Législatives : le collectif « Urgence notre police assassine », créé par la candidate LFI Amal Bentounsi, affiche en victime Bilal Nzohabonayo, un islamiste pro-Daesh qui avait agressé des policiers au cri « d’Allah Akbar » avant d’être abattu

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Le 20 décembre 2014, à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), Bertrand Nzohabonayo a été abattu par la police après avoir attaqué à coup de couteau trois policiers.
Converti à l’Islam, ce jeune français originaire du Burundi a blessé trois agents à Joué-lès-Tours, samedi, avant d’être abattu.
Des salles de sport à l’islam radical: Bertrand Nzohabonayo, tué samedi après avoir crié «Allah akbar» en agressant des policiers, offrait plutôt l’image d’un jeune désœuvré. D’origine burundaise, ce garçon de 20 ans à l’allure sportive était arrivé à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) il y a quelques années.
Sans travail après avoir quitté le lycée professionnel et vivant tantôt chez sa sœur dans le quartier sensible de la Rabière, tantôt chez d’autres membres de sa famille depuis la séparation de ses parents, Bertrand Nzohabonayo avait cumulé quelques méfaits. Trafic de stupéfiants, extorsion, vol à l’étalage ou encore recel ont ainsi dessiné le parcours sans envergure d’un petit délinquant de banlieue.
Avec un tel profil, pas de quoi attirer l’attention des services de police spécialisés qui ne l’avaient pas fiché pour «des activités à caractère terroriste», à la différence de son jeune frère de 19 ans, Brice. Connu pour ses positions radicales et ayant un temps envisagé de partir en Syrie, ce dernier avait en effet été fiché par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). Il aurait dû d’ailleurs être entendu dès ce dimanche par les enquêteurs s’il n’avait depuis peu quitté le sol français pour une destination qui pourrait être le Burundi.
A-t-il influencé son frère aîné, Bertrand? Décidant de porter barbe et djellaba mais aussi de se faire appeler Bilal, ce dernier s’était converti depuis quatre ans à l’islam, avant de se radicaliser. «On essaie de voir qui a eu un ascendant sur l’autre ou bien si les deux frères se sont poussés l’un l’autre vers une mauvaise pente», indique une source proche du dossier qui précise: «Les éléments dont on dispose à ce stade de l’enquête révèlent que l’on est exactement dans les profils que l’on rencontre désormais. Ceux de jeunes qui se radicalisent en dehors de toute appartenance à une filière traditionnelle ou à un groupe structuré.»
À regarder le compte Facebook de Bertrand Nzohabonayo, ce dernier serait allé loin dans sa radicalisation religieuse. Plusieurs textes et slogans inspirés de l’islam radical y figuraient ainsi que le drapeau du groupe djihadiste État islamique (EI). Cette image aurait été mise en ligne le 18 décembre, soit deux jours avant l’attaque contre les forces de l’ordre.
Mais ces signes inquiétants d’un fondamentalisme religieux ne seraient peut-être qu’une simple vitrine sans rapport avec le parcours réel de cet individu qu’un magistrat décrit ainsi comme un individu «en rupture avec la société». Selon ce dernier, Bilal n’aurait pas, en effet, un «parcours de radicalisation» très poussé, à l’inverse de Mohamed Merah, parti, lui, faire le djihad en zone pakistano-afghane.
Toutefois, «dans ce cas précis, dit-il, il y a surtout un paramètre psychiatrique», qui devra être précisé. Agresser au couteau des policiers armés, en tout cas, c’est, au dire de notre source, «venir avec l’idée arrêtée que l’on se prépare à mourir». Une démarche qui rappelle peu ou prou celle d’un autre converti à l’islam, Alexandre Dhaussy, 22 ans, qui, le 25 mai 2013, «à la demande de Dieu», selon lui, avait sauvagement agressé au couteau un soldat du plan Vigipirate qui patrouillait à la Défense (Hauts-de-Seine).
Source
Le Figaro

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