«Les nazis pensaient tout simplement qu’il existait de nouvelles sciences»
Entretien avec l’historien Eric Kurlander, qui vient de publier un livre analysant la fascination des nazis pour l’occultisme.
Aux États-Unis, History Channel et les pages d’Amazon sont littéralement saturées d’histoires de nazis fascinés par les loups-garous, qui vouaient un culte à des dieux païens ou qui affirmaient communiquer avec des extraterrestres. Comme l’écrivait encore récemment l’historien Peter Steudenmaier dans la revue Aeon, toutes ces débats autour de la fascination pour l’occultisme chez les nazis compliquent singulièrement la tâche de ceux qui souhaitent parler des réalités du fascisme. Car après tout, si l’Holocauste a été provoqué par des forces surnaturelles, pourquoi se préoccuper de la manière dont des humains ont procédé?
Mais cela ne veut pas dire que la relation des nazis avec ce type de pensée marginale n’a aucun sens. L’historien Eric Kurlander a récemment publié un livre qui prend l’occultisme nazi très au sérieux: Hitler’s Monsters: A Supernatural History of the Third Reich. En étudiant l’astrologie, certaines pratiques archéologiques, historiques et folkloriques, et d’autres théories scientifiques, qu’il regroupe sous le vocable d’«imaginaire surnaturel»,Kurlander raconte comment la popularité de cette pensée surnaturelle a servi aux nazis dans la création de leur propre réalité politique en Allemagne.
Nous avons récemment parlé avec lui de la théorie dite de la glace éternelle, de l’antisémitisme qui sous-tend toutes les critiques nazies à l’égard de la science dominante et des leçons que l’on peut tirer du déni de réalité des nazis dans notre époque de post-vérité.
Qui s’intéressait à la pensée surnaturelle en Allemagne de 1918 à 1945? Était-ce général? Pensez-vous que les nazis y croyaient vraiment ou qu’ils trouvaient la chose politiquement commode?
Les élites urbaines progressistes instruites et les intellectuels juifs étaient naturellement les moins enclins à considérer tout cela comme authentique, ou à le considérer comme autre chose qu’une pathologie de la modernité, une pathologie particulièrement développée en Autriche et en Allemagne –et qu’il fallait traiter. Certains d’entre eux connaissaient des gens qu’ils respectaient par ailleurs et qui trouvaient cela intéressant. Ils s’inquiétaient de leur réaction, mais la plupart de ces élites n’y croyait absolument pas. Pour eux, c’était du bidon.
Parlons à présent des classes moyennes et du prolétariat en Allemagne et en Autriche. La pratique religieuse traditionnelle s’y était affaiblie au cours du XIXe siècle. La Première Guerre mondiale avait semé énormément de troubles à cet égard car elle avait tout remis en question. Beaucoup de gens étaient –je vais utiliser à regret les termes que certains intellectuels de l’époque utilisaient– «à demi éduqués» ou «semi-éduqués»; Theodor Adorno pourvait alors déclarer que «l’occultisme est la métaphysique des imbéciles». Disons que nous parlons donc clairement de gens qui étaient suffisamment éduqués pour désirer une alternative à la religion traditionnelle, et pour pouvoir argumenter scientifiquement ou avec un peu d’autorité sur des questions telles que la religion, les sciences, la politique, et qui considéraient alors que ces doctrines alternatives, ces instituts et ces cours de parapsychologie, ou bien la lecture du tarot, venaient un peu atténuer le désenchantement du monde provoqué par une industrialisation de masse. Voilà quelle était la situation de millions d’Allemands et d’Autrichiens. (Et c’était aussi vrai en Grande-Bretagne et en France!)
