Le difficile contrôle des écoles coraniques
Des structures clandestines agissent sous couvert de soutien scolaire ou d’instruction à domicile.
Il est urgent de renforcer le lien entre les maires et l’Éducation nationale. Les récentes affaires d’«écoles coraniques» de Villiers-sur-Marne et d’Évry viennent le rappeler, alors que le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem et l’Association des maires de France (AMF) travaillent à l’élaboration d’ici à décembre d’un guide sur l’«obligation scolaire». Objectifs? Faire respecter cette obligation et colmater les brèches permettant l’apparition d’écoles dissimulées, en lieu et place des écoles de la République. Des structures qui se jouent des frontières poreuses entre soutien scolaire et instruction à domicile. Inscrite dans la loi Ferry, l’instruction à domicile est un sujet d’inquiétude croissant pour les maires, qui craignent un endoctrinement. Les familles qui font ce choix doivent se déclarer auprès d’eux et de l’académie.
«Le sujet de la déscolarisation est une bombe», martèle Agnès Lebrun, présidente de la commission éducation à l’AMF. «La République nous échappe», poursuit l’élue (LR) de Morlaix, qui pointe également le cas de «ces enfants qui vont à l’école et à qui on lave le cerveau après 16h30».
«Avant les attentats de 2015, nous avions baissé la garde», estime de son côté Francis Chouat, maire (PS) d’Évry. Le 2 septembre, une «école coranique clandestine» a été fermée sur sa commune, sur ordre de la mairie et de la préfecture de l’Essonne. L’association «Tous ensemble» se présentait comme un «centre d’accueil de loisirs et d’activités dites scolaires à l’attention d’enfants mineurs», à destination des 3-6 ans. Non soumis à l’obligation scolaire donc. Mais il est clair que la structure qui, sur les réseaux sociaux propose des cours trilingues (français, anglais, arabe) et se réclame de la méthode Montessori, faisait office d’école maternelle. «J’ai été alerté depuis plusieurs mois par les riverains, explique le maire. Plusieurs dizaines d’enfants, en tenue religieuse, fréquentaient la structure» sans agrément pour accueillir de jeunes publics.
Le 31 août, à Villiers-sur-Marne (94), la perquisition de la mosquée El Islah a permis, précise-t-on Place Beauvau, de «confirmer l’existence d’une école coranique clandestine, accueillant des élèves en toute illégalité». L’association «Les petites abeilles» était, elle, déclarée. Sous couvert de soutien scolaire, elle accueillait une quarantaine d’enfants, âgés de 6 à 12 ans, sur des horaires scolaires. La mairie dit ne pas en avoir eu connaissance. Comment ces enfants ont-ils pu disparaître du champ de vision? Étaient-ils déclarés comme instruits à domicile?
«Sur ma commune, la dizaine de familles qui font de l’instruction à domicile ne sont pas socialement connues»
La maire (LR) de Saint-Gratien (95), Jacqueline Eustache-Brinio
Pour les maires, il est difficile de contrôler ces structures. Selon les textes, à chaque rentrée scolaire, ils dressent la liste des enfants résidant dans sa commune, soumis à l’obligation scolaire. Un devoir que la ministre de l’Éducation a rappelé en juin. Mais sur le terrain, les choses se compliquent. «À la rentrée, les effectifs sont de plus en plus provisoires. La précarité sociale se traduit par une très grande mobilité géographique», explique Agnès Lebrun. Les élus sont aussi tenus de mener une enquête sociale. Une absurdité pour la maire (LR) de Saint-Gratien (95), Jacqueline Eustache-Brinio. «Sur ma commune, la dizaine de familles qui font de l’instruction à domicile ne sont pas socialement connues. À 99 %, ce sont des familles musulmanes, dont les enfants vivent en total repli.» L’Éducation nationale doit, elle, contrôler les enseignements. Dans les faits, seulement deux tiers des enfants sont contrôlés.
