Le BNVCA alerté par un de nos correspondant vient d’empêcher la vente à l’Hôtel Drouot du Lot 17 manifestement antisémite.
Le BNVCA alerté par un de nos correspondant vient d’empêcher la vente à l’Hôtel Drouot du Lot 17 représentant un dollar intitulé “cet argent est bien juif il a payé la guerre juive. “L’argent n’a pas d’odeur mais le juif en a une”.
A la suite de l’intervention du secrétaire général du BNVCA Mr René Lévy et de la Maire du 9 ème (ainsi que du Maire Adjoint), le responsable de la vente à l’Hôtel Drouot a consenti à retirer ce lot.
Nous trouvons choquant et inadmissible que des collectionneurs et des salles de ventes fassent commerce de ce type d’objets antisémites et passibles de poursuites judiciaires.
Nous demandons aux autorités de faire vérifier attentivement les catalogues des ventes notamment lorsqu’ils concernent des articles se rapportant à la période de la deuxième guerre mondiale 39/45.
SOURCE :
https://www.bnvca.org/le-bnvca-alerte-par-un-de-nos-correspondant-vient-dempecher-la-vente-a-lhotel-drouot-du-lot-17-manifestement-antisemite/?fbclid=IwAR1FHJmbkwWbjaR15yKGOfkjoImoGQ9KDucwhM5STdm2XyII75oMy-UTvcA
Le commissaire-priseur s’apprêtait à vendre aux enchères un dollar sur lequel était écrit « L’argent n’a pas d’odeur mais le juif en a une », à côté de croix gammées.
Les associations juives s’en sont émues. Delphine Burkli, la maire (divers droite) du IXe arrondissement, elle aussi. L’élue est même montée au créneau.
La salle des ventes de Drouot a été sommée de retirer le « lot 17 » d’une vente aux enchères d’art russe qui se tenait samedi dernier. Il s’agissait d’un document antisémite. Le commissaire-priseur s’apprêtait à vendre un dollar américain sur lequel était écrit « Cet argent est bien juif ». « Ce dollar a payé la guerre juive ». « L’argent n’a pas d’odeur mais le juif en a une ».
Appel à la haine
Au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNCVA), on a trouvé « choquant et inadmissible que des collectionneurs et des salles de ventes fassent commerce de ce type d’objets antisémites et passibles de poursuites judiciaires ». Drouot a été sommé de retirer l’objet qui est un « appel à la haine réprimé par la loi ».
Le BNVCA a brandi la menace d’un huissier de justice qui « se présentera à la salle 14, ce qui ne manquera pas d’ouvrir un dossier qui risque de se terminer en correctionnel ».
Cet incident intervient au moment où le Mémorial de la Shoah épingle, dans le cadre de son exposition « Le marché de l’art sous l’Occupation, 1940-1944 », le lourd passé antisémite de Drouot.
Source :
http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-drouot-somme-de-retirer-un-document-antisemite-d-une-vente-18-06-2019-8096076.php
Billet de propagande antisémite; sur une face, facsimilé de l’avers et du revers d’un billet de un dollar, sur l’autre, un texte antisémite
Ce document est entré dans la collection du père de la donatrice, Paul Bonifas, lors de son séjour à Londres où il était réfugié comme « Français libre » pendant la seconde guerre mondiale, suite à une blessure lors d’une bataille à Dunkerque (il faisait partie du 329e régiment d’artillerie). Paul Bonifas (1902-1975) était sociétaire de la Comédie Française lors de sa mobilisation.
D’après Georges Wellers, ce billet fut distribué aux visiteurs de l’exposition « Le Juif et la France », qui eut lieu au Palais Berlitz de septembre 1941 à janvier 1942.
Je pense que cet un billet historique,cela montre encore une fois la mentalité des gens des années 1935, et ceux de 2019,sont les mêmes les mentalités n’ont pas changé
Le juif se soude dans l’adversité, au plus qui y à des annemies, au plus on se renforce, et on n’habiterait tous à Neuilly,et on dégagera tout les forums,des cartier chic, à nous la richesse et la puissance, soyez fier de faire partie de la meilleure communauté, au monde,am Israël haï
tout se vend à partir du moment où ils peuvent se remplir les poches- ils n’y regardent pas de trop près-
Bravo la NAÏVETé, Mr. SAADOUN. Si çà vous console de croire que les antisémites ne sont pas antisémites, mais seulement amoureux du pognon.
Toutes mes excuses MADAME Françoise SAADOUN.
Cela n’a rien à faire dans une collection privée.