Pourquoi tant de nazis, en particulier, y croyaient-ils ou trouvaient-ils cette pensée intéressante ou potentiellement utile pour manipuler la population? Parce qu’ils avaient grandi à une époque de véritable floraison de la pensée surnaturelle à travers toute l’Allemagne et en Autriche. Même les nazis les plus sceptiques considéraient cette pensée surnaturelle comme un outil. Au cours des années 1920, Hitler et Goebbels font par exemple tous deux le constat que les adeptes de la pensée völkisch [un terme intraduisible et qui décrit un courant de pensée païen, germanique, antisémite et racial qui nait au XIXe siècle en Allemagne et s’y développe, NdT] sont les plus susceptibles d’adhérer au parti nazi. Nombre de ces personnes n’auraient rien contre l’idée de se promener «vêtues de peaux d’ours», comme Hitler l’écrit dans Mein Kampf, quand il évoque les runes.
Mais Hitler et Goebbels ont par ailleurs clairement fait savoir que le nazisme n’avait rien à voir avec tout ce folklore, ce qui permet à certains d’affirmer qu’Hitler n’y croyait pas du tout et que c’était de la pure manipulation. Mais si tel était le cas, la question que je pose est celle de savoir pourquoi Churchill, Roosevelt ou Léon Blum n’ont pas eu recours à une telle pensée pour s’adresser leurs électeurs? C’est tout simplement parce que la pensée surnaturelle ne faisait pas partie de la panoplie politique dans leurs pays respectifs.
Attardons-nous un instant sur la France: en France, on n’assiste à aucune politisation ou racialisation de la pensée surnaturelle. Il y a bien ce que l’on appelle la théosophie en Grande-Bretagne et en Amérique, mais c’est un mouvement relativement inoffensif, où des gens se réunissent dans un salon pour tenter de se connecter aux esprits ou pour écrire des nouvelles sur l’Atlantide –la belle affaire! Le concept des races-racine, élaboré par Helena Blavatsky, fondatrice russe de la théosophie, n’a jamais été pensé comme la base d’une théorie de la «race supérieure» ou d’une guerre des races que les progressistes et conservateurs qui alternent à la tête de la Grande-Bretagne et des États-Unis auraient pu utiliser à des fins politiques. Il n’influence en rien la politique étrangère ou sociale d’un Roosevelt ou d’un Churchill.
Mais en Allemagne, de très nombreux membres ou soutiens du parti nazi emploient des mots et des idées directement inspirés par ces théories «scientifiques» occultes et surnaturelles. On croit ainsi à l’existence de races inférieures, et à une civilisation de Thule.
Vous faites une distinction entre la pseudoscience, qui tente (sans y parvenir) de se faire une place au sein de la science conventionnelle, et ce que vous appelez la «para-science» qui travaille dans les marges, et dont l’épistémologie est fondé sur la croyance. Quelle était la relation, en Allemagne, entre les gens qui essayaient encore de s’inscrire dans le cadre d’une activité scientifique internationale et globalisée durant les années 1920 et 1930 et ceux qui s’adonnaient à ces expériences para-scientifiques de plus en plus soutenues par le régime? Je pense notamment à la théorie de la glace éternelle –cette idée que tout notre univers aurait été créé par la collision de deux étoiles, collision qui aurait projeté partout des lunes et des planètes glaciales– qui rejoint certaines des idées de la mythologie nordique, ce qui lui vaut l’appui des nazis malgré son côté plus que nébuleux?
Au cours des années 1910 et 1920, les scientifiques du courant dominant démontrent facilement l’amateurisme de la para-science. Il n’existe pas assez de postes universitaires ou d’instituts de recherche officiellement parrainés par le gouvernement impérial allemand, autrichien ou de la République de Weimar pour promouvoir la théorie de la glace éternelle dans le monde. Mais cette théorie était extrêmement populaire chez les penseurs völkischet ésotériques, comme chez certains ingénieurs qui ne comprenaient pas tout à fait la physique moderne, mais qui connaissaient assez de jargon technique pour en adopter les idées générales et faire valoir qu’elles étaient une alternative valable à la «physique juive».
