L’émission politique : un député LR qualifie de «barbu» le journaliste Karim Rissouli (militant propalestinien)
Jean-François Mancel a tenu des propos que le journaliste qualifie de «racisme ordinaire».
C’est l’autre polémique de la soirée. Jeudi, lors de «l’Emission politique», sur France 2, outre les propos lancés par le candidat LR François Fillon sur un éventuel «cabinet noir» à l’Elysée, siège de la présidence de la République, un député de son camp a tenu sur un réseau social des propos qui suscitent aussi de vives réactions, mais dans un autre registre.
Sur Twitter, Jean-François Mancel s’en est pris au journaliste de France Télévision Karim Rissouli, qui a interrogé François Fillon durant l’émission. «Je ne sais pas qui est ce barbu, mais il n’est pas pour François Fillon. Ça vous étonne ?»
Ces propos n’ont pas laissé le journaliste visé sans réaction. Répondant directement sur le compte Twitter de l’élu, Karim Rissouli a dénoncé un «racisme ordinaire». «Le barbu, c’est moi… J’ose espérer que Francois Fillon dénoncera ce dérapage…», écrit le journalilste.
Ce vendredi en fin de matinée, le député a répliqué, se demandant si la France est «un pays de cinglés», expliquant qu’«un barbu c’est quelqu’un qui porte la barbe et rien de plus», mais ne revenant pas sur la question qu’il posait la veille («ça vous étonne ?»).
Le député socialiste Alexis Bachelay apporte son «soutien à Karim Rissouli attaqué de manière ignoble par un député soutien de Francois Fillon»
Source :
Rissouli créé en 2003 avec Cotinier Karine une société de production de film Idéo Production . Cette société se fera connaitre dans les milieux propalestiniens francais par la diffusion d’un DVD « It’s not a gun » qui retrace la parcours de l’association Al Kamandjati en 2003 et 2005 sur les terres juives de Judée Samarie occupées par les colons arabes dits « palestiniens » en vue de la construction d’ écoles de musique pour les enfants les plus défavorisés « de Palestine, ceux des camps de réfugiés et des villages de Cisjordanie et de Gaza. »
En 2002 Karim Rissouli était Vice-président d’Al Kamandjâti) Inutile de dire que le film n’a rencontré aucun succès commercial.
A voir sur Zalea TV, un documentaire d’une heure et demie, intitulé Sarkozy et moi, qui questionne les grandes orientations de Nicolas Sarkozy en matière d’immigration, de sécurité et d’économie. On y trouvera, à la cinquantième minute environ, ce témoignage de Karim Rissouli, journaliste politique à Europe 1. Il raconte son voyage avec Nicolas Sarkozy au Mali et au Bénin, en mai 2006. Durant le trajet du retour, dans l’avion officiel, Sarkozy, en tenue décontractée, discute avec une vingtaine de journalistes. La journaliste de l’AFP lui demande s’il compte aller au Proche-Orient avant l’élection présidentielle. Il répond en disant que durant son voyage en Israël, il avait promis d’aller dans les territoires palestiniens. Mais qu’avec ce qui se passe maintenant (sous-entendu la victoire du Hamas), il ne peut pas y aller. Karim Rissouli le relance et lui demande si, justement, ce n’est pas parce qu’il y a une impasse politique qu’il faudrait y aller. Sarkozy s’arrête, le regarde et lui demande : « Rappelez-moi votre prénom » (alors qu’il le connaît très bien). En filigrane, poursuit Rissouli, « il veut dire : rappelez-moi votre prénom d’origine maghrébine qui me parle de la Palestine et qui forcément est de parti pris ». C’est très humiliant, reprend Rissouli, qui remarque qu’aucun de ses confrères n’a réagi et que certains rigolent. «
. Au début des années 2000, Karim Rissouli rejoint l’association Al Kamandjâti du musicien palestinien Ramzi Aburedwan (pour l’enseignement musical aux enfants défavorisés de Palestine), dont il occupe alors le poste de vice-président. Le film documentaire It’s not a gun (2006), de Pierre-Nicolas Durand et Hélèna Cotinier, retrace le parcours de l’association d’août 2003 à août 2005
happywheels
Le Rissouli sait au moins ce qu’est la Palestine ou plutôt l’ex -Palestine ????
ISRAEL ne devrait pas l’accepter dans son pays !!