Les mains nues face aux longs couteaux arabes : les héros israéliens ordinaires
Israël est en guerre. Ce n’est pas un scoop, tout juste une réalité ancienne que l’on se plaît parfois à oublier, pour quelques jours ou quelques semaines. Israël est en guerre et affronte aujourd’hui le même ennemi que le reste du monde occidental – le terrorisme islamiste tueur d’hommes, de femmes et d’enfants – ce qui n’empêche pas les médias et les chancelleries européennes et américaine de traiter Israël comme un empêcheur de tourner en rond et comme un intrus sur sa propre terre, voire comme un ennemi.
citoyens israéliens anonymes, face à la nouvelle vague de terrorisme arabe et aux attaques incessantes visant les citoyens israéliens, pour la seule raison qu’ils sont Juifs.
Dans cette nouvelle guerre, où les civils israéliens sont en première ligne, Israël a ses nouveaux héros, ordinaires mais incroyables et magnifiques, comme les personnages d’un film de Fritz Lang ou de Powell et Pressburger. Certains de ces héros ont fait la « Une » des journaux israéliens, avant de retomber dans l’anonymat ; car ils ne recherchent ni la publicité ni la gloire. Ils sont devenus des héros malgré eux, par la force des choses, parce qu’ils vivent dans un pays en guerre depuis sa fondation ; parce que nos ennemis ne nous laissent pas le choix : « Ein brera ! ».
Il y a ainsi eu cette femme de Kyriat Gat, qui a repoussé un terroriste qui était entré dans son appartement, armé d’un fusil Kalachnikov (heureusement sans munition) qu’il venait de dérober à un soldat, pendant que sa voisine de palier se barricadait chez elle avec son bébé, guidée au téléphone par son mari. Ce dernier n’a pas perdu une seconde son sang-froid, lui expliquant comment déplacer la commode devant la porte de la chambre, au cas où le Palestinien assoiffé de sang juif viendrait chez eux pour les tuer, elle et son enfant…
Quelques jours plus tard, il y a eu le double attentat de Raanana et ceux de Jérusalem. Quand des terroristes arabes se sont emparés d’un autobus dans le quartier d’Armon Hanatsiv, un Juif religieux qui assistait à la scène, de sa voiture, a réagi avec détermination et intelligence. Il a bloqué la route à l’autobus tout en appelant la police. Alors qu’un des deux terroristes arabes tentait de l’attaquer par la fenêtre de son véhicule, il ne s’est pas désarçonné, et a empêché par sa bravoure un véritable carnage, si les agresseurs avaient pu prendre le contrôle de l’autobus et le faire démarrer.
A Raanana, un agent immobilier âgé d’une soixantaine d’années est devenu le « héros du jour » lorsqu’il est sorti de son agence, voyant sous ses yeux un terroriste palestinien en train d’attaquer des civils avec un couteau et qu’il a assailli celui-ci, armé d’un vieux parapluie ! Cet homme n’était ni un ancien commando d’une unité d’élite de Tsahal, ni un champion de Krav-Maga… Non, c’était un simple citoyen sans la moindre formation à la lutte antiterroriste, qui se trouvait là au moment de l’attentat et qui a réagi avec un courage exceptionnel, sans penser être un héros et avec le seul sentiment d’accomplir son devoir.
Ces héros ordinaires ne feront sans doute pas l’objet de films ou de livres, et peut-être ne recevront-ils même pas de médaille, comme en reçoivent les soldats de Tsahal qui accomplissent des actes de bravoure exceptionnels en temps de guerre. Ils sont pourtant des héros aussi admirables qu’un Roy Klein (qui s’était jeté sur une grenade pour protéger ses soldats pendant la deuxième guerre du Liban), ou qu’un Eliraz Peretz (dont la mère, Myriam, a écrit un livre racontant l’histoire de ses deux fils tombés dans les guerres d’Israël). Ils mériteraient eux aussi de recevoir « Ot haguevoura », la médaille de la bravoure, ou une récompense civile pour distinguer leur courage, à l’instar des soldats qui sont récompensés pour leurs actes de bravoure.
Ces héros ordinaires sont en effet la véritable « Muraille d’acier » qui protège Israël, pour reprendre l’expression fameuse de Jabotinsky, dans son article écrit bien avant la fondation de notre Etat. Par leur courage, ils ont non seulement sauvé des vies, mais ils montrent aussi au monde entier le vrai visage d’Israël, celui de ses citoyens en première ligne face au terrorisme islamique barbare et sanguinaire. Ils sont le « dôme de fer » qui empêche nos ennemis de triompher. Car en définitive, la sécurité d’Israël repose tout autant sur les membres de la police et de l’armée, qui accomplissent leur devoir avec courage et détermination, que sur ces civils. Ils sont la preuve éclatante que notre peuple est fort et vivant, Am Israël Hai !
Pierre Lurçat, Tel-Aviv le 14 octobre 2015
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Bel article. Je suis admirative de ces héros malgré eux, cette solidarité de tout un peuple. Si seulement en France il y avait autant de gens courageux qui s’unissent face à une agression,quelqu’elle soit et envers qui que ce soit, nous n’en serions pas là. Vivre dans la peur s’en oser broncher… Un gouvernement qui laisse faire, et des bobos qui confondent victimes et bourreaux, démocratie et barbarie.
Esperons que cet appel aux meurtres de juifs, n’attendra pas la France, car ici la justice n’est pas la meme, quand un juif ose se defendre il va en taule.
Bravo a tout nos freres et soeurs, courage.
nous sommes en guerre mais celle ci elle est de l interieur. cela ne nous empeche pas de vivre normalement juste en faisant plus attention a notre environnement. et etre pret a se defendre avec n importe quoi pour sauver sa peau ou autrui.
En france la justice es toujours avec le voyou