme, affirme Fatiha Boudjahlat, mais il existe bel et bien un agenda politique, avec des étapes, dont le but est la fragmentation de la société. » Elle oppose cet antiracisme — qui n’est qu’un ethno-différencialisme — au chemin d’émancipation de l’individu proposé par l’antiracisme initial, républicain, fondé sur l’universalisme, pour lequel ce n’est pas la commu nauté (raciale ou religieuse) qui constitue le projet politique commun, mais bien la nation.
Sans toutefois que le lieu en soit connu, un second camp d’été décolonial est déjà prévu, pour août prochain, « réservé uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’État ». Fatiha Boudjahlat ne se fait aucune illusion. Le Grand Détournement, son livre, qui portera la réflexion sur ces questions, paraîtra aux Éditions du Cerf en septembre prochain.
Source :
http://www.valeursactuelles.com/societe/les-nouveaux-racistes-de-la-nebuleuse-antiraciste-84809
Déjá voir marquer NPA sur la photo me file la rage.Ces crevures anti France ne mérite aucun respect,ils sont entrain de nous mettre dans le caca avec leur délire communautariste.Franchement je n´ai aucune honte d´être blanc de peau d´être un écolo patriote(hé oui)ne pas supporter des extra européens venir nous pourir la vie et palper les avantages qui leurs sont donnés et ensuite nous cracher á la figure.Un bon coup de balai pour nous débarrasser de ces parasites.L´Europe nous l´aimons ou nous la quittons,sinon aidons les á trouver le bon chemin pour dégager ces casses coui…s.Assez de con bien de chez nous pour ne pas avoir en faire venir d´autres d´ailleurs.
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4977902,00.html
« indigènes de la république »
juste pour préciser à la mouche à merde qui doit nous lire que l’indigène c’est moi et mon peuple gaulois, pas les parasites de ton espèce qui s’évertuent à se donner de l’importance en pancarte parce qu’incapables de vivre sans passer par le suçage de ma civilisation judéo-chrétienne.
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/indigene/
allez lèche, lèche-moi le cul poufiaSSe !