LE FILS DE L’ASSASSIN DE MEIR KAHANE PRONE LA TOLERANCE
« Je ne suis pas mon père ». Cette phrase pouvant paraître simple, Zak Ebrahim a mis un moment pour la faire sienne.
La faute à un paternel encombrant : El-Sayyid Nosair, Américano-Égyptien, l’un des planificateurs du premier attentat contre le World Trade Center qui avait fait six morts lors de l’explosion d’une voiture piégée en 1993.
Au même moment, Zak Ebrahim était chez lui, en train de regarder le film d’animation Bigfoot et les Henderson dans le salon familial, rapporte le Washington Post. Il n’allait déjà plus à l’école, et son père était déjà en prison. En 1990, il avait assassiné le rabbin Meir Kahane, fondateur de la Ligue de défense juive.
Zak Ebrahim, aujourd’hui âgé de 31 ans, a choisi de raconter son histoire dans un livre, intitulé Le fils du terroriste. L’histoire d’un choix. Après avoir longtemps caché son identité, le « fils du terroriste » a voulu, en sortant de l’ombre, brosser « le portrait d’un jeune homme éduqué dans les flammes du fanatisme et qui a choisi la non-violence à la place ».
Il raconte le harcèlement des autres écoliers, l’exclusion sociale, les envies suicidaires d’un fils de terroriste. Et sa permanente « lutte contre le sentiment dévastateur que j’étais, d’une certaine façon, complice par les liens du sang ».
Puis sa lente acceptation de la culpabilité de son père, qui assurait à sa famille qu’il était innocent lorsque qu’il la prenait dans ses bras lors de leurs visites à la prison de Rikers Island.
Et enfin, le processus de déconstruction dans lequel il s’est lancé à partir de 15 ans : « Quand j’étais enfant, je ne questionnais jamais ce que j’entendais à la maison, à l’école ou à la mosquée. L’intolérance religieuse s’intégrait dans mon système avec tout le reste : Graham Bell a inventé le téléphone. Pi = 3,14. Tous les juifs sont diaboliques, et l’homosexualité est une abomination. Paris est la capitale de la France. Tout ceci n’était que des faits. »
Aujourd’hui, en plus de son livre, Zak Ebrahim prône la tolérance et la paix, dans des conférences très suivies : « Même si on vous a appris à haïr, vous pouvez choisir la tolérance. Vous pouvez choisir l’empathie ».
lire l’article du POINT en cliquant sur le lien ci-après
http://www.lepoint.fr/monde/zak-ebrahim-fils-de-terroriste-et-chantre-de-la-tolerance-22-01-2015-1898836_24.php
Oui aujourd’hui il prône tout haut la tolérance. Mais demain quand ses coreligionnaires seront commanditaires en France et qu’ils l’obligeront à suivre leur rang et d’appliquer la charia, quel sera son camp ???
Son avis on s’en tape, il finira comme les autres soit au djihad, sois en prison pour autres raison
Pas certain
C’est très courageux de sa part, et cela peut pousser d’autres à ne pas choisir la voix du terrorisme et de la haine. C’est toujours ça de gagné.