Au cours des années 1930, Hitler et Himmler décernent le titre honorifique de docteur honoris causa à Philipp Fauth, co-auteur encore vivant de la théorie de la glace éternelle, la «cosmogonie glaciaire» comme ils l’appelaient. Ils le placent alors, avec Hans Robert Scultetus, météorologue de formation, à la tête d’une Division internationale de recherche sur la théorie de la glace éternelle en 1935 ou 1936, au sein de l’Ahnenerbe, l’énorme l’Institut sur la Recherche Ancestrale créé par Himmler. Le seul but de cette division est de coordonner et de propager la théorie de la glace éternelle comme doctrine nazie officielle.
Un an plus tard, ils commencent à recevoir des lettres désagréables en provenance de l’Académie des sciences de Prusse ou de physiciens et de géologues professionnels, qui leur disent, en gros: «Vous faites quoi les gars? Nos gamins n’ont plus les moyens d’étudier sérieusement les mathématiques, nous essayons de reconstruire nos forces armées et d’améliorer notre technologie et vous, vous diffusez ces publications officielles qui prétendent que la théorie des glaces éternelle est tout aussi valable voire meilleure que la géologie et la physique modernes? C’est vraiment problématique».
Ces vrais scientifiques, renommés, pour autant que je puisse le dire, ont été tout simplement ignorés. Himmler ne les a pas mis en prison ou quoi que ce soit, il a tout bonnement ignoré leurs protestations. Par contre, pour les protestataires proches de la SS, comme un certain Georg Hinzpeter, les ennuis sont au rendez-vous. Tout ce que Hinzpeter s’est contenté d’écrire, c’est: «Vous savez, si nous nous appuyons sur ce que nous avons trouvé au cours des trente dernières années en physique et en géologie, certains calculs et affirmations de Hörbiger [principal auteur de la théorie de la glace éternelle, NdT] datant de près de quarante années –et ce n’est pas de sa faute si nous étions alors dans les années 1890– ne tiennent plus tout à fait la route, et nous devrions peut-être repenser ces prémisses.» Himmler, Scultetus et Edmund Kiss (qui écrivait des romans sur l’Atlantide et n’était pas même un scientifique) lui répondent à peu près ceci: «Devinez quoi? Nous disposons maintenant d’un protocole [le protocole Pyrmont]. Toute personne qui travaille sur la théorie de la glace éternelle doit désormais souscrire à ses principes de base» –c’était une véritable Bible. «Et si vous ne le faites pas, vous ne serez pas autorisé à publier, du moins pas avec l’imprimatur du gouvernement, et vous n’obtiendrez pas le moindre financement.» En 1939, la théorie de la glace éternelle est devenue une sorte d’orthodoxie très rigide.
Comme dans d’autre domaines, le Troisième Reich savait se montrer un peu moins totalitaire quand le besoin s’en faisait sentir. Ils n’allaient tout de même pas se passer des services de brillants scientifiques «aryens» qui payaient leurs impôts et soutenaient les efforts de l’armée sous prétexte qu’ils trouvaient cette théorie ridicule. Mais ils n’allaient pas pour autant changer de point de vue ni la manière dont ils distribuaient des subventions.
Quelles autres théories, à part la théorie de la glace éternelle, le régime a-t-il soutenu de cette manière?
Eh bien, tout l’appareil de la théorie des races est autant fondé sur des idées tirées de la religion indo-aryenne, de la mythologie nordique et des doctrines occultes que sur la para-science, la biologie moderne ou l’eugénisme. L’eugénisme tel que pratiqué dans la plupart des pays occidentaux était limité par le fait que ces gens voulaient être acceptés par la biologie conventionnelle. L’eugénisme était donc une pseudo-science, pas une para-science. L’eugénisme est né de la génétique et de la biologie courantes, mais en a tiré des conclusions qui étaient totalement déconnectées des capacités scientifiques ou de la réalité de l’époque. Et quand l’eugénisme a démontré son caractère ô combien destructeur, tant sur le plan scientifique qu’idéologique, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il été rangé dans les oubliettes de l’histoire.
