Le salafisme, une nébuleuse fondamentaliste en croissance en France

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Le salafisme est-il un sas d’accès à la violence armée ? D’après les spécialistes, si cet islam de rupture reste minoritaire, il est en croissance.
Comme le terme islamisme, qui désigne plutôt l’islam politique gravitant autour des Frères musulmans, le salafisme constitue une mouvance hétérogène. Il renvoie à un islam mythique, celui des « pieux prédécesseurs » (« salaf salih »), les premières générations de musulmans, et compte parmi ses figures tutélaires Ibn Taymiya (XIIIe siècle) et Mohammed Ibn Abdelwahhab (XVIIIe), théoricien du wahhabisme saoudien.
Des sociologues identifient un salafisme quiétiste, non violent, un salafisme politique, qui joue le jeu des élections dans certains pays arabo-musulmans, et un salafisme révolutionnaire ou djihadiste, celui d’organisations comme le groupe État islamique (EI) ou Al-Qaïda. En France, les salafistes quiétistes sont beaucoup plus nombreux que les djihadistes, tandis que le salafisme politique y est inexistant.
Une référence majeure du salafisme français est le Saoudien Rabi » al-Madkhali, qui a donné son nom à « une forme de quiétisme virulente, proche de la secte », explique Bilel Ainine, spécialiste de la radicalisation violente. L’imam marseillais El Hadi Doudi, expulsé vers l’Algérie en avril, est une figure du « madkhalisme », très présent dans la cité phocéenne.


Le salafisme est d’implantation relativement récente en France par rapport à d’autres courants de réislamisation, comme le Tabligh, mouvement piétiste et prosélyte. Mais depuis les années 1990, le réseau d’influence saoudien, avec ses universités islamiques dont celle de Médine, ses circuits de financement, son édition, ses chaînes TV et sa présence sur Internet, a conforté l’essor global du salafisme.
Le nombre de 30 000 à 50 000 croyants acquis en France à ce puritanisme – dont 10 000 à 12 000 particulièrement « virulents » – est avancé par les services de renseignement, sur près de 6 millions de musulmans. Une minorité, mais en croissance : les salafistes étaient évalués à 5 000 en 2004. En 2016, une source antiterroriste dénombrait 120 mosquées et salles de prière sous influence salafiste (hors Paris et petite couronne), sans compter les lieux soumis à des tentatives de déstabilisation.
Le succès du salafisme est indéniable dans les agglomérations de Paris, Marseille, Lyon et Lille, auprès de jeunes issus de l’immigration nés en France séduits par cet islam moins traditionnel que celui de leurs parents, mais aussi chez des convertis qui y trouvent une dimension identitaire forte. Avec des conséquences visibles, comme le port du qamis (vêtement long) et de la barbe non taillée pour les hommes, du jilbab (voile long laissant apparaître le visage), voire du niqab (intégral), pour les femmes.

Les quiétistes ne considèrent pas les djihadistes comme des salafistes, mais comme des takfiristes (adeptes de l’excommunication) ou des khawarij (premiers hérétiques de l’islam). En retour, des groupes comme l’EI ciblent dans leur propagande des prédicateurs quiétistes, jugés égarés. Certains pays, telle l’Algérie, se sont appuyés sur ce clivage « en se servant du salafisme pieux pour favoriser le désengagement du djihadisme », rappelle Bilel Ainine.
Mais si quiétistes et djihadistes « sont les pires ennemis », fait valoir le « djihadologue » Romain Caillet, c’est aussi « parce qu’ils sont proches » et partagent un « socle commun ». Notamment autour du dogme de « l’alliance et le désaveu » (« al-wala wa al-bara »), idéologie de rupture avec l’Occident pour les uns (quiétistes), de guerre contre les « infidèles » pour les autres (djihadistes).
Est-ce à dire que le quiétisme est l’antichambre du djihad ? Fin 2016, le journaliste David Thomson soulignait que « la majorité des djihadistes français » avec lesquels il s’était entretenu étaient « passés par le salafisme quiétiste avant de basculer ». Bilel Ainine nuance : « Parfois, un échec d’apprentissage de la religion a conduit vers le salafisme djihadiste. Mais il faut prendre d’autres variables en compte : la situation sociale, une rencontre décisive… »
Quoi qu’il en soit, le salafisme est « incompatible avec les normes occidentales, la laïcité, et pose des problèmes en termes de cohésion sociale », résume Bilel Ainine. Ses positions sont radicales contre la mixité, l’homosexualité, la liberté religieuse… Faut-il l’interdire ? « On ne peut interdire une croyance », estime Bilel Ainine. « Pour moi, la question est : comment l’endiguer ? »
Source :
http://www.lepoint.fr/societe/le-salafisme-une-nebuleuse-fondamentaliste-en-croissance-en-france-15-06-2018-2227557_23.php

happywheels

11 Commentaires

  1. zeev dit :

