Le LFI pro Hamas ,Bernalicis élu à la Cour de Justice de la République… pour la tuer !
Ugo Bernalicis n’est peut-être pas (encore) aussi célèbre que son collègue ancien dealer Louis Boyard, mais ce député LFI vient de participer à son premier jour d’audience à la Cour de Justice de la République (chargée de juger les ministres), où il a été élu ainsi que 5 autres députés et 6 sénateurs. Et il n’en est pas peu fier. Dès son élection le 9 octobre, il s’auto-félicitait sur son mur Facebook : « Très fier d’avoir été élu Juge de la Cour de justice de la République avec ma collègue Andrée Taurinya » mais la suite du commentaire donne à réfléchir : « une « juridiction », qui porte très mal son nom, dont je combats l’existence aura donc un ardent défenseur de sa suppression ! ». Au nom de LFI, il mène en effet le combat pour cette suppression depuis longtemps déjà. Et il en avait même fait le sujet d’une question au gouvernement à l’Assemblée nationale le 5 décembre 2023, en étant parfaitement clair sur ses intentions : « S’il y a une page à tourner, c’est celle de la Cour de justice de la République, qui a fait la démonstration de son échec. » Or il y a bien été élu par ses pairs, lesquels n’ont donc pour certains pas pris la peine de vérifier, et pour d’autres ont voté pour lui en toute connaissance de cause.
Détruire la CJR est loin d’être le seul cheval de bataille du député LFI d’Arras (deuxième circonscription du Nord). Le 29 novembre sur son compte Instragram, il déclarait « je debunk [sic] la polémique de l’extrême droite sur l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme dans le code pénal », faisant référence à son passage sur la chaîne LCP. Et le site de l’Assemblée nationale confirme que le nom de Ugo Bernalicis figure bien en tête de la liste des députés (Insoumis) qui ont déposé le 19 novembre la proposition de loi n° 577 « visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme du code pénal. » Dans l’exposé des motifs, on peut lire : « Quelle démocratie peut encore conserver son nom, lorsque les méthodes de l’antiterrorisme sont utilisées pour réprimer des militants politiques, des militants associatifs, des journalistes ou encore des syndicalistes ? » Suivent les noms de quelques amis politiques ayant eu quelques déboires avec la police et la justice, mais surtout plusieurs paragraphes concernant ce qui a en fait motivé le dépôt de cette proposition de loi, à savoir les soutiens répétés au Hamas et à son action, le 7 octobre 2023 et depuis.
Ugo à Beauvau
Qui s’est intéressé à la campagne législative qui a suivi la réélection d’Emmanuel Macron se souvient sans doute d’un clip vidéo de rap, publié le 17 juin 2022, soit 2 jours avant le second tour, et intitulé « Ugo à Beauvau ». Mais oui, c’est bien le député sortant (et réélu) Ugo Bernalicis qui y imite un rappeur et déclame, sur un ton prétendu humoristique, quelques-uns des slogans les plus caricaturaux de l’ultragauche : « Et quand j’arrive à Beauvau, j’dissous la BAC […] Darmanin nous ne sommes pas dupes, on sait que ta police tue […] légalise le cannabis, comme Ugo à Beauvau […] nous on contrôle la police, comme Ugo à Beauvau […] Mélenchon à Matignon et Ugo à Beauvau. » L’homme qui rêve du ministère de l’Intérieur a déjà un beau CV : Engagements étudiants à l’UNEF puis l’UEC (Union des Étudiants Communistes), puis adhérent du PS ou il anime le MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes). Il quitte le PS pour suivre Jean-Luc Mélenchon en 2008, et adhère à son Parti de Gauche, avant de rejoindre La France Insoumise en 2016, sous l’étiquette de laquelle il exécute aujourd’hui son troisième mandat consécutif de député. Alors, bientôt Ugo à Beauvau ?
Source
https://www.bvoltaire.fr/l