Dans le cas des nazis, c’est le contraire. S’ils acquiescent à certaines théories du mouvement eugénique et affirment de ci de là s’inspirer de tel ou tel eugénisme scandinave ou britannique, quand on regarde leurs argument sur la race, avec les Juifs dépeints comme monstrueux et les Slaves comme des «sous-hommes», tandis que les civilisations indiennes, japonaises, voire persanes et arabes sont considérées comme au moins en partie indo-aryennes, tout est imprégné d’ariosophie, de théosophie et d’anthroposophie –ces grandes doctrines occultes qui sont si populaires en Allemagne et en Autriche. Tout cela a si peu à voir avec la science empirique, et même avec la pseudo-science pratiquée ailleurs au cours de la première moitié du XXe siècle, que la voie s’en trouve grande ouverte pour tous les délires fantasmagoriques en politique.
Dans quelle mesure le sentiment anti-scientifique au sein du parti nazi était-il antisémite?
Les nazis pensaient, assez simplement, qu’existaient de nouvelles sciences, de nouvelles façons de faire des choses, que les scientifiques traditionnels n’avaient pas acceptées parce qu’ils avaient été corrompus par des matérialistes juifs de gauche qui ne comprennent pas les aspects mystiques de l’existence. Parce que les Juifs, faisaient-ils valoir, étaient des gens mauvais, égoïstes et sans âme, qui étaient tout simplement incapables d’opérer une connexion organique entre l’âme et le corps –sans parler de toutes les autres idées que les adeptes de la pensée völkisch et ésotérique, et beaucoup de nazis, avaient acceptées.
Vous soutenez que, vers la fin de la guerre, la pensée miraculeuse a causé un préjudice stratégique et militaire grave à l’effort de guerre nazi. Quels ont été les effets de cette pensée magique sur les décisions qui ont mené à la défaite et après la défaite?
J’ai le sentiment que l’imaginaire surnaturel et le rejet par les nazis de la science dominante au profit de la para-science ont eu un impact sur leur capacité, tant sur le plan financier que logistique, à utiliser de manière optimale leurs ressources militaires. Je donne des exemples, comme le programme de fusées, celui sur les rayons de la mort et d’autres choses que les SS ont tenté de mettre au point, sans parler de l’aversion d’Hitler pour la technologie nucléaire. Je ne l’ai pas quantifié, l’effet n’a peut-être été que marginal, et il reste beaucoup de recherches à faire dans ce domaine. Peut-être que la pensée surnaturelle n’a fait qu’affaiblir de manière minime la capacité des nazis à produire ce dont ils avaient vraiment besoin à un moment donné –plus de bombardiers, plus de chasseurs– et qu’ils auraient perdu la guerre de toute façon. Mais il est clair que cette pensée a eu un impact.
Nous sommes en effet à un moment historique, en Autriche et en Allemagne, où, pour diverses raisons, la popularité intrinsèque de certaines idées occultes et des doctrines parascientifiques, celle des religions alternatives, de la mythologie nordique et du folklore allemand, aiguillonnée par des crises comme la Première Guerre mondiale ou la Grande dépression des années 1930, permet à l’imaginaire surnaturel de se répandre de manière plus large jusqu’à devenir une composante dangereuse de la pensée politique, un phénomène que l’on n’observe dans aucun autre pays à ce moment-là.
Après la guerre, une fois l’Allemagne vaincue, ce genre de pensée surnaturelle disparaît du domaine de la politique, et n’existe plus guère que sous la forme de passions privées. Plus d’instituts de recherche soutenus par Himmler ou Hitler pour parrainer des études sur la parapsychologie, les sourciers ou la théorie de la glace éternelle –c’est terminé. Après l’effondrement du ministère de la Propagande de Goebbels, plus aucun dirigeant politique allemand ne promeut l’astrologie comme moyen de propagande ni ne menace des gens de représailles de la part de «loups-garous» nazis. Pour moi, c’est fondamental.
Malgré cela, les gens continuent de se passionner pour le surnaturel! Ils jouent à des jeux vidéos, lisent Harry Potter. Mais la plupart d’entre eux font la différence entre le surnaturel et la science empirique; entre le fantastique et la politique. Je pense que depuis 1945, les Allemands sont devenus beaucoup plus allergiques que d’autres à tous ces modes de pensées organiques, racistes, völkisch précisément à cause de ce qui s’est passé en Allemagne entre la fin du XIXe siècle et 1945. Cela n’a pas disparu, mais cela n’est plus désormais que du ressort du privé –et manipulé avec précaution.
L’une des choses qui fait que les progressistes, les gens de gauche et même les centristes sont si en colère contre l’administration Trump et ses dénis de réalité, c’est ce sentiment que rien de ce que l’on peut dire ou faire ne change quoi que ce soit. Les adversaires et opposants du nazisme en Allemagne ont-ils fait quelque chose dont les Américains pourraient s’inspirer pour résister à cette invasion du surnaturel dans le discours politique et la psyché nationale?
Je pense sincèrement qu’entre un quart et un tiers des personnes qui vivent dans des sociétés industrialisées modernes sont sensibles aux sirènes du fascisme. Ils peuvent bien déclarer tout haut qu’ils croient en la démocratie, en les élections et en certains droits individuels, mais en fin de compte, ils seraient prêts à sacrifier ces mêmes droits si cela pouvait leur permettre de vivre au sein d’une communauté nationale biologique qui correspond à la vision qu’ils se font de leur pays. Et ils seraient alors prêts à abandonner toutes sortes de droits voire à expulser les étrangers eux-mêmes.
Et si vous souhaitez lutter contre les gens qui ont une telle vision des choses, vous souhaitez aussi faire en sorte de ne pas vous aliéner les personnes plus rationnelles, celles qui évaluent correctement la dangerosité d’une telle dérive et qui ne se rangeraient du côté des fascistes que par peur de ce que pourrait proposer une alternative de gauche trop radicale à leurs yeux.
Voilà pourquoi il est important de ne pas exagérer ou diaboliser certaines idées, car oui, certains points de vue sont légitimes, même si vous n’êtes pas d’accord avec eux. Voilà pourquoi il faut être attentif aux termes qu’on emploie pour identifier et dénoncer la pensée fasciste, raciste ou surnaturelle.
Cela n’a rien d’évident, car la pensée surnaturelle fait un peu penser au dentifrice qu’il est extrêmement difficile de faire rentrer dans le tube une fois qu’il en est sorti. Lorsque des réponses religieuses ou surnaturelles sont données, des années durant, à des problèmes complexes, il devient par exemple très compliqué d’affirmer soudainement: «Oui, le réchauffement climatique est un fait indéniable. La seule question qui nous est désormais posée c’est celle de la gravité de la situation et de ce que nous pouvons faire pour y remédier.» Ou bien de dire: «Non, le monde n’a pas 5.000 ans, le monde a des milliards d’années, il faut accepter la science et l’évolution des espèces.» Il est devenu très compliqué, même pour des conservateurs –et ne parlons pas des progressistes–, de dire cela et de se faire quand même élire.
Lorsqu’il est question de certains de ces fondamentaux sur lesquels s’appuie notre réalité politique et sociale, tous les gens instruits, tous les citoyens, peu importe leur orientation politique, devraient se mettre d’accord et pousser dans le même sens. Malheureusement, c’est loin d’être le cas…
Source :
http://www.slate.fr/story/150573/nazis-surnaturel
« Les nazis pensaient tout simplement »
cette partie du titre est TOUT SIMPLEMENT choquante !
l’article est peut-être intéressant mis pas envie d’aller plus loin pour le moment …
mAis pas envie
NATURELLEMENT …
» Les élites urbaines progressistes instruites et les intellectuels juifs étaient NATURELLEMENT les moins enclins à considérer tout cela comme authentique, ou à le considérer comme autre chose qu’une pathologie de la modernité, une pathologie particulièrement développée en Autriche et en Allemagne –et qu’il fallait traiter. «