    Laids à l’intérieur comme à l’extérieur !!
    Charles Martel savait les dompter

  2. marredestocards dit :

    J’attends le dromadaire dans les rues, faut quand même copier le « beau modèle », les gars !

    Si des Français lisent ça, je dirai que la seule satisafaction avec ces guignols salafistes, fréres musulmans, jihadistes, ect, s’ils s’emparent de la France (que D.ieu préserve de cela), c’est qu’ils détruiront quasiment tout ce qui est pas trop fatiguant (en foutant sûrement le feu aux musées, etc)…
    et après… comme ce sont des « génies » dans la destruction, il faudra construire, créer, bâtir et là,… ça sera le drame.
    Les champs fertiles de la France seront transformés en désert pour moutons et biques (moins fatiguants) et les villes seront fusionnées en poubelles et ruines du moyen-âge.

    Bref, détruire, faire les kakou, ils savent, faire des brevets, cultiver, valoriser un pays, c’est de l’hébreu pour eux.

    • Font dit :

      J’ai vu il y a peu des moutons dans les rues d’une ville du 95 pour la fin de leur ramadan… Ils sont chez eux… Espérons qu’après la baisse des aides de toutes sortes par Macron… ils iront vers d’autres cieux !!!

    • zeev dit :

      LOL très drôle et véridique ton post….
      Même lacer des chaussures ou mettre un pantalon ça les fatigue ces abonnés du RMI
      d’ou le Kamis
      d’ou les babouches

      • marredestocards dit :

        Si le checker me laisse passer ce commentaire…

        Ca a déjà été balancé qu’Israël vend en direct de la bouffe, à des états antisémites d’une religion très à la mode, qui compensent leurs lacunes agricoles en dealant avec « l’ennemi de toujours »… 🙂 🙂 🙂

        Pour pas que les habitants pétent un boulon, il est demandé de changer les étiquettes et les casiers, etc pour donner une autre provenance, quand Israël leur exporte.

        Donc, bravo les artistes.
        Un micro pays qui nourrit des gens qui vendent le complot sioniste, ça ne manque pas de sel.

        Pour la source, c’était G.E Sarfati durant un question-réponse sur le réseau UNEEJ, si je me rappelle bien.

  3. vrcngtrx dit :

    « particulièrement virulents … »
    les merdias collabos qui nous assomment de formules nauséabondes. Après avoir propagé et amplifié des prétendues souffrances psychologiques pour couvrir les tueries terroristes, ils appellent à ‘laisser’ (au lieu d’interdire) cracher sur le sang des victimes :
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/laisser-m%c3%a9dine-se-produire-au-bataclan-cest-tenir-t%c3%aate-aux-islamistes/ar-AAyGacN?li=BBoJIji
    .
    https://giphy.com/gifs/mrw-black-bNdFHfp0VIiME/fullscreen

  4. zeev dit :

    des babouches nike , voila le moyen de les choyer ces 1%°X#_°ç!è§(‘
    Nike ta mère

  5. Haimpb67 dit :

    Quel scoop ! Ces sales races de salafistes poussent comme des orties et comme les orties il faut un jardinier ! Tout le monde a dû voir la vidéo à Aubervilliers avec le troupon de moutons pour l aïd en pleine rue !!! Ils se croient au bled . Je vous ai dit , laissez les dans leur ghetto de merde et sortons nos juifs de ces zones ( projets de financement en cours) .

    • SAHSAN Rosa dit :

      Mais Macron préfère ces cons là. C’est son électorat. Quand on voit qu’il a donné des responsabilités à son grand pote Yacine belatar on peut juger du niveau.
      Je suis triste pour nous. Je pense que nous sommes de moins en moins en sécurité dans ce pays.
      ROSA

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