En dehors du champ de l’Éducation nationale, les maires sont enfin confrontés aux associations loi 1901, qui gravitent dans le monde périscolaire et qui, sous couvert d’objets «éducatif» ou «culturel», donnent dans le cultuel. Les mosquées qui abritent les écoles coraniques sont par exemple gérées par des associations dites «mixtes», à vocation culturelle et cultuelle.
happywheels
POUR UN RETOUR À L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE …UNE SEULE ET UNIQUE SOLUTION COUPER LES AIDES y compris APL!.
CECI PERMETTRAIT UN RETOUR MASSIF VERS LA CULTURE MUSULMANE …..DIRECTION LE BLED !
l’arbre qui cache la forêt !
Que dire si ce n´est que l´état doit agir et fermer ces « écoles coraNique »et expulser les animateurs et pratiquants vers les pays muzz.Bon,faut pas réver l´arabie saoudite et qatar nos sympathique Sponsor risqueraient de nous faire les gros yeux avec risque de ne plus vendre nos engins de mort á ces charmantes démocratie.
QUI EST ABDELFATTAH RAHHAOUI, QUE DÉFEND TANT LE CCIF ?
http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/10391
merci Gilles
L’école coranique est toujours présentée aux occidentaux par les takiistes professionnels de l’islam comme l’endroit où les petits musulmans viennent apprendre l’arabe pour mieux appréhender leurs origines… quoi de plus naturel !
ces structures nous dévoilent leur vrai visage : une école coranique la france
Une école coranique en france c’est quoi le probleme.
Je n’y vois aucun souci car chaque personne comme vous d’ailleurs a le droit d’apprendre sa religion.
Comme vos enfants arrivent til à comprendre la tora si on les apprend pas.
merci sans rancune.
c’est que le coran est impropre à notre histoire de + de 2000 ans, c’est qu’en afrique et ailleurs le coran s’est imposé de force et continue de le faire, c’est que les convertis ont voulu leur indépendance alors qu’ils sont incapables de se passer de notre civilisation judéo-chrétienne pour avancer, c’est que le coran nous casse les couilles au point qu’on va le renvoyer là d’où il n’aurait jamais du jaillir, en enfer !
Indiquez-moi des écoles religieuses où on pratique le prosélytisme, la haine des non-croyants, des juifs, l’incitation au jihad, etc …. ?
Vous n’avez sûrement pas eu l’occasion d’aller sur le terrain.
Il faut bien se mettre dans la tête que les errements reprochés aux écoles coraniques contemporaines sont exactement semblables à celles que nous pouvions connaître il y a une cinquantaine d’années dans certaines institutions religieuses très strictes sur l’enseignement religieux, la discipline, le travail scolaire. Il faut le répéter sans cesse, il existe une différence fondamentale entre le catholicisme et l’islam: c’est que dès le début, le fils de Dieu, Jésus l’Oint, renvoie les humains à faire la part des choses: rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui lui revient. Alors que Mahomet, le prophète d’Allah, mélange allégrement les deux pouvoirs, temporels et spirituels. Ce qui est logique, car Allah est le créateur de toute chose, et donc se mèle de tout.
Imaginez le tollé si les petits Français apprenaient notre langue en ne lisant que la Bible ou les Evangiles ! (c’était vrai il n’y a pas si longtemps que cela) Il n’y a rien de commun entre une « école » coranique et nos écoles occidentales « laïques » (les institutions privées françaises qui sont subventionnées par l’État signe un contrat avec l’éducation nationale française. ndw) , ni avec les cours de catéchisme que l’on dispense aux enfants des familles chrétiennes.
Dans une « école » coranique, on n’enseigne que le Coran. Les enfants doivent apprendre à répéter par coeur le son des mots arabes du Coran, alors que, le plus souvent, ils ne comprennent pas cette langue. Si nécessaire, le « maître » aura recours à des sévices physiques pour « encourager » les mauvais élèves et les mettre « dans le droit chemin de l’islam ». Le plus souvent il s’agit d’une baguette (al-falqa) dont il frappe les enfants qui se trompent dans leur récitation du son des mots arabes du Coran. Je l’ai vu !
Pourquoi faites-vous allusion à la notion de rancune ? Le religieux n’incite pas à cela, par définition, puisque tout est tolérance, amour du prochain